
Les élections législatives en France sont « un processus démocratique qui ne va pas perturber les JO », a affirmé lundi Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO) en marge d’une visite d’école à Paris, au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.
« Nous voyons une grande unité en faveur des JO à Paris », a martelé Thomas Bach. A ses côtés, Anne Hidalho, la maire PS de Paris, ville hôte des JO, a assuré que « rien ne viendra gâcher les JO » même si elle a jugé « extremement troublant » qu’une dissolution soit décidée « juste avant les JO ». « Les Jeux arrivent, on est prêt, les Jeux se feront dans un tres belle ambiance », a-t-elle dit.
« La France est habituée à faire des élections et ils vont le faire encore une fois, on aura un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement et tout le monde va supporter les JO », a déclaré Thomas Bach, au sujet des conséquences possibles de ce scrutin dont le deuxième tour est prévu à trois semaines de l’ouverture des Jeux d’été.
Interrogée sur le fait de savoir si elle pourrait « accueillir le monde » avec un éventuel Premier ministre d’extrême droite, Anne Hidalgo a répondu: « moi j’accueillerai le monde en tant que maire de Paris, avec le président de la République, le président du CIO et Tony Estanguet », a-t-elle souligné.
« On est déterminé à livrer ces grands Jeux », a justement expliqué de son côté Tony Estanguet, le patron du Cojo.
« On a déjà fait face à des adaptations qui ont été fortes, une dizaine d’élections depuis la création du comité de candidature, on a toujours su travailler avec les acteurs publics, on est dans la dernière phase (...) les principales décisions ont déjà toutes été prises, on est dans l’opérationnalité », a-t-il résumé.
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