20h07: Dans un message posté sur X (anciennement Twitter), Gérald Darmanin a indiqué que les renforts, annoncés par Emmanuel Macron ce mercredi, sont arrivés en Nouvelle-Calédonie. "La fermeté et le rétablissement de l'ordre républicain sont impératifs", écrit ainsi le ministre de l'Intérieur, accompagnant une vidéo où des agents descendent d'un avion.
Les renforts annoncés par le Président de la République sont arrivés en Nouvelle-Calédonie. La fermeté et le rétablissement de l’ordre républicain sont impératifs. Merci aux agents du ministère de l’@Interieur_Gouv. pic.twitter.com/Cx2O410lBe
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 16, 2024
18h28: Les trois premières nuits d'émeutes en Nouvelle-Calédonie ont causé pour 200 millions d'euros de dégâts, a estimé jeudi le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie. « La CCI a fait un travail d'évaluation des dommages basés sur le coût de construction, le stock, l'exploitation. Les dégâts sont évalués à plus de 200 millions d'euros », a déclaré David Guyenne, à l'issue d'une réunion avec le gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
Selon lui, 80% à 90% du circuit de distribution (magasins, entrepôts, grossistes) de Nouméa ont notamment été « anéantis ». « Les chiffres sont colossaux, la magnitude de l'impact sera énorme. L'économie calédonienne est structurellement atteinte », a poursuivi David Guyenne, estimant que « l'Etat va devoir intervenir ». Mimsy Daly, la présidente du Medef de l'archipel, a pour sa part précisé que « plus d'une centaine d'entreprises sont totalement détruites ».
16h40: Le Premier ministre Gabriel Attal présidera demain à 8h à Beauvau une nouvelle cellule interministérielle de crise sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Gabriel Attal a également invité les comités de liaison parlementaire à une réunion demain à 18h30 à Matignon, en présence du ministre de l’Interieur et des Outre-Mer.
16h36: Gérald Darmanin annonce sur X que "Les renforts annoncés par le Président de la République sont arrivés en Nouvelle-Calédonie. La fermeté et le rétablissement de l’ordre républicain sont impératifs"
Les renforts annoncés par le Président de la République sont arrivés en Nouvelle-Calédonie. La fermeté et le rétablissement de l’ordre républicain sont impératifs
15h27: Le centre hospitalier Gaston-Bourret doit «porter l'ensemble des consultations et des prises en charge programmées, y compris en hôpital de jour, afin de prioriser les urgences», a-t-il fait savoir par communiqué. «Les visites des familles sont interdites jusqu'à nouvel ordre». «Compte tenu des difficultés de déplacement, notre personnel est contraint de rester sur site, engendrant des journées de travail prolongées et une fatigue croissante heure après heure», a-t-il ajouté.
« De nombreux patients appellent le 15, mais ce dernier n'est pas en mesure d'assurer leur transfert vers le Médipôle, compte tenu du blocage des routes et des difficultés d'accès au Médipôle. Cette situation a des conséquences sur l'état de santé de nos patients notamment chroniques», fait savoir l’institution.
14h28: Selon le site Actu17, trois policiers ont été blessés par balle à Nouméa, aujourd'hui. Nos confrères précisent que l'un des agents a été touché à l'aine. Grièvement blessé, il a été héliporté d'urgence à l'hôpital pour être opéré. Son pronostic vital n'est plus engagé.
Toujours selon Actu17, le deuxième policier a été grièvement touché à une épaule et le troisième a reçu un éclat de balle dans un œil. "Il doit subir une opération afin de ne pas perdre l'usage de son œil", ajoute le site qui précise qu'à l'heure actuelle, on ne sait pas dans quelles circonstances les agents ont été visés par des tirs.
14h12: Le point sur la situation
Un millier de policiers et gendarmes supplémentaires sont en train d’être déployés en Nouvelle-Calédonie, où la situation « reste très tendue », a affirmé Gabriel Attal jeudi à l’issue de la réunion d’un nouveau conseil de défense à l’Elysée.
« A la demande du président de la République, nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l’ordre qui a été mis en place, pour déployer un millier d’effectifs de sécurité intérieure supplémentaires, en plus des 1.700 effectifs qui sont déjà sur place », a détaillé le Premier ministre.
La situation sur l’archipel « reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, une visioconférence qu’Emmanuel Macron avait proposée aux élus calédoniens jeudi à l’issue de cette réunion de crise, n’a pas pu se tenir, les « différents acteurs ne souhaitant pas dialoguer les uns avec les autres pour le moment », selon l’Elysée. Le chef de l’Etat échangera « directement avec les élus », séparément, a ajouté la présidence.
