13/02 16:34

Attaque à la grenade à Grenoble : Un homme armé d'une kalachnikov est entré, hier soir, dans ce bar d'un quartier sensible - Le bilan s'est alourdi avec 15 blessés dont 6 dans un état très grave

16h33: Sur le réseau social X, le président de l'Union des droites pour la République, Eric Ciotti, s'en prend vivement au maire de Grenoble Eric Piolle : « Le déni idéologique du maire d’extrême gauche de Grenoble est criminel ! Il fait de sa ville le Chicago des Alpes ! Les Grenoblois méritent mieux. »

15h32: Le point sur ce que l'on sait

La police recherche activement jeudi un homme qui a fait 15 blessés en jetant une grenade mercredi soir dans un bar d'un quartier populaire de Grenoble, localité des Alpes françaises, où les habitants se disent « choqués » mais pas totalement surpris par cette violence.

Des agents sont postés devant l'Aksehir, un bar associatif du quartier sensible du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de cette attaque, dont le mobile reste inconnu même si la piste terroriste est « a priori » écartée.

« J'ai entendu un grand boum, j'ai regardé et je me suis dit que ce n'était pas un pétard ni un feu d'artifices », raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l'AFP. « Je me suis dit que c'était des problèmes du quartier ».

« On est tous choqués, tous, tous », ajoute une de ses voisines, encore en robe de chambre et qui ne veut pas donner son nom. « Ça fait 30 ans qu'on habite là et c'est de pire en pire », poursuit-elle, confiant avoir passé une « nuit horrible ».

Mercredi, vers 20H15, un homme est entré dans le bar, où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade avant de prendre la fuite, selon le procureur François Touret de Coucy. Il était peut-être armé d'une arme longue de type Kalachnikov mais n'en a pas fait usage.

La déflagration a fait de nombreuses victimes: 15 blessés, parmi lesquels six ont été pris en charge en urgence absolue, et « au moins deux » restent encore avec un pronostic vital engagé, a déclaré à la presse le ministre de la Santé Yannick Neuder, qui s'est rendu dans un hôpital de Grenoble où les blessés ont été admis. Un précédent bilan faisait état de 12 blessés.

Evoquant un mode opératoire avec « une grenade extrêmement violente, c'est quasiment des techniques de guerre », le ministre a fait état de blessures avec « des coupures et des perforations d'organes ». L'auteur de cette attaque était toujours en fuite jeudi matin, selon une source policière. « L'enquête se poursuit », a commenté le procureur, sans vouloir en dire davantage.

La veille, le magistrat avait expliqué qu'aucune piste n'était privilégiée. « On peut exclure l'attentat purement terroriste », a-t-il déclaré, mais pour le reste, « ça peut être un règlement de comptes » lié « au trafic de drogues, au trafic de cigarettes, à une inimitié exacerbée... »

L'Aksehir est un bar associatif d'ordinaire fréquenté par des habitants du quartier, « surtout pour regarder des matches de foot », a expliqué à l'AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur 6 de Grenoble, présente sur les lieux du drame.

Il tient son nom d'une ville de Turquie, mais selon plusieurs riverains il est aujourd'hui tenu par des Algériens et est plutôt fréquenté par une clientèle masculine. « Ce n'était pas un bar qui était censé soulever d'inquiétudes particulières », a déclaré M. Touret de Coucy.

Karim, un agent municipal qui ne souhaite pas donner son nom, est un habitué des lieux, où il prend un café tous les matins quand il nettoie la place adjacente. « D'habitude, c'est propre, c'est calme. Il n'y a rien. On boit un café là, on discute », dit-il en faisant part de sa surprise. Mais « à Grenoble, tout est possible », ajoute-t-il, désabusé, tandis que des parents se pressent pour accompagner leurs enfants à l'école.

La ville connaît régulièrement des épisodes de violences, notamment par armes à feu, liés au trafic de drogues. Les autorités ont même évoqué l'été dernier une « guerre des gangs ». Le maire écologiste de la ville Eric Piolle, qui s'est rendu sur place mercredi soir avec le procureur et la préfète de l'Isère, s'est lui aussi dit « stupéfait » face à cet « acte d'une violence inouïe », tout en déplorant une « escalade de la violence » dans la capitale des Alpes.

 

 

10h10: La police recherche activement jeudi un homme qui a fait 15 blessés en jetant une grenade mercredi soir dans un bar d'un quartier populaire de Grenoble, localité des Alpes françaises, où les habitants se disent « choqués » mais pas totalement surpris par cette violence.

Des agents sont postés devant l'Aksehir, un bar associatif du quartier sensible du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de cette attaque, dont le mobile reste inconnu même si la piste terroriste est « a priori » écartée.

« J'ai entendu un grand boum, j'ai regardé et je me suis dit que ce n'était pas un pétard ni un feu d'artifices », raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l'AFP. « Je me suis dit que c'était des problèmes du quartier ».

« On est tous choqués, tous, tous », ajoute une de ses voisines, encore en robe de chambre et qui ne veut pas donner son nom. « Ça fait 30 ans qu'on habite là et c'est de pire en pire », poursuit-elle, confiant avoir passé une « nuit horrible ».

