09/12 11:01

Nouveau gouvernement : Après une courte trêve consacrée à Notre-Dame, Emmanuel Macron reprend ce matin ses consultations politiques à l’Elysée afin de nommer un nouveau Premier ministre

Après une courte trêve consacrée à Notre-Dame, Emmanuel Macron reprend ce matin ses consultations politiques à l’Elysée, cinq jours après la censure de Michel Barnier, afin de nommer un nouveau Premier ministre, mais de nombreux écueils demeurent. Avant l’annonciation, encore des tractations.

Le chef de l’Etat recevait tour à tour depuis 9H00 les députés indépendants du groupe Liot, puis les chefs de file communistes emmenés par Fabien Roussel, qui a déclaré au quotidien L’Humanité être « prêt à engager un dialogue » en vue notamment « d’obtenir un accord de non-censure ».

Les Ecologistes devaient suivre en fin de matinée, autour de Marine Tondelier. Trois rencontres censées durer une heure chacune, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une fumée blanche au palais présidentiel avant la fin de journée. Mais les précédents incitent à la prudence: il avait fallu 51 jours cet été au locataire de l’Elysée pour choisir Michel Barnier, et plusieurs semaines également dans le cas de ses prédécesseurs Gabriel Attal et Elisabeth Borne.

Cette fois-ci, Emmanuel Macron est pressé de trancher par son propre camp. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, plaide ainsi pour aller « rapidement » et désigner un nouveau chef de gouvernement « dans les prochaines heures ». Son calcul est simple: « additionner » les députés du « socle commun » (Renaissance, LR, MoDem, Horizons), de Liot et du parti socialiste pour obtenir une majorité absolue au Palais Bourbon. « Et donc il n’y a plus de censure possible ».

Le patron du MoDem, François Bayrou, se dit pour sa part préoccupé par « une situation que pas un citoyen français ne peut accepter de voir perdurer ou se complexifier ». Pressenti, parmi d’autres, pour Matignon, l’allié historique de M. Macron ne revendique pas le poste mais presque: « Si je peux aider à ce qu’on sorte de tout ça, je le ferai », a-t-il lancé dimanche depuis sa ville de Pau.

Offre de service accueillie par une levée de boucliers à gauche. « La ligne politique de M. Bayrou n’a pas gagné les élections législatives », a souligné Mme Tondelier sur RTL, tandis que le social-démocrate Raphaël Glucksmann a jugé sur France 2 que le centriste « enverrait le message de la continuité politique ».

Or, la gauche réclame sa part du pouvoir. « Si ce n’est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement », a averti le chef des députés socialistes Boris Vallaud sur France Inter.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de bergil
9/décembre/2024 - 16h03
babaorohm a écrit :

Lucie, Lucie, Lucie...

Lucie, Lucie c'est moi je sais,Il y a des soirs comme ça où tout...s'écroule autour de vous.Sans trop savoir pourquoi toujours

( Obispo )

Portrait de Greenday2013
9/décembre/2024 - 14h50
Fpt01 a écrit :

Tant que personne ne tentera de mettre un ou des membres du RN au pouvoir, on n’avancera pas

Les RN sont les premiers à ne pas vouloir être au pouvoir. Ils seraient obligés de bosser.

Portrait de babaorohm
9/décembre/2024 - 12h44

Lucie, Lucie, Lucie...

Portrait de Fpt01
9/décembre/2024 - 12h32 - depuis l'application mobile

Tant que personne ne tentera de mettre un ou des membres du RN au pouvoir, on n’avancera pas