09/10 11:41

Sciences Po Paris, à nouveau bloqué ce matin par des militants pro-palestiniens qui affirment être des étudiants - A Rennes, les entrées de Science Po ont également été barricadées

11h41: Le point sur ce que l'on sait

La police est intervenue mercredi matin devant les locaux de Sciences Po Paris, bloqués brièvement par une centaine d’étudiants qui manifestaient « en soutien au peuple palestinien », a constaté l’AFP.

Depuis environ 07H30, des manifestants avaient bloqué l’accès à l’établissement avec un amas de poubelles, vélos et trottinettes. Sur une banderole attachée aux grilles d’une fenêtre de l’école, on pouvait lire: « ni oubli, ni pardon ». Un grand drapeau palestinien a également été étendu dans la rue, devant l’entrée de l’école située rue Saint-Guillaume dans le VIIe arrondissement de Paris, a constaté une journaliste de l’AFP.

L’accès à l’école a été débloqué peu avant 09H00 après l’intervention de la police, dans le calme et les cours, annulés en première partie de matinée, ont repris dès 10H00, selon la direction de Sciences Po Paris. « Nous ne pouvons rester silencieux face aux atrocités commises à Gaza », a déclaré au mégaphone un représentant du comité Palestine de Sciences Po, qui a souhaité garder l’anonymat.

« Depuis un an, je vois des images de violence horribles. Je veux que le monde entende parler de la Palestine et que ces massacres stoppent », a dit à l’AFP Alice, étudiante à Sciences Po Paris, syndiquée à l’Union étudiante. Selon elle, « il était important d’être là aujourd’hui pour montrer que la lutte continue ».

A Paris, un autre rassemblement à l’appel de syndicats étudiants est prévu mercredi à partir du 18H00 place de la Sorbonne.

A Rennes, une quarantaine d’étudiants ont bloqué mercredi matin l’accès au bâtiment de Sciences Po. L’établissement était toujours fermé à la mi-journée, selon la direction, contactée par l’AFP.

Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, avait mis en garde vendredi les présidents d’université sur leur responsabilité dans le « maintien de l’ordre » avant l’anniversaire de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Il avait invoqué « les principes de neutralité et de laïcité du service public de l’enseignement supérieur ».

Mardi, quelques petits rassemblements ont eu lieu devant Sciences Po à Paris ou Lille. A Menton, devant un autre établissement de Sciences Po, des inscriptions ont été découvertes (dont « Free Palestine, Free Lebanon ») et ont donné lieu à une plainte de la direction.

Sciences Po a été au printemps le théâtre de plusieurs mobilisations propalestiniennes ayant entraîné des interventions de la police, dans un climat politique électrique.

08h44: Sciences Po Paris est à nouveau bloqué ce matin par des soutiens à la Palestine, selon plusieurs images diffusées sur les réseaux sociaux. Même situation à Rennes où là encore des poubelles ont été installées pour bloquer les entrées de l'école. 

Par voie d’un communiqué, le Comité Palestine de Sciences Po avait invité les étudiants à se mobiliser. Le contexte de cet appel est marqué à la fois par une mobilisation nationale pour des revendications sociales et par la situation dramatique dans la bande de Gaza. En effet, les manifestations interprofessionnelles de ce jour visaient, entre autres, une augmentation des salaires et l’abrogation de la réforme des retraites.

Les étudiants ont ainsi articulé leurs revendications sociales avec un message politique fort concernant le conflit israélo-palestinien.

Les organisateurs ont évoqué leur solidarité avec le peuple palestinien face aux bombardements israéliens qui durent depuis près d’un an. « Nous ne pouvons rester silencieux face aux atrocités commises à Gaza », a déclaré un représentant du comité, rappelant les milliers de victimes civiles, en majorité des femmes et des enfants, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.

 

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Vos réactions

Portrait de nagard1
9/octobre/2024 - 15h33

Qu'ils aillent manifester ou se battre à Gaza c'est tdb !

Portrait de MICMAH458
9/octobre/2024 - 13h23

Ces amoureux de la Palestine (en France où ils ne risquent rien, bien entendu, parce que dans le pays qu'ils aiment tant serait trop dangereux pour eux, et en tout cas ils n'en ont pas le courage) feraient mieux de retourner à leurs chères études.  Au vu des conneries et des erreurs qu'ils débitent, ces futures "élites" ne sont pas près de décrocher un boulot.  J'invite d'ailleurs tous les employeurs à bien repérer ces politisés fouteurs de merde, et les exclure de leurs prochains recrutements.

Portrait de kylun2004
9/octobre/2024 - 10h47
Kiwi75 a écrit :

Je pensais qu'un étudiant de science po... futur élite de notre nation, connaissait la véritable signification du mot "génocide"... Marteler un mot n'en fait pas une vérité.Il faut fermer cette école de terroristes, ou avoir la volonté d'éradiquer ce cancer !

exactement, qu'ils ouvrent un livre d'histoire avant de raconter des conneries, ca fait 2000 ans que les juifs se font taper sur la gueule, et quand ils ripostent, les arabes de services et leur toutou endoctrines vont manifester.

bande de debilos

 

Portrait de babaorohm
9/octobre/2024 - 10h40

Je les encourage vivement à aller en Palestine ou au Liban aider les Palestiniens.

Portrait de babaorohm
9/octobre/2024 - 10h39

Je les encourage vivement à aller en Palestine ou au Liban aider les Palestiniens.

Portrait de Nini6
9/octobre/2024 - 09h59 - depuis l'application mobile

Sciences POubelle !!!

Portrait de Kiwi75
9/octobre/2024 - 09h41

Je pensais qu'un étudiant de science po... futur élite de notre nation, connaissait la véritable signification du mot "génocide"... Marteler un mot n'en fait pas une vérité.Il faut fermer cette école de terroristes, ou avoir la volonté d'éradiquer ce cancer !

Portrait de chipie10
9/octobre/2024 - 09h34

Je croyais que les étudiants étudiaient. Quelle naïveté de ma part!