Gabriel Attal a aussi indiqué qu’« une circulaire pénale » serait publiée par le garde des Sceaux dans les prochaines heures pour « garantir les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards ».
Le chef du gouvernement va en outre convier à Matignon, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, « dans les prochaines heures », le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ainsi que les comités de liaison parlementaires sur la Nouvelle-Calédonie pour un « échange » sur la crise.
« Cette crise a des conséquences économiques importantes », a relevé Gabriel Attal, qui a demandé aussi au ministre de l’Economie Bruno Le Maire de « réunir dans les prochaines heures en visioconférence le monde économique » de l’archipel « pour leur apporter le soutien nécessaire ».
Cinq personnes sont décédées depuis le début des émeutes lundi sur l’île, dont deux gendarmes.
13h23: Le Premier ministre Gabriel Attal s'exprime
"La situation reste très tendue avec des pillages, des incendies (...) Notre premier objectif est clair : rétablir l'ordre"
"Des forces du GIGN sont arrivées hier soir", "Nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l'ordre". Le Premier ministre annonce "un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires"
"Une circulaire pénale sera publiée par le garde des Sceaux dans les toutes prochaines heures pour garantir les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards"
12h57: La visioconférence qu’Emmanuel Macron avait proposée aux élus calédoniens jeudi ne pourra pas se tenir, les « différents acteurs ne souhaitant pas dialoguer les uns avec les autres pour le moment », a annoncé l’Elysée. « La situation sur place rend sa tenue difficile », a également relevé la présidence.
En conséquence, le chef de l’Etat échangera « directement avec les élus », séparément, a-t-elle ajouté, sans plus de précisions. La visioconférence devait se tenir à l’issue d’une nouvelle réunion de crise qui a eu lieu à l’Elysée à partir de 11H. Le Premier ministre Gabriel Attal doit faire une déclaration à l’Elysée en début d’après-midi sur la crise calédonienne, a annoncé Matignon.
12h26: L’armée française s’est déployée jeudi en Nouvelle-Calédonie pour tenter de rétablir l’ordre dans cet archipel du Pacifique sud, placé en état d’urgence et secoué depuis lundi par des nuits d’émeutes qui ont fait quatre morts auxquels s’est ajouté le décès accidentel d’un gendarme.
Après deux nuits d’embrasement sur fond de révolte contre une réforme électorale, la nuit de mercredi à jeudi a été « moins violente » mais des « affrontements très importants » ont encore été constatés dans l’archipel, selon le représentant de l’Etat français sur place, Louis Le Franc.
Instauré par le président Emmanuel Macron, l’état d’urgence, qui permet notamment aux autorités de restreindre les libertés de circulation et de réunion, est en vigueur depuis 05H00 heure locale jeudi (18H00 GMT mercredi) dans cet archipel où le réseau social TikTok, prisé par les émeutiers, a été interdit. Selon le gouvernement, les militaires déployés sur place doivent notamment permettre de « sécuriser » les ports et l’aéroport de Nouméa, fermé depuis lundi.
12h14: Le point sur ce que l'on sait
Le retour à l’ordre en Nouvelle-Calédonie, en proie à une flambée de violences qui a fait cinq morts dont deux gendarmes, est un « préalable à la poursuite du dialogue » et il « permettra de garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels », a affirmé jeudi Gabriel Attal.
« Tout est mis en oeuvre pour que les Calédoniens retrouvent l’ordre et le calme auxquels ils ont droit. C’est un préalable à la poursuite du dialogue que j’appelle de mes voeux », a écrit sur le réseau social X le Premier ministre après avoir présidé une deuxième cellule interministérielle de crise à 08H30 à Paris.
Gabriel Attal avait promis d’inviter prochainement les parties prenantes de l’archipel ultramarin à une réunion à Matignon en vue de trouver un accord politique global, après l’adoption d’une loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral, qui est contestée par les indépendantistes.
De son côté le président Emmanuel Macron a proposé aux élus calédoniens d’avoir un « échange par visioconférence » jeudi à l’issue d’une nouvelle réunion de crise à l’Elysée prévue à 11H heure de Paris (20H à Nouméa).
Le Premier ministre a assuré que « l’envoi de renforts importants, par la mise en place d’un pont aérien, permettra le retour de l’ordre et de garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels », et annoncé la mise en place jeudi matin d’une « cellule de crise dédiée en particulier aux questions logistiques ».
Il a aussi tenu à dire que le gouvernement était aux « côtés » de « tous les agents publics sur le terrain, et tout particulièrement (des) forces de l’ordre, qui assurent la continuité de l’État dans des conditions très difficiles ».
11h27: Emmanuel Macron préside un Conseil de défense avec à ses côtés le Premier ministre Gabriel Attal et plusieurs ministres.