Mercredi, vers 20H15, un homme est entré dans le bar, où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade avant de prendre la fuite, selon le procureur François Touret de Coucy. Il était peut-être armé d'une arme longue de type Kalachnikov mais n'en a pas fait usage.

La déflagration a fait de nombreuses victimes: 15 blessés, parmi lesquels six ont été pris en charge en urgence absolue, et « au moins deux » restent encore avec un pronostic vital engagé, a déclaré à la presse le ministre de la Santé Yannick Neuder, qui s'est rendu dans un hôpital de Grenoble où les blessés ont été admis. Un précédent bilan faisait état de 12 blessés.

08h53: Le point sur ce que l'on sait ce matin

La police recherche activement jeudi un homme qui a fait 12 blessés en jetant une grenade dans un bar d’un quartier populaire de Grenoble, où les habitants se disent « choqués » mais pas totalement surpris par cette violence. Des agents sont postés devant l’Aksehir, un bar associatif du quartier du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de l’attaque, dont le mobile reste inconnu même si la piste terroriste est « a priori » écartée.

« J’ai entendu un grand boum, j’ai regardé et je me suis dit que ce n’était pas un pétard ni un feu d’artifices », raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l’AFP. Sans se poser plus de questions pour autant: « Je me suis dit que c’était des problèmes du quartier. » « On est tous choqués, tous, tous », ajoute une de ses voisines, encore en robe de chambre et qui ne veut pas donner son nom. « Ca fait 30 ans qu’on habite là et c’est de pire en pire », poursuit-elle, confiant avoir passé une « nuit horrible ».

La veille, vers 20H15, un homme est entré dans le bar, où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade avant de prendre la fuite, selon le procureur François Touret de Coucy. Il était peut-être armé d’une arme longue de type kalachikov mais n’en a pas fait usage.

La déflagration a fait de nombreuses victimes: 12 personnes ont été prises en charge par les pompiers, dont deux dont le pronostic vital est engagé, selon une source policière. Le ministre de la Santé Yannick Neuder est attendu dans la matinée au CHU de Grenoble, où les blessés ont été hospitalisés.

L’auteur de cette attaque était toujours en fuite jeudi matin, selon une source policière. « L’enquête se poursuit », a commenté le procureur sans vouloir en dire davantage.

La veille, le magistrat avait expliqué qu’aucune piste n’était privilégiée. « On peut exclure l’attentat purement terroriste », a-t-il déclaré, mais pour le reste, « ça peut être un règlement de comptes » lié « au trafic de drogues, au trafic de cigarettes, à une inimitié exacerbée... »

08h34: Karim, un agent municipal qui ne souhaite pas donner son nom, est un habitué des lieux, où il prend un café tous les matins quand il nettoie la place adjacente.

« D’habitude, c’est propre, c’est calme. Il n’y a rien. On boit un café là, on discute », dit-il en faisant part de sa surprise. Mais « à Grenoble, tout est possible », ajoute-t-il, désabusé, tandis que des parents se pressent pour accompagner leurs enfants à l’école.

07h54: La ville connaît régulièrement des épisodes de violences, notamment par armes à feu, liés au trafic de drogues, les autorités ayant même évoqué l’été dernier une « guerre des gangs ».

Le maire écologiste Eric Piolle, qui s’est rendu sur place mercredi soir avec le procureur et la préfète de l’Isère, s’est lui aussi dit « stupéfait » face à cet « acte d’une violence inouïe », tout en déplorant une « escalade de la violence » dans la capitale des Alpes.

06h10: Le point sur l'attaque à la grenade - Une grenade lancée dans un bar d'un quartier sensible de Grenoble a fait une douzaine de blessés dont 6 dans un état grave, selon un bilan établi ce matin. "Une personne est rentrée, a lancé une grenade, n'a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite", a déclaré à la presse le procureur François Touret de Coucy, présent sur place. 

L'explosion est survenue vers 20 h 15 dans le quartier du Village olympique, classé prioritaire de la politique de la ville et situé dans le sud de Grenoble.

"Aucune hypothèse n'est privilégiée à ce stade", a ajouté François Touret de Coucy. Mais "on peut exclure l'attentat purement terroriste, puisqu'il n'y a rien qui nous permet de penser que c'est lié à du terrorisme", a dit le magistrat, évoquant "un acte de violence extrême" qui "peut être lié à un règlement de compte, d'une manière ou d'une autre".

Un lien avec le trafic de stupéfiants est l'une des hypothèses explorées parmi d'autres, a indiqué le procureur. "Cette personne aurait été armée aussi d'une kalachnikov. Il n'est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l'éclatement de la grenade", a-t-il expliqué.

"Beaucoup de clients" étaient présents au moment de l'explosion, selon lui. "Un acte d'une lâcheté inouïe", selon la préfète de l'Isère Le bilan, encore provisoire, faisait état de douze personnes prises en charge par les secours, toujours présents sur place en milieu de nuit. De son côté, la police scientifique effectuait de nombreux relevés..

