JO - Alors que la polémique enfle à travers le monde, le Premier ministre Gabriel Attal persiste et signe: "La cérémonie d'ouverture a fait la fierté de la France" - Regardez

Cet après-midi, quelques heures après une rencontre avec ses ministres pour faire le point sur les Jeux Olympiques de Paris, le Premier ministre Gabriel Attal a répondu à quelques questions des journalistes. Face à eux, il a persisté et signé concernant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, qui s'est tenue vendredi soir. Une cérémonie qui fait polémique depuis près d'une semaine.

"Un événement comme celui-ci crée des débats. Il y a toujours une forme de subjectivité dans un tableau artistique. Chacun peut avoir un point de vue sur cette cérémonie", a déclaré Gabriel Attal depuis l'hôtel de Matignon. Avant d'évoquer son point de vue.

"Je pense que cette cérémonie d'ouverture a fait la fierté de la France. C'était magnifique, courageux, ambitieux, audacieux à certains points de vue. Pour moi, ça restera un grand moment de fierté".

La grande majorité des médias français avait qualifié la cérémonie de fantastique, unique, ou encore "d'un moment que le monde entier" admirait et applaudissait. Pourtant, 5 jours après, la cérémonie d'ouverture des JO de Paris est toujours sous le feu des critiques à travers le monde, de Donald Trump qui l'a qualifiée de "honte" à Recep Tayyip Erdogan condamnant "l'immoralité commise contre le monde chrétien".

La polémique a commencé alors même que le show n'était pas encore terminé, des voix à droite s'indignant d'une cérémonie "woke", avec une vision qui "cherche à ridiculiser les Chrétiens", à l'instar de Marion Maréchal ou de l'Italien Matteo Salvini. L'épiscopat français a déploré "l'outrance et la provocation" de certains passages d'une cérémonie qui "a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme".

Younan Hano, archevêque syriaque catholique de Mossoul, a critiqué une "insulte à la religion mais aussi à l'humanité", appelant les chrétiens d'Irak à jeûner en réaction. L'Eglise chrétienne orthodoxe bulgare, traditionnellement proche de la Russie, a dénoncé un spectacle "qui a troublé et insulté le monde chrétien (...) indépendamment des motifs déclarés des organisateurs".

L'Eglise orthodoxe roumaine a elle réagi sur Facebook, par la voix de son porte-parole Adrian Agachi, déplorant qu'un événement de cette "ampleur" serve de "publicité de l'idéologie woke" Pour sa part, Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite basée en Egypte, a condamné dans un communiqué "les scènes d'irrespect envers le Christ" et "de promotion de l'homosexualité".