24/10/2024 10:01

Mathias Vicherat, ancien directeur de Sciences Po, ainsi que son ex-compagne, la réalisatrice Anissa Bonnefont, comparaissent aujourd'hui pour des violences conjugales dont ils s’accusent mutuellement

Mathias Vicherat, ancien directeur de Sciences Po, ainsi que son ex-compagne, la réalisatrice Anissa Bonnefont, comparaissent aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris pour des violences conjugales dont ils s’accusent mutuellement. Il est reproché à Mathias Vicherat deux faits de violences.

Anissa Bonnefont est, quant à elle, renvoyée devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour «violences régulières» à l’égard de l’ancien directeur de Sciences Po.

Pour rappel, Mathias Vicherat et son ex-compagne avaient tous deux été placés en garde à vue le 3 décembre 2023, avant d’être remis en liberté le lendemain. Aucun des deux n’avait alors porté plainte.

Néanmoins, une enquête préliminaire avait été ordonnée par le parquet de Paris, justifiant leur renvoi devant le tribunal. Après la fin de la mise en retrait et la reprise des fonctions de Mathias Vicherat le 29 janvier dernier, les étudiants de Sciences Po Paris avaient rapidement mis en place un blocus demandant sa démission.

L'homme avait finalement décidé de quitter ses fonctions le 13 mars 2024, un poste qu’il occupait depuis novembre 2021.

D’après Me Louise Bouchain, l’une des avocates de Mathias Vicherat, celui-ci «conteste formellement les faits qui lui sont reprochés». Selon Me Patrick Klugman, «au cours de l’année 2023», son client aurait «subi de manière régulière des violences dans le cadre de crises de jalousie de sa compagne».

Ces «violences» auraient généré «une ITT psychologique de 30 jours», assurant que Mathias Vicherat n’a «jamais répliqué, ni verbalement, ni physiquement». «On n’a pas l’habitude, dans ces dossiers de violences conjugales, de voir un homme battu. Et pourtant, c’est la réalité de ce dossier-là», a-t-il avancé.

Mathias Vicherat souhaite aujourd’hui que «son innocence soit reconnue» et que «son honneur soit rétabli», affirment ses avocats. De son côté, Anissa Bonnefont reconnaît, elle aussi par le billet de ses avocats, avoir porté des «gifles» à son ex-compagnon, mais se dit elle-même victime d’une relation violente où elle aurait été «mise sous contrôle».

«Il lui a quand même démis l’épaule une fois, un doigt, mais il y a aussi trois strangulations et 50 jours d’ITT parce qu’il lui a arraché le poignet», a détaillé Me Sébastien Schapira.

«On interdit à cette femme sa qualité de victime, on piétine une femme qu’on a déjà frappée», a également dénoncé le deuxième avocat de la réalisatrice, Me Guillaume Barbe. Il déplore également «un retour en arrière» dans le traitement des violences faites aux femmes.

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Vos réactions

Portrait de djelloul
24/octobre/2024 - 11h22

le match a ete gagne aux poings    hiihihi   Par qui , on le saura dans le prochain episode

Portrait de renard08
24/octobre/2024 - 10h23

franchement ,on s'en moquesmiley