 

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Mercredi 13 février

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22h46: Aucune hypothèse n'est écartée quant au mobile de cet acte mais la piste d'un attentat terroriste n'est pas celle privilégiée, à ce stade, selon le procureur de la République de Grenoble, François Touret-de-Coucy, arrivé sur les lieux.

Au plus fort de l'intervention, 80 sapeurs-pompiers, venus à bord de vingt engins de secours, ont été déployés sur les lieux pour prendre les victimes en charge.

Les policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (Dcos) de Grenoble sont également arrivés sur place et procèdent aux premières constatations dans et aux abords du local sinistré.

Plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers sont à l'œuvre avec des équipes du Samu. D'importants effectifs de police sont également sur place. Plusieurs véhicules de secours sont déjà partis vers le CHU Grenoble Alpes. 

Le CHU précise ce soir que si les blessés de l'explosion survenue au Village-Olympique sont bien pris en charge dans ses services, toutefois, le plan blanc n’a pas été déclenché à ce stade, contrairement aux premières informations qui circulaient.

22h41: Le bilan passe à 12 blessés dont 2 graves selon un nouveau point réalisé par les secours

 

22h38: Les faits se sont déroulés peu après 20 heures dans un bar associatif Jeunesse Olympique Villeneuve rue Claude Kogan. La grenade a explosé, causant au moins dix blessés dont un avec un pronostic vital engagé. Les secours sont toujours sur place à cette heure. Aucune interpellation n'a pour le moment eu lieu. Une enquête en flagrance a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Grenoble.

22h34: Après l'attaque à la grenade dans un bar de Grenoble, le procureur de la République de Grenoble, François Touret-de-Coucy, fait le point sur place. Il fait savoir dans un nouveau bilan que deux personnes sont en urgence absolue. "Pour l'instant, il n'y a aucune hypothèse privilégiée", souligne le procureur, tout en ajoutant que l'attentat terroriste "pur et simple" est "a priori écarté".

22h28: Le CHU Grenoble Alpes a déclenché son plan blanc selon une information du Dauphiné Libéré. Concrètement, le déclenchement de ce plan "permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont l'établissement dispose en cas d’afflux de patients", nous rappelle le site du ministère de la Santé.

22h18: Une attaque a la grenade ce soir dans un bar fait au moins une dizaine de blessés, dont un en état grave

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Vos réactions

Portrait de Alexshe
13/février/2025 - 19h08

Ceux qui ont voté pour lui l'ont bien mérité, restez dans votre trou à m*

Pour les autres, allez dans une ville civilisée vous méritez mieux que ça

Portrait de Etienne44
13/février/2025 - 19h00 - depuis l'application mobile

Depuis le début de l'année 2025 en seulement un mois on arrive à faire plus de faits divers que sur toute une année entière avant 2020.

Portrait de Ocarina
13/février/2025 - 15h20
chaucamag a écrit :

Le maire écolo va vite régler le problème avec des plantations d’arbres et des pistes cyclables. Normalement avec ça les narcos devraient vite être calmés.

Tout en évitant les idées absurdes comme des caméras de surveillance ou l'armement de la police municipale qui ne feraient qu'énerver nos racaille.

 

Portrait de Decenale
13/février/2025 - 12h58

Toutes ces horreurs quotidiennes qu'on ne vivrait pas si il y avait la remigration.

Portrait de chaucamag
13/février/2025 - 12h48 - depuis l'application mobile

Le maire écolo va vite régler le problème avec des plantations d’arbres et des pistes cyclables. Normalement avec ça les narcos devraient vite être calmés.

Portrait de Alexshe
13/février/2025 - 11h56
Katarina Leclerc a écrit :

Certainement un règlement de comptes entre joueurs de Candy Crush.

smiley

Portrait de Etienne44
13/février/2025 - 09h12 - depuis l'application mobile

Avec tous ces faits divers quotidiens maintenant on s'y perd. L'année 2025 démarre vraiment mal.

Portrait de GLGD
13/février/2025 - 08h38

'Grenoble ville apaisée' selon le maire écologiste. Il fait surtout des économies de cerveau et de coups de pied au cul. smiley

Portrait de Yeto
13/février/2025 - 08h23

Une fois encore on se réveille avec un nouveau drame... cela devient insupportable...

Portrait de Fpt01
13/février/2025 - 08h14 - depuis l'application mobile

À s’il y avait des caméras à Grenoble ç’aurait pu peut-être aidé les enquêteurs. Merci qui ? Merci Eric !

Portrait de babaorohm
13/février/2025 - 07h50

Ok on a compris c'est une option de management et une réponse juridique à un problème de concurrence déloyale.

Portrait de Koikilencoute
13/février/2025 - 07h48

En 2027 il faut changer d'R : Résistance, Reconquête!, Remigration

Portrait de Koikilencoute
13/février/2025 - 07h39

"quartier sensible", "bar associatif"... oui, oui, on a bien compris... Tiens, il manque "quartier populaire".

Portrait de Le Solitaire Seul
13/février/2025 - 01h15

 

Grenoble est indéniablement la ville où il fait bon vivre : merci qui vous savez. 

Portrait de Amandecroquante
12/février/2025 - 22h46

piolle qui raconte que Grenoble n’est pas en guerre …