L'ancien directeur de Sciences Po Mathias Vicherat, et sa compagne Anissa Bonnefont ont été reconnus coupables de violences conjugales par la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris, et écopent respectivement de cinq et huit mois de prison avec sursis, rapporte Le Figaro.
À l’audience le 24 octobre dernier, la réalisatrice avait assumé «pleinement» d’avoir giflé son ex-compagnon à plusieurs reprises, mais avait nié lui avoir porté des coups de poing et de pied. De son côté, Mathias Vicherat n'avait reconnu aucune des violences à l’encontre de son ex-compagne qui lui étaient reprochées - un étranglement et une fracture du poignet.
Dans ses réquisitions, le procureur avait réclamé «la même peine» à l’encontre des deux prévenus : six mois de prison avec sursis, assortis d’une interdiction d’entrer en contact pendant trois ans.
Le tribunal les a donc finalement reconnu tous les deux coupables, mais a prononcé deux peines distinctes : cinq mois de prison avec sursis pour Mathias Vicherat, huit mois de prison avec sursis pour Annissa Bonnefont.
Pour rappel, Mathias Vicherat et son ex-compagne avaient tous deux été placés en garde à vue le 3 décembre 2023, avant d’être remis en liberté le lendemain. Aucun des deux n’avait alors porté plainte.
Néanmoins, une enquête préliminaire avait été ordonnée par le parquet de Paris, justifiant leur renvoi devant le tribunal. Après la fin de la mise en retrait et la reprise des fonctions de Mathias Vicherat le 29 janvier dernier, les étudiants de Sciences Po Paris avaient rapidement mis en place un blocus demandant sa démission.
L'homme avait finalement décidé de quitter ses fonctions le 13 mars 2024, un poste qu’il occupait depuis novembre 2021.
D’après Me Louise Bouchain, l’une des avocates de Mathias Vicherat, celui-ci «conteste formellement les faits qui lui sont reprochés». Selon Me Patrick Klugman, «au cours de l’année 2023», son client aurait «subi de manière régulière des violences dans le cadre de crises de jalousie de sa compagne».
Ces «violences» auraient généré «une ITT psychologique de 30 jours», assurant que Mathias Vicherat n’a «jamais répliqué, ni verbalement, ni physiquement». «On n’a pas l’habitude, dans ces dossiers de violences conjugales, de voir un homme battu. Et pourtant, c’est la réalité de ce dossier-là», a-t-il avancé.
Mathias Vicherat souhaite aujourd’hui que «son innocence soit reconnue» et que «son honneur soit rétabli», affirment ses avocats. De son côté, Anissa Bonnefont reconnaît, elle aussi par le billet de ses avocats, avoir porté des «gifles» à son ex-compagnon, mais se dit elle-même victime d’une relation violente où elle aurait été «mise sous contrôle».
«Il lui a quand même démis l’épaule une fois, un doigt, mais il y a aussi trois strangulations et 50 jours d’ITT parce qu’il lui a arraché le poignet», a détaillé Me Sébastien Schapira.
«On interdit à cette femme sa qualité de victime, on piétine une femme qu’on a déjà frappée», a également dénoncé le deuxième avocat de la réalisatrice, Me Guillaume Barbe. Il déplore également «un retour en arrière» dans le traitement des violences faites aux femmes.
Vos réactions
les chaudasses et la coke, ça ruine une carrière.
En fait, toutes ces "élites" sont complétement tarées !
Les violences intra familiales ne toucheraient-elles que les élites ?
La coke fait des ravages dans les couples
Mettez les au trou
Au trou les tourtereaux
Encore des tarés !!
Des personnes équilibrées se respectent , s'expliquent sans en venir au main !!
si seulement ça les calme !!!
En fait, toutes ces "élites" sont complétement tarées !
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