02/10/2024 14:31

La cour d’appel de Paris a rejeté les recours de six militaires mis en examen pour non-assistance à personne en danger après la mort de 27 personnes migrantes dans la Manche en 2021

La cour d’appel de Paris a rejeté mercredi les recours de six militaires mis en examen pour non-assistance à personne en danger après la mort de 27 personnes migrantes dans la Manche en 2021, a appris l’AFP de source judiciaire.

Des requêtes en nullité avaient été déposées par cinq militaires du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris Nez (Cross, Pas-de-Calais) et la commandante du patrouilleur Flamant de la marine française, chargé de secourir des embarcations de migrants.

Ces militaires estimaient que l’affaire instruite à la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco) de Paris devrait être disjointe avec leur volet d’un côté et de l’autre celui des passeurs. Ils demandaient en outre l’annulation de nombreux actes d’enquête, notamment leurs auditions ayant conduit à leurs mises en examen, et que les investigations les concernant soient suivies par le juge aux affaires militaires de Lille.

« La cour a dit n’y avoir lieu à l’annulation des pièces de procédure et qu’il sera fait retour du dossier au juge d’instruction saisi pour poursuite de l’information » à Paris, a précisé la source judiciaire, qui confirmait une source proche du dossier. La chambre de l’instruction a suivi les réquisitions du parquet général qui, selon la source proche du dossier, avait exigé qu’une enquête unique subsiste.

Pour l’avocat général, les décès doivent être appréhendés comme une suite de comportements des passeurs et des militaires. « Nous allons immédiatement recommander à notre client de former un pourvoi pour que la chambre criminelle puisse trancher cette question fondamentale », ont réagi auprès de l’AFP Mes Sébastien Schapira et Stanislas Lequette, qui défendent l’un des militaires.

La décision de la chambre de l’instruction « est une très heureuse nouvelle », a réagi Me Emmanuel Daoud, représentant l’une des 19 parties civiles. « Il est regrettable que le ministère de la Défense ait cru devoir ainsi jouer la montre afin de tenter de multiplier les embûches procédurales et de gagner du temps ».

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Vos réactions

Portrait de Bdhy
2/octobre/2024 - 16h08

La cour d'appel de Paris est phagocyté par la gauche et l'extrême gauche !

Soutien à nos forces de l'ordre et nos militaires qui donnent leurs vies pour nous protéger.

Portrait de Amandecroquante
2/octobre/2024 - 15h22

C’est la même chose si un cambrioleur rentre chez vous, tombe dans vos escaliers et qu’il vous attaque en justice…

Les militaires devraient nous protéger plutôt que secourir des personnes dont les intentions ne sont pas connus

Portrait de Mme Boudin
2/octobre/2024 - 15h12

Au secour! Au violeur !