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Accusé par le rappeur Gims de harcèlement, Booba réagit et estime que cela "remet en cause sa liberté artistique qui est désormais menacée"

15h16: Le rappeur Booba, visé par une enquête pour cyberharcèlement et harcèlement moral au préjudice de Gims et de sa compagne, réfute "toute accusation" et s'inquiète pour "la libre expression artistique", ont indiqué jeudi ses avocats, sollicités par l'AFP.

"On découvre l'existence de cette procédure dans la presse", ont réagi Mes Gilles Vercken et Marie Roumiantseva. "Booba réfute toute accusation de harcèlement et réserve ses explications à la justice", ont-ils assuré.

"On remarque qu'une partie des faits dénoncés portent sur son titre +Dolce Camara+, qui relève de la libre expression artistique de Booba", ont-ils souligné.

"Il serait inquiétant pour l'avenir de l'Etat de droit que des créations artistiques puissent faire l'objet de poursuites pénales, de surcroît du chef de harcèlement moral", ont-ils prévenu.

La figure du hip hop Gims et sa compagne surnommée Demdem ont déposé plainte pour harcèlement moral et cyberharcèlement, accusant Booba de "s'attaquer" à eux "depuis six ans", "encouragé" par "un nombre absolument impressionnant de ses admirateurs", créant "une situation effroyable de cyberharcèlement".

Leur plainte a donné lieu à l'ouverture d'une enquête, confiée mardi à la la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

D'après les plaignants, citant de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, il y a des attaques contre le "physique" de Gims, Booba relayant des photos de l'intéressé sans ses lunettes qu'il porte constamment.

Dans un autre message, Booba aurait écrit "Tu ressemble (sic) à une croquette pour chat sale sorcier".

"Dolce Camara", l'un des derniers morceaux de Booba, serait d'après la plainte le "point culminant" du harcèlement.

Dans ce morceau chanté avec SDM, Booba dit notamment: "On les aime fraîches, bien michtos (ndlr: en argot, une femme qui serait attirée par l'argent), qui savent accueillir comme Demdem".

Dans un entretien au Parisien publié dimanche, Booba salue le succès de ce "morceau de pur rap (...) avec un règlement de compte où j'attaque la femme de Gims, qui a insulté ma fille".

Booba est déjà mis en examen pour cyberharcèlement dans une autre procédure, au préjudice de Magali Berdah, ancienne papesse des influenceurs. Là aussi, il réfute les accusations.

12h26: Une enquête est ouverte à Paris après une plainte déposée par le rappeur Gims et sa compagne visant une autre figure du milieu, Booba, pour harcèlement moral et cyberharcèlement, a indiqué jeudi le parquet, sollicité par l’AFP. La Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a été saisie des investigations, précise le ministère public.

D’après des éléments dont l’AFP a eu connaissance, Gims ainsi que sa compagne, surnommée Demdem, accusent Booba, dans cette plainte déposée le 26 août, de « s’attaquer » à eux « depuis six ans », « encouragé » par « un nombre absolument impressionnant de ses admirateurs », créant « une situation effroyable de cyberharcèlement ».

Sollicité par l’AFP sur cette plainte, leur avocat, Me David-Olivier Kaminski, a indiqué qu’« il est grand temps que ce harcèlement toxique cesse. Harceler, ce n’est pas dire ce qu’on pense, c’est commettre une infraction pénale et un jour en répondre devant la justice. »

D’après les plaignants, qui citent de nombreux messages attribués à Booba sur les réseaux sociaux, il y a des attaques contre le « physique » de Gims, Booba relayant des photos de l’intéressé sans ses lunettes qu’il porte constamment. Dans un autre message, Booba aurait écrit « Tu ressemble (sic) à une croquette pour chat sale sorcier ». Les plaignants évoquent aussi de nombreuses attaques contre Demdem.

L’un des derniers morceaux de Booba, Dolce Camara, est visé par la plainte comme « point culminant » du harcèlement que subirait le couple. Dans ce morceau chanté avec SDM, Booba dit notamment : « On les aime fraîches, bien michtos (ndlr: en argot, une femme qui serait attirée par l’argent), qui savent accueillir comme Demdem ».

Dans un entretien au Parisien publié dimanche, Booba salue le succès de ce « morceau de pur rap (...) avec un règlement de compte où j’attaque la femme de Gims, qui a insulté ma fille ». Dans d’autres messages, le « Duc » de Boulogne aurait qualifié Demdem de « pondeuse », l’aurait assimilée à « une catin » ou l’aurait présentée « en sous-vêtement dans un contexte et un décor particulièrement sexualisé ».

Enfin, les plaignants dénoncent un supposé message privé qu’aurait adressé Booba à Demdem avec écrit : « Passe le salam à ton fils de pute de mari ». Pour les plaignants, « les actes de harcèlement et cyberharcèlement perpétrés par M. Elie Yaffa, alias Booba, ont vocation à être reproduits à grande échelle par les millions de personnes qui le suivent actuellement sur les réseaux sociaux ».

D’après eux, ce cyberharcèlement, un « cauchemar médiatique », aurait aussi « entraîné une perte conséquente de revenus tirés de leur image » ainsi que « la dégradation du quotidien de leurs enfants ».

Le 2 octobre 2023, Booba a été mis en examen à Paris pour harcèlement moral en ligne aggravé à l’encontre de Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events spécialisée dans les influenceurs. La source proche du dossier a indiqué que Gims et Demdem ont également déposé récemment plainte contre Booba pour injure et diffamation.

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Vos réactions

Portrait de Picapel
19/septembre/2024 - 18h23

qu'ils nous foutent la paix avec leur pseudo talent !

ils ont des problèmes de riches dont tout le monde se contrefout !

restez chacun dans vos paradis fiscaux et arrêtez de polluer le milieu de la musique française par votre bruit insupportable

Portrait de bergil
19/septembre/2024 - 17h12

" expression artistique" laissez moi rire !