
La CGT réclame le départ du président du groupe de presse Ebra, Philippe Carli, pour avoir liké plusieurs publications de personnalité comme Sarah Knafo, Marion Maréchal ou des députés RN. "Nous, élus Filpac-CGT, condamnons fermement la proximité affichée de Philippe Carli avec des figures d'extrême droite et demandons à notre actionnaire, le Crédit Mutuel, banque mutualiste, dont les valeurs sont la liberté, la solidarité, la démocratie et l'indépendance, d'en tirer toutes les conséquences", indique le communiqué syndical dans un communiqué.
Le président du groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), propriétaire de neuf quotidiens régionaux, s'est excusé dimanche d'avoir "aimé" sur LinkedIn des publications de personnalités d'extrême droite.
L'homme d'affaires, qui dirige depuis 2017 le groupe propriété du Crédit mutuel, a été épinglé par Mediapart pour avoir "aimé" des messages émanant de personnalités comme la députée européenne (Reconquête!) Sarah Knafo.
"L'épreuve que nous traversons marquera une étape dans notre lien avec la direction du groupe. Tant d'efforts humains et financiers mis en oeuvre ces dernières années pour rendre le groupe Ebra incontournable dans la presse française et promouvoir sa crédibilité et son professionnalisme (sont) mis à mal par des +likes+ irresponsables de son dirigeant", regrette le syndicat.
Celui-ci regrette également que la direction générale des différents titres du groupe ne se soit pas désolidarisée de ces prises de position, jugeant toutefois qu'il "n'est pas trop tard (...) Tout le monde sait aujourd'hui que +liker+, c'est aimer, c'est approuver et c'est même promouvoir".
De son côté, la CFDT-Ebra "rappelle qu'elle avait alerté il y a plusieurs semaines des dérapages de Philippe Carli, sans résultat. Il est temps désormais que nos nombreux rédacteurs-en-chef assument leurs responsabilités éditoriales face aux orientations qui leur sont imposées".
Dans un communiqué, le Crédit mutuel, unique actionnaire du groupe, a prévenu qu'aucune ambigüité "ne doit peser ni sur l'indépendance des rédactions, ni sur l'impartialité de l'information que nos 4 millions de lecteurs lisent quotidiennement". Ebra édite le Dauphiné libéré, le Bien public, le Journal de Saône-et-Loire, le Progrès, l'Est républicain, le Républicain lorrain, Vosges Matin, l'Alsace et les Dernières nouvelles d'Alsace. Il emploie 1.400 journalistes
Vos réactions
Il n'y aucune dérive et encore moins fasciste. C'est juste des communistes qui font ce qu'ils ont toujours fait.
Si, il y a dérive fasciste quand des gens prétendent imposer leur politique par la force et la censure, comme l'a toujours fait la gauche.
Médiapart publie-t-ils aussi des articles pour dénoncer ceux qui likent des politiques de gauche ?
Lorsque les dirigeants de la CGT auront l'intelligence d'une Sarah Knafo ou Marion Maréchal, ils pourront la ramener... On en est loin ! N'auraient-ils pas peur de les entendre ?
La dérive fasciste de la CGT se fait de plus en plus pressante. Les syndiqués et ceux qui votent pour cette centrale devraient y réfléchir !
Ah il y avait lobgtemps que l'on n'avait pas parlé de Bolloré... MDR
Quand on ne sait pas quoi dire... allez, hop... Bolloré........
Laisse, il voulait dire Matthieu Pigasse
Et que dire de la police de la pensée version BOLLORE?
Ah il y avait lobgtemps que l'on n'avait pas parlé de Bolloré... MDR
Quand on ne sait pas quoi dire... allez, hop... Bolloré........
Ces rats vont jusqu'a regarder ce que vous aimez, ce que vous mangez...les gauchistes épient les autres pour ensuite les sanctionner, lâchement, en groupe.
@Anti-nemesis-64 +1
Qui a dit : "La CGT, c'est à jeter...."
Comme il avait raison...
Vivement que Lfi nous impose comment penser... On fonce droit vers une dictature.
Infernal de ne pas pouvoir avoir des opignons perso. La police de la pensée nous mène vers une dictature.
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