camille combal 10h19: Au Figaro, une source policière indique que d'après la relecture des caméras de surveillance, l'individu suivait les militaires depuis «quelques instants».
Egalement, selon les premières investigations, le suspect se dit chrétien et aurait crié «Dieu est grand» en français lors de l'agression qui s'est déroulée peu avant 22 heures. Il dit avoir agi «parce que les militaires tuent des gens dans son pays.»
10h18: L'homme soupçonné d'avoir blessé au couteau un militaire de l'opération Sentinelle gare de l'Est à Paris lundi soir a été admis en soins psychiatriques, a-t-on appris mardi de source policière.
Il a été placé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) mardi matin, a précisé cette source.
Le suspect, âgé de 40 ans, né en République démocratique du Congo et de nationalité française, a très vite été interpellé lundi soir par les autres soldats présents et le militaire blessé a été "évacué conscient vers l'hôpital", avait détaillé une autre source policière après les faits.
L'homme était déjà connu dans une affaire de meurtre, pour lequel il avait été déclaré pénalement irresponsable du fait de ses troubles psychiatriques.
Le militaire blessé était mardi matin toujours en observation à l’hôpital, où il devrait rester 48 heures, mais son état ne suscite pas d’inquiétude, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'état-major, le colonel Guillaume Vernet.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "tentative de meurtre" et saisi le deuxième district de la police judiciaire parisienne.
"Les circonstances et motivation de l'agression font actuellement l'objet d'investigations", a précisé le parquet lundi soir.
Le mis en cause est déjà connu de la justice, notamment pour un meurtre commis en 2018, affaire pour laquelle il avait été interné en psychiatrie.
Il avait à l'époque mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans à la station RER Châtelet-les-Halles, en plein coeur de Paris.
Il a par la suite été déclaré irresponsable pénalement en raison d'une abolition du discernement et n'avait donc pas été jugé, selon une décision consultée par l'AFP.
Selon cet arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, datée de 2020, une expertise psychiatrique avait conclu qu'il était atteint d'une "probable maladie schizophrénique évolutive depuis plusieurs années sans prise en charge médicale jusqu'à actuellement".
L'homme, naturalisé français en 2006, selon l'une des sources policières, a également été condamné à deux reprises pour violences sur conjoint.
10h09: Le point sur ce que l'on sait
Un militaire français participant à une patrouille antiterroriste a été blessé par un homme armé d'un couteau à la Gare de l'Est à Paris, et le suspect a été interpellé, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Cette agression intervient à moins de deux semaines de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août). L'assaillant, âgé de 40 ans, est déjà connu de la justice pour un meurtre commis en 2018, affaire pour laquelle il avait été interné en psychiatrie, ont indiqué à l'AFP des sources policières. Cet homme, né en République démocratique du Congo, est de nationalité française, selon l'une de ces sources. Selon les premiers éléments, il "se dit chrétien et aurait crié +Dieu est grand+ en français" lors de l'agression, a précisé une autre source policière. Il dit avoir agi "parce que les militaires tuent des gens dans son pays", a ajouté cette source. Le pronostic vital du militaire "n'est pas engagé", a précisé M. Darmanin sur X. Le soldat a été blessé à l'épaule, a précisé une source policière à l'AFP. "Pensées au militaire blessé ce soir à Gare de l'Est, déployé dans le cadre de l'opération Sentinelle", a écrit sur X le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
"Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français", a-t-il ajouté. L'opération Sentinelle a été lancée en 2015 après l'attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo dans la capitale française. Les patrouilles de soldats, lourdement armés, font depuis partie du quotidien des Parisiens. En février 2017, un Egyptien avait attaqué à la machette des militaires de l'opération Sentinelle en faction au Carrousel du Louvre, tout près du musée du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar".
08h15: Le ministre des Armées Sébastien Lecornu va se rendre aujourd'hui, après le Conseil des ministres, à l'hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine) pour être aux côtés du militaire de l'opération Sentinelle agressé hier soir au couteau, gare de l'Est, à Paris, a appris franceinfo auprès du cabinet du ministre.