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11h12: « Ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en Nouvelle-Calédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser », déclare la Gendarmerie Nationale sur le réseau X.
Et d’ajouter : « La gendarmerie est une nouvelle fois en deuil et adresse toutes ses condoléances à ses camarades et sa famille. Ce décès survient au lendemain de la mort d'un autre de nos camarades, dans un contexte très difficile de rétablissement de l'ordre républicain ».
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Ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en #NouvelleCalédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser. pic.twitter.com/gYzbPLlrV1
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) May 16, 2024
La gendarmerie est une nouvelle fois en deuil et adresse toutes ses condoléances à ses camarades et sa famille. Ce décès survient au lendemain de la mort d'un autre de nos camarades, dans un contexte très difficile de rétablissement de l'ordre républicain.
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) May 16, 2024
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10h54: Le retour à l’ordre en Nouvelle-Calédonie, en proie à une flambée de violences qui a fait cinq morts dont deux gendarmes, est un « préalable à la poursuite du dialogue » et il « permettra de garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels », a affirmé jeudi Gabriel Attal.
« Tout est mis en oeuvre pour que les Calédoniens retrouvent l’ordre et le calme auxquels ils ont droit. C’est un préalable à la poursuite du dialogue que j’appelle de mes voeux », a écrit sur le réseau social X le Premier ministre après avoir présidé une deuxième cellule interministérielle de crise à 08H30 à Paris.
Gabriel Attal avait promis d’inviter prochainement les parties prenantes de l’archipel ultramarin à une réunion à Matignon en vue de trouver un accord politique global, après l’adoption d’une loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral, qui est contestée par les indépendantistes.
De son côté le président Emmanuel Macron a proposé aux élus calédoniens d’avoir un « échange par visioconférence » jeudi à l’issue d’une nouvelle réunion de crise à l’Elysée prévue à 11H heure de Paris (20H à Nouméa).
Le Premier ministre a assuré que « l’envoi de renforts importants, par la mise en place d’un pont aérien, permettra le retour de l’ordre et de garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels », et annoncé la mise en place jeudi matin d’une « cellule de crise dédiée en particulier aux questions logistiques ».
Il a aussi tenu à dire que le gouvernement était aux « côtés » de « tous les agents publics sur le terrain, et tout particulièrement (des) forces de l’ordre, qui assurent la continuité de l’État dans des conditions très difficiles ».
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La journée qui s’achève en Nouvelle-Calédonie a été de nouveau marquée par la violence.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) May 16, 2024
J’ai présidé ce matin une nouvelle cellule de crise.
L’envoi de renforts importants, par la mise en place d’un pont aérien, permettra le retour de l’ordre et de garantir… pic.twitter.com/KMoYhAk6jR
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10h31: Un gendarme a été tué jeudi matin en Nouvelle-Calédonie à la suite d’un « tir accidentel », a annoncé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, dans un message à l’AFP. « Il ne s’agit pas d’un tir ennemi », a-t-on précisé de source proche du dossier.
Ce décès porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi. Dans son message, le ministre, qui fait part de sa « grande tristesse », explique que selon les « premiers éléments, le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s’engageaient pour assurer une mission de sécurisation ». Gérald Darmanin a ajouté apporter « tout son soutien à la famille, aux proches et aux camarades » du gendarme tué.
Un premier militaire âgé de 22 ans, de l’escadron de gendarmerie mobile de Melun (Seine-et-Marne), est mort mercredi en Nouvelle-Calédonie, près de Nouméa, victime d’un tir en pleine tête.
09h44: Le point sur la situation ce matin
La nuit de mercredi à jeudi a été "moins violente" en Nouvelle-Calédonie, archipel français du Pacifique placé sous état d'urgence et où le gouvernement français a annoncé le déploiement de l'armée en raison de violentes émeutes qui ont fait quatre morts, dont un gendarme.
Après deux nuits d'embrasement meurtrier, celle de mercredi à jeudi "a été moins violente", a déclaré le représentant de l'Etat français sur l'archipel Louis Le Franc, même s'il a déploré des "affrontements très importants" dans ce territoire secoué par une fronde des indépendantistes contre une réforme électorale.
Le président français Emmanuel Macron a proposé aux élus de Nouvelle-Calédonie d'avoir un "échange par visioconférence" jeudi, à l'issue d'un nouveau Conseil de défense qui doit se tenir à 11H00 (09H00 GMT), a annoncé l'Elysée. Plus tôt mercredi, il avait prôné "la nécessité d'une reprise du dialogue politique" dans ce territoire colonisé par la France au XIXe.
Les violentes émeutes qui ont secoué l'île après de premières altercations dans la journée de lundi, ont fait quatre morts, dont un gendarme de 22 ans touché à la tête par un tir. Plusieurs centaines d'autres personnes ont été blessées, selon le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin.
