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Il y aurait en France deux millions de mètres carrés de bureaux en état de "friche" et transformables en logements, selon les calculs du Consortium des bureaux en France (CBF)

Il y aurait en France deux millions de mètres carrés de bureaux en état de "friche" et transformables en logements, selon les calculs du Consortium des bureaux en France (CBF), un observatoire qui publie une évaluation des surfaces de bureaux sur tout le territoire.

En se basant sur des données publiques retraitées mathématiquement, ils estiment à 173 millions de mètres carrés la surface totale de bureaux en France, dont plus de la moitié sont loués par des propriétaires non-occupants.

Le consortium calcule que neuf millions de mètres carrés de ces bureaux à louer ne sont pas occupés et deux millions de mètres carrés sont en état de "friche", c'est-à-dire que ce sont "des immeubles de plus de 1.000 mètres carrés entièrement vides depuis plus de deux ans et sans projet", selon la définition de l'observatoire.

"Ces deux millions de mètres carrés de friches pourraient loger près de 53.000 habitants à horizon cinq ans s'ils étaient transformés en logements", affirme le CBF.

Ces immeubles de bureaux vides se situent par exemple à Nanterre, où se trouve une partie du quartier d'affaires de la Défense, dans des arrondissements centraux de Paris (VIIIe et IXe notamment), ou encore dans le centre-ville de Lille.

Le Consortium des bureaux en France a été créé par La place de l'immobilier, spécialiste des données immobilières, le promoteur Linkcity, filiale de Bouygues Construction, et Foncière de transformation immobilière, filiale du groupe Action Logement, un organisme paritaire qui gère plus de un million de logements, avec pour objectif de mieux connaître le parc de bureaux en France et d'identifier des opportunités de transformations.

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Vos réactions

Portrait de Leon48Leon
21/décembre/2024 - 10h01 - depuis l'application mobile

À Paris, il y a (et avait) des millions de m2 qui ont été (et seront) transformés en bureaux. Le prix pour loger dans la capitale est honteux et la vie de quartier disparaît d’année en année