
18h07: Emmanuel Macron appelle "tous les groupes politiques" à "aider" Michel Barnier à former un gouvernement, alors que la liste proposée suscite encore des tiraillements dans le camp présidentiel, le MoDem hésitant à entrer dans une équipe marqué à droite.
"Il est important que tous les groupes politiques, avec engagement, sens des responsabilités, aident (Michel Barnier) à former un gouvernement", a déclaré le président en marge d'une visite à Chartres. "Il faut que tout le monde l'aide à réussir parce que c'est l'intérêt collectif". Michel Barnier compose son équipe "avec beaucoup d'engagement et pleine liberté".
17h08: Matignon a "l'ambition de présenter un gouvernement dans la journée de demain", annonce l'entourage du Premier ministre à franceinfo. "L'objectif est de finaliser et de soumettre au président de la République les derniers ajustements d'ici à ce soir ou demain", ajoute l'entourage de Michel Barnier. "On touche au bout", précise la source. On ignore encore si cela se traduira par la validation de la liste par l'Elysée ou l'annonce des nominations.
16h30: Un cadre d'Horizons, le parti d'Edouard Philippe, indique à FranceInfo que les négociations autour de la composition du gouvernement sont compliquées. "Nous n'avons pas été considérés pour le nombre de postes", assure-t-il, tout en pointant le côté "presque" provocateur de Michel Barnier qui est allé chercher des profils conservateurs. "C'est le retour de la droite Trocadéro, de la droite la plus conservatrice", assure-t-il
13h29: Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier s’apprête à présenter « avant dimanche » aux Français la composition de son gouvernement, même si de « derniers ajustements » étaient en cours, le MoDem hésitant à entrer dans une équipe marquée à droite avec notamment Bruno Retailleau à l’Intérieur.
Le gouvernement ne sera pas annoncé vendredi car de « derniers ajustements » sur sa composition sont encore en cours, a annoncé Matignon à la mi-journée. Après avoir réuni jeudi les chefs des différentes formations pouvant entrer au gouvernement, le Premier ministre a soumis jeudi soir une liste de 38 ministres au président de la République Emmanuel Macron.
Puis Matignon a fait savoir que le gouvernement serait présenté « avant dimanche » dans l’attente du feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à la nomination des futurs ministres. Selon le schéma rapporté par Gabriel Attal à ses troupes, le gouvernement Barnier devrait comprendre 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR).
Parmi les trois ministres issus de la droite figure Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, qui devrait être nommé au ministère de l’Intérieur. Mais la nomination de cette figure du camp conservateur, très à droite sur l’immigration, crispait fortement au MoDem.
Une réunion des députés du parti était en cours vendredi midi autour de François Bayrou pour trancher leur participation au gouvernement, selon plusieurs sources centristes.
Sur X, l’ancien député centriste Jean-Louis Bourlanges a « adjuré » ses amis à « surmonter leurs réserves » car « la situation politique, financière et internationale du pays est trop sérieuse ». Autre difficulté pour le bloc central, la sénatrice LR Laurence Garnier, pressentie pour la Famille, est vivement critiquée pour ses positions contre le mariage homosexuel et contre la constitutionnalisation de l’IVG.
« Après tout le travail que nous avons accompli sur le plan sociétal, Laurence Garnier et Bruno Retailleau au gouvernement, c’est NON ! », a réagi sur X le macroniste Ludovic Mendes. La gauche s’indignait également du choix des ministres LR.
« Cela va être le gouvernement de la Manif pour Tous », a dénoncé sur TF1 la cheffe des députés LFI Mathilde Panot. « Pourquoi y a-t-il eu une dissolution si c’est pour avoir à peu près les mêmes, plus à droite encore ? », s’est demandé l’ancien président socialiste François Hollande.
Bruno Retailleau remplacerait Gérald Darmamin, qui a acté son départ vendredi matin par un message de remerciements aux agents de son ministère. Laurent Wauquiez, le patron des députés LR qui nourrit des ambitions élyséennes pour 2027, avait pris les devants jeudi en annonçant qu’il renonçait à entrer au gouvernement après avoir refusé le poste de ministre des Finances.
Du côté des macronistes, le ministre MoDem (centre) démissionnaire des Affaires européennes Jean-Noël Barrot va être proposé pour les Affaires étrangères, tandis que le ministre des Armées Sébastien Lecornu devrait être reconduit.
12h24: Le gouvernement de Michel Barnier ne sera pas annoncé aujourd'hui, annonce Matignon. De "derniers ajustements" sont en cours avant la nomination.
Même si sa composition ne semble pas encore totalement stabilisée, le gouvernement devrait comprendre 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons ou encore un du parti centriste UDI.
