
Six opposants à l’A69 campaient ce matin dans des arbres face au tribunal administratif de Toulouse où doit se dérouler demain une audience décisive pour la poursuite ou l’arrêt du chantier de cette autoroute, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Stop A69. Courage », pouvait-on lire sur une banderole déployée par ces « écureuils » du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), qui comptaient rester « au moins » jusqu’à mardi, a déclaré à l’AFP Thomas Brail, du GNSA.
« On est là pour leur donner du courage », a-t-il précisé, faisant allusion au tribunal, qui avait décidé de rouvrir l’instruction en décembre, alors que la rapporteure publique, dont les avis sont souvent suivis, préconisait l’annulation des autorisations environnementales, ce qui entraînerait l’arrêt des travaux entamés en 2023, alors que l’autoroute doit être théoriquement terminée fin 2025.
Il s’agit de « marquer le coup » avant « une audience cruciale », a affirmé de son côté Thomas Digard, du collectif d’opposants la Voie est libre, présent en bas des arbres qui longent le canal du Midi, près de la gare Matabiau, dans le centre de Toulouse. Le tribunal administratif examine de nouveau mardi les recours sur le fond des opposants à l’autoroute A69 Castres-Toulouse, qui espèrent obtenir l’arrêt du chantier.
Dans un avis communiqué aux parties jeudi, la rapporteure publique, dont les conclusions doivent guider la juridiction dans l’examen de ces recours au fond, a maintenu la position qu’elle avait prise lors d’une première audience le 25 novembre, à savoir l’« annulation totale de l’arrêté (préfectoral) du 1er mars 2023 » autorisant le chantier.
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Les cons sont perchés, qu'ils restent donc dans leurs arbres.
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