
Le gouvernement est prêt à activer des dispositifs d’aides exceptionnelles aux céréaliers si les moissons se révèlent vraiment mauvaises, comme le suggèrent les premières estimations, a indiqué le ministre de l’Agriculture, à qui le premier syndicat agricole FNSEA donne dix jours pour apporter des réponses.
Entre des pluies abondantes depuis l’automne dernier qui ont souvent retardé ou empêché les semis, et le manque d’ensoleillement qui affecte les rendements, la production céréalière pourrait baisser de « 10 % à 20 % » par rapport à l’an dernier, un phénomène qui est « national », a déclare Marc Fesneau lors d’un déplacement sur une exploitation à Sainville en Eure-et-Loir.
Les agriculteurs présents ont évoqué des situations très disparates, avec des pertes allant jusqu’à 50 % dans certaines zones. « Pour le blé tendre, on est habituellement autour 36 millions de tonnes, certains évoquent 28, 27 voire 26 millions de tonnes pour cette année, c’est une baisse colossale », a souligné Éric Thirouin, président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB). Mais il faut attendre la fin des moissons, perturbées depuis début juillet par des pluies intermittentes, pour avoir une idée globale.
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