11h13: Le point sur ce que l'on sait
Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier s’apprête à présenter aux Français la composition de son gouvernement, qui devrait compter 38 membres, malgré de premières polémiques sur le positionnement très à droite de certains ministres.
Issu des rangs des Républicains, Michel Barnier a fait jeudi un pas important dans la difficile élaboration de son exécutif, qui ne dispose pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale, en se rendant dans la soirée à l’Elysée pour soumettre sa liste au président de la République Emmanuel Macron.
Un échange « constructif » d’une cinquantaine de minutes où le Premier ministre a présenté « l’architecture et la composition de son gouvernement qui respecte les équilibres » entre les différentes formations qui le constitueront, a indiqué Matignon. Le président, qui avait eu mardi un déjeuner tendu avec son chef du gouvernement, selon plusieurs sources, l’a raccompagné en lui disant « merci beaucoup, à demain ».
« En tout cas, il ne récuse aucun nom », a précisé un proche du chef de l’Etat à l’AFP. Selon Matignon, l’exécutif devrait être présenté avant dimanche, « au regard des vérifications déontologiques habituelles », en d’autres termes le feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à la nomination des futurs ministres.
Le gouvernement devrait comprendre 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons ou encore un du parti centriste UDI.
Parmi les trois ministres issus de la droite figure Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, qui devrait être nommé au ministère de l’Intérieur, ont indiqué plusieurs sources de la droite et du bloc central.
10h13: Donnant un sérieux coup d’accélérateur pour former son équipe, le Premier ministre a réuni jeudi à Matignon les dirigeants des formations qui devaient y participer, avec l’intention de mettre fin aux tensions qui ont émergé ces derniers jours. Selon plusieurs participants, il affirmé qu’il n’augmenterait pas les impôts pour les classes moyennes, une décision qui a satisfait Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, qui avait fixé cette condition pour la participation de son parti au gouvernement.
Selon un communiqué de ses services, Michel Barnier a affirmé qu’il entendait « améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l’école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l’immigration et faire progresser l’intégration ».
Il souhaite aussi « encourager (les) entreprises et (les) agriculteurs et conforter l’attractivité économique de la France, maîtriser (les) finances publiques et réduire la dette écologique ». Le Premier ministre a affirmé mercredi avoir découvert une « situation budgétaire très grave ».
La France fait, avec plusieurs autres pays membres de l’Union européenne, l’objet d’une procédure européenne pour déficits excessifs. Le temps presse côté budget, dont le calendrier a été retardé par la dissolution de l’Assemblée nationale (la chambre basse du Parlement) en juin et la nomination très tardive d’un nouveau Premier ministre.
09h30: Emmanuel Macron a demandé à Michel Barnier de retirer Laurence Garnier, pressentie pour devenir nouvelle ministre des Familles, critiquée pour ses positions sur la Manif pour tous. (BFM). "Les positions de Garnier sont aux antipodes de ce qui a été défendu par les précédentes équipes", explique un ancien ministre.
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08h22: Gérald Darmanin ne sera pas dans la future équipe de Michel Barnier. Sur X, le ministre démissionnaire de l'Intérieur confirme son départ et vient de publier un long message dans lequel il "remercie profondément" tous "les agents du ministère de l'Intérieur".
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07h38: Eric Coquerel (LFI), président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale et député Nouveau Front populaire, affirme sur franceinfo que le futur gouvernement de Michel Barnier est "réactionnaire, néolibéral" et "composé de perdants". "J'ai bien peur qu'ils accentuent le côté réactionnaire de leur politique pour essayer d'avoir les mannes du Rassemblement national", dit-il.
06h11: Tout peut encore basculer jusqu'à la dernière seconde mais on commence enfin à y voir beaucoup plus clair sur le gouvernement qui devrait être annoncé avant dimanche soir. Première surprise, Michel Barnier serait parvenu à faire un gouvernement avec 38 noms.
Deuxième événement, le refus de Laurent Wauquiez qui a refusé de participer au gouvernement. "Depuis le début, j'ai dit qu'entrer au gouvernement n'était pas mon obsession. J'avais dit que j'irais uniquement si je pouvais être utile au ministère de l'Intérieur. Michel Barnier m'a proposé Bercy, et j'ai donc décliné pour rester à la tête du groupe", a déclaré l'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devant les membres de son groupe à l'Assemblée nationale.
Troisième surprise, pas de nom dans l'immédiat pour le ministère de l'Economie, ni pour le Ministère de la Justice Voici donc les noms, selon une synthèse des infos publiées dans la presse se vendredi matin.