06h55: À moins de deux semaines de l'ouverture des JO de Paris, un militaire de l'opération Sentinelle a été blessé d'un coup de couteau gare de l'Est lundi 15 juillet par un homme déjà connu dans une affaire de meurtre, pour lequel il avait été déclaré pénalement irresponsable du fait de ses troubles psychiatriques. Le pronostic vital du militaire "n'est pas engagé", a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X.
Peu avant 22 h, le suspect, un homme âgé de 40 ans né en République démocratique du Congo et de nationalité française, a porté un coup de couteau "entre les deux omoplates" du militaire qui patrouillait, a indiqué à l'AFP une source policière. Le suspect a très vite été interpellé par les autres soldats présents et le militaire blessé a été "évacué conscient vers l'hôpital", a détaillé cette source.
Après les faits, un périmètre de sécurité a été mis en place sur un des côtés de la gare de l'Est, a constaté une journaliste de l'AFP. À l'intérieur comme à l'extérieur du bâtiment, l'ambiance était calme, les rares passants jetant seulement un regard curieux vers les véhicules de police et de gendarmerie, encore présents vers minuit, selon la même journaliste. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "tentative de meurtre" et saisi le deuxième district de la police judiciaire parisienne. Le parquet national antiterroriste n'a pas été saisi des faits à ce stade.
"Les circonstances et motivation de l'agression font actuellement l'objet d'investigations", a précisé le parquet, ajoutant que le suspect avait été placé en garde à vue. Selon les premiers éléments, l'agresseur "se dit chrétien et aurait crié 'Dieu est grand' en français" lors de l'agression, a détaillé à l'AFP la source policière. Il dit avoir agi "parce que les militaires tuent des gens dans son pays", a ajouté cette source.
Cet homme est déjà connu de la justice, notamment pour un meurtre commis en 2018, affaire pour laquelle il avait été interné en psychiatrie, ont dit à l'AFP deux sources policières. Il avait à l'époque mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans à la station RER Châtelet-les-Halles, en plein cœur de Paris. I
l avait alors été déclaré irresponsable pénalement en raison d'une abolition du discernement et n'avait donc pas été jugé, selon une décision consultée par l'AFP.
Selon cette décision, datée de 2020, une expertise psychiatrique avait conclu qu'il était atteint d'une "probable maladie schizophrénique évolutive depuis plusieurs années sans prise en charge médicale jusqu'à actuellement". L'homme, naturalisé français en 2006, selon l'une des sources policières, a également été condamné à deux reprises pour violences sur conjoint.
Vos réactions
Pourquoi n a t il pas été abattu ?
Car ils n'ont AUCUN droit de tirer... comme pour le Bataclan, ils observent mais n'interviennent pas.
C'est "dissuasif" seulement.
Jusque quand va-t-on tolérer l'impunité des juges et des "experts" qui remettent en liberté ce genre de bêtes sauvages ?
Vous êtes un assassin psychopathe misogyne complètement cinglé ?
Très bien ! On vous "naturalise" tout de suite ! Soyez le bienvenu ! Et eclatez vous bien !
C'est très exactement ça la France, pays des Droits, de la Liberté, mais aussi du laxisme et de la naïveté. Et pour reprendre vos derniers mots, les Juges et autres "experts" donnent ainsi un billet de sortie à ces dangereux fous pour allez éclater les autres.
Donc le mec tue quelqu'un en 2018, et se balade tranquillement avec un couteau quelques années plus tard ! Tout va bien, tout est normal...
Donc, ce congolais condamné deux fois pour violences et, curieusement, pas condamné pour meurtre, circule dans Paris en totale liberté ? J'aimerais bien avoir l'avis du Juge et de l'expert psychiatrique qui se sont penchés sur le cas de cet individu, pour ensuite décider en toute connaissance de causes qu'il n'était ni condamnable ni dangereux pour la société.
Si il déclare avoir agit car les militaires tuaient des gens dans son pays, il faut peut-être faire preuve de bonté et l’aider à y retourner? Cela ne doit pas l’aider de vivre dans un pays qu’il semble haïr. Et comme il semble avoir la chance et le privilège d’avoir la double nationalité autant choisir pour son bien!
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