
Trois ministres espagnols, dont Yolanda Díaz, ministre du Travail et numéro trois du gouvernement du socialiste Pedro Sánchez, ont annoncé leur départ du réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, qualifié d'outil de "propagande (...) sans place pour le débat".
Pour Mme Díaz, issue de la coalition d'extrême gauche Sumar, X "n'est plus un outil de communication, ni un réseau social, mais un mécanisme de propagande qui utilise son algorithme pour donner la priorité à certaines idées par rapport à d'autres et ainsi influencer l'opinion publique".
Dans un dernier message publié sur son compte, elle estime qu'il "n'y a pas de place pour le débat" sur X et appelle ses abonnés à la retrouver sur d'autres réseaux comme Bluesky ou TikTok.
La ministre de la Jeunesse Sira Rego et celui de la Culture Ernest Urtasun, eux aussi membres de Sumar, ont également annoncé cesser d'utiliser X.
Pour ce dernier, le réseau social est "devenu le porte-voix d'une oligarchie d'extrême droite et de ses tentacules qui encouragent la haine et la désinformation".
Ces annonces interviennent au lendemain de l'investiture du président des Etats-Unis Donald Trump, proche d'Elon Musk. Le propriétaire de X, également patron et fondateur de Tesla, a obtenu une mission extra-gouvernementale pour couper dans les dépenses publiques américaines.
Vendredi, plusieurs associations écologistes espagnoles, dont Greenpeace Espagne, ainsi que la Conférence des recteurs des universités espagnoles (CRUE), qui regroupe les responsables de ces établissements d'enseignement supérieur, avaient déjà annoncé leur départ de X.
Vos réactions
Des gauchistes espagnols contre la liberté d'expression.
Comme pour les gaucho français, elle ne supprime pas son compte malheureusement.
Histoire de revenir sur X comme marine tondelier.
Soyez nombreux à faire la même démarche , E. Musk qui se prend pour Hitler mérite le désintérêt général....
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