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Rumeurs sur le nouveau gouvernement
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Porte-parole: Maud Bregeon
Intérieur: Bruno Retailleau
Culture et Communication : Rachida Dati (Reconduite)
Budget: Mathieu Lefevre
Armées: Sébastien Lecornu (Reconduit)
Travail: Astrid Panosyan
Santé: Geneviève Darrieussecq
Affaires étrangères: Jean-Noël Barrot
Agriculture: Annie Genevard
Outre-mer: François-Noël Buffet
Enseignement supérieur: Patrick Hetzel
Territoires: Catherine Vautrin
Laïcité et Discriminations: Othman Nasrou
Défense: Jean-Louis Thieriot
Ecologie : Agnès Pannier-Runacher (Déplacée)
Enfance, Jeunesse et Familles: Laurence Garnier
Commerce extérieur et tourisme: Sophie Primas
Affaires européennes: Benjamin Haddad
Vos réactions
La DEMOCRATIE !!!!!!!!!!!!!!
Il faut mettre proportionnellement des ministres des différents partis sans oublier le Front populaire et le RN : c'est logique !!!!!!
Les Français ont votés et veulent le changement
TRES INQUIET POUR NOTRE PAYS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La proportionnelle ne marchera pas mieux, il y aura une instabilité soit gouvernementale soit institutionnelle. Sous la 3° et 4° république, certains ministres de petits partis étaient quasiment ministre à vie, alors que d'autres étaient virés en 1 semaine.
Personnellement je serais pour une dose de proportionnelle, un nombre de députés élus sur 2 tours dans chaque département (le même nombre partout, entre 2 et 4 députés) et le reste à la proportionnelle mais sur les résultats du premier tour, parce qu'en France on choisit au premier tour, et on élimine au second (contrairement au NFP qui préférerait sur le second tour).
Bruno Le Maire.
Vite.
On t’as reconnu poufy !!!
Mdr elle est recalée car ses positions sont aux antipodes de l'ancienne équipe..... ben justement, si c'est pour aller dans le même sens c'est pas la peine de faire des élections... en somme c'est macron qui tire les ficelles du pantin
macron qui est, lui-même, le pantin des institutions européennes, il faut le dire et le répéter.
Mdr elle est recalée car ses positions sont aux antipodes de l'ancienne équipe..... ben justement, si c'est pour aller dans le même sens c'est pas la peine de faire des élections... en somme c'est macron qui tire les ficelles du pantin
C'est un minimum
Si le sieur Macron refuse Laurence Garnier pour ses propos homophobes, il faut refuser aussi Rachida Dati (merci Sarkozy) pour ses propos outranciers sur Macron
Les membres des LR ne devraient pas céder, même s'il faut envisager de quitter le gouvernement. Ils ne sont pas tenus de soumettre aux pressions du lobby gay
On nous raconte souvent que les politiques sont l’élite, qu’ils sont les visionnaires…
On a bien la preuve qu’ils s’accrochent juste à un bout de rocher sous la tempete. Comme des bulots…
Mais pas de soucis car le jour où tout va peter ils seront du côté du peuple, et le peuple oubliera, comme ils ont regardé Attal et ses copains faire croire qu’il était dans l’opposition pendant la constitution du gouvernement.
En tout cas une preuve de plus que Barnier n’est pas du tout gaulliste
@Amandecroquante Parce que ce n'était pas flagrant avec l'appel à voter contre le RN? Ils ne cherchaient pas à sauver la France mais à garder leurs privilèges car c'était certain que la France n'aurait pas de majorité, diviser pour mieux régner.
Et comme ça ils nous ont refait le coup du traité européen "on vous a compris donc on change tout en gardant les mêmes"
Quand Dati disait du gouvernement, il y a 3 ans, je cite : "LREM de macron, c'est quoi ? Des traîtres de gauche + des traîtres de droite". On voit que macron n'est pas rancunier (ou qu'il n'a pas le choix), puisqu'il accepte de reconduire dati à la Culture. Par contre, Laurence Garnier qui a osé critiquer, cela ne passe pas... Quand on n'est pas dans les petits papiers du petit roitelet (redondance voulue), c'est en effet beaucoup plus difficile d'exister.
On nous raconte souvent que les politiques sont l’élite, qu’ils sont les visionnaires…
On a bien la preuve qu’ils s’accrochent juste à un bout de rocher sous la tempete. Comme des bulots…
Mais pas de soucis car le jour où tout va peter ils seront du côté du peuple, et le peuple oubliera, comme ils ont regardé Attal et ses copains faire croire qu’il était dans l’opposition pendant la constitution du gouvernement.
En tout cas une preuve de plus que Barnier n’est pas du tout gaulliste
Que viennent faire ces ministres du précédent gouvernement rejetés par les français dans les urnes ? la révolte couve, agriculteurs et autres, la rentrée va être chaude...
Les poules des agriculteurs couvent, quant à la révolte...
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