Cyril Hanouna répond à la mise en demeure de l'Arcom à Europe 1 : "Il y a un acharnement contre moi ! Ils essaient de nous faire fermer notre clapet ! Quand on voit ce que fait Inter..."

Ce vendredi, Cyril Hanouna a réagi en direct pour sa dernière émission en direct sur Europe 1 après la mise en demeure adressée par l'Arcom à la station pour manque de "mesure" et "d'honnêteté" dans son émission "On marche sur la tête". 

"Nous sommes le 28 juin et hier, 27 juin, nous avons été mis en demeure. On va expliquer ce que c'est une mise en demeure de l'Arcom. Alors il y a plusieurs échelons, il y a le premier échelon, c'est une mise en garde, ça veut dire "attention les gars on vous écoute". Après il y a la mise en demeure, c'est "attention on vous écoute on n'est pas contents". Après il y a les amendes, que je connais bien. D'habitude, c'est souvent le stade 3 direct. Là, c'est "attention on n'est pas contents".

Avant d'ajouter: "Mais étant donné que c'est ma dernière aujourd'hui, ils vont partir tranquillement en vacances". Et de regretter le "deux poids, deux mesures".

Le journaliste politique Gauthier Le Bret, qui officie également sur Cnews, a de son côté expliqué: "Ils reprochent plusieurs choses. Déjà, ils ont fait une liste des invités et ils expliquent qu'on a invité plus de candidats ou de représentants de l'extrême droite que de la gauche." 

Et de poursuivre: "Alors il y a une raison aussi simple, on envoie des invitations tous les jours et les invitations restent parfois sans réponse. Léon Deffontaines est venu deux fois, on a un député PS sortant qui est venu également. Evidemment, dans le camp de la majorité, on a eu des gros noms, Gérald Darmanin, Rachida Dati, Sylvain Maillard, Karl Olive..."

"Après, ils disent que dans nos débats on n'a pas tous les points de vue, on n'est pas neutres dans les débats. Je rappelle juste qu'on a de la confrontation en permanence parce qu'on a quelqu'un qui s'appelle Gilles Verdez avec qui on peut dire qu'il y a de la confrontation dans les échanges", a-t-il poursuivi.

Cyril Hanouna a alors tenu à indiqué:

"C'est fou, parce qu'il y a d'autres exemples. Nous, on n'est pas là pour dire les autres ils ont fait ci, ils ont fait ça et pourquoi les autres ne sont pas sanctionnés. Ce qu'on aimerait, c'est que personne ne soit sanctionné, surtout pour des choses comme ça. Et quand on voit ce que fait France Inter! Par exemple, ils ont fait une chanson contre le Rassemblement national. Il y avait une contradiction dans la chanson ? Il y avait un deuxième refrain ?", a-t-il regretté.

"On voit bien qu'ils essaient tout simplement de nous faire fermer notre clapet!", a lancé l'animateur.

"Les émissions de radio qui intéressent l'Arcom au bout de 9 jours ça n'existe pas. (...) Il y a vraiment un acharnement contre ma personne au niveau de l'Arcom. (...) Et là, on le voit, c'est pas la chaîne, c'est pas C8. Je trouve ça extrêmement grave.", a fustigé Cyril Hanouna.