"Soixante-quatre gendarmes et policiers ont été blessés" et "près de 200 émeutiers ont été interpellés" depuis lundi, a précisé jeudi Louis Le Franc, qui avait qualifié la veille la situation "d'insurrectionnelle".
Face à ces violences, la présidence française a instauré mercredi l'état d'urgence, régime d'exception qui permet notamment d'interdire déplacements ou manifestations, en vigueur depuis 05H00 locales (18H00 GMT). Et le Premier ministre Gabriel Attal un déploiement militaire qui doit permettre, a-t-il précisé, de "sécuriser" les ports et l'aéroport de Nouméa, fermé depuis lundi.
Louis Le Franc, qui a imposé un couvre-feu et interdit TikTok utilisé par les émeutiers, a ajouté jeudi qu'"un pont aérien" entre l'Hexagone et le territoire allait permettre d'acheminer rapidement des renforts de sécurité mais aussi du matériel.
Cinq personnes appartenant à la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), ont par ailleurs été assignées à résidence, accusées d'être des commanditaires présumés des violences.
07h21: Quelque 70 interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures en Nouvelle-Calédonie, territoire ultramarin en proie à des violences depuis lundi qui ont fait notamment un mort et 64 blessés parmi les gendarmes et policiers, a indiqué ce à Nouméa le Haut-commissariat de la République. Louis Le Franc, haut-commissaire de la République, a salué dans un communiqué "l'engagement et le professionnalisme des forces de l'ordre qui font l'objet d'attaques". "64 gendarmes et policiers ont été blessés" et "près de 200 émeutiers ont été interpellés" depuis lundi, a-t-il précisé.
06h23: Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l'armée en Nouvelle-Calédonie, où trois nuits d'émeutes ont fait quatre morts, dont un gendarme, dans l'archipel secoué par la fronde des indépendantistes contre une réforme électorale votée par le Parlement.
Le déploiement militaire doit permettre de "sécuriser" les ports et l'aéroport, a indiqué mercredi Gabriel Attal, qui doit à nouveau présider une cellule de crise interministérielle ce matin. Le haut-commissaire sur le territoire français du Pacifique, Louis Le Franc, a pour sa part "annoncé un couvre-feu et interdit TikTok", un réseau social utilisé par les émeutiers, a précisé Gabriel Attal. Après deux nuits d'embrasement meurtrier, celle de mercredi à jeudi "a été moins violente", a déclaré le haut-commissaire.
Dans l'agglomération de Nouméa, les riverains ont commencé à organiser la protection de leurs quartiers et érigé des barricades de fortunes, faites de palettes de bois, de bidons et autres brouettes, sur lesquelles ils ont planté des drapeaux blancs. Malgré cela, les violences se sont poursuivies sur l'archipel, qui a une nouvelle fois connu des "affrontements très importants", a déploré le haut-commissaire jeudi.
L'agglomération de Nouméa a de nouveau été la proie des pillages et des incendies, a-t-il ajouté, alors que près de 200 interpellations ont eu lieu depuis lundi sur le territoire. "Il y a aussi des pièges tendus aux forces de l'ordre", qui ont subi des "tirs nourris de carabines de grande chasse", a-t-il déclaré.
Le bâtiment du Sénat coutumier a été incendié, selon son service de communication, sans que l'on sache pour l'instant l'ampleur des dégâts. Symbole de cette flambée de violence, le quartier pauvre d'Auteuil, où des tirs nourris résonnaient encore au petit matin, se trouve réduit jeudi à l'état de désolation, a constaté un correspondant de l'AFP, avec son supermarché incendié, ses commerces et restaurants brûlés et pillés. "Nous venons ramasser ce qu'il y a dans les magasins pour manger. Après, nous n'aurons plus de magasin. On a besoin de lait pour les enfants. Je ne considère pas que ce soit du pillage", a jugé auprès de l'AFP une habitante d'Auteuil, qui a requis l'anonymat. La violence, "on est obligé de passer par là, de tout péter parce qu'on n'est pas entendus", a assumé un jeune homme vivant dans la commune de Houaïlou, qui a également refusé de donner son nom.
Emmanuel Macron a renoncé à un déplacement prévu jeudi sur le site de l'EPR à Flamanville (Manche) pour pouvoir présider une "réunion de suivi". Il a proposé aux élus calédoniens d'avoir "un échange par visioconférence" à son issue. L'état d'urgence, demandé par le chef de l'État, est en vigueur sur le Caillou depuis 20 h heure de Paris (5 h jeudi à Nouméa).
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dans ce cadre procédé à cinq premières assignations à résidence de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), accusés d'être des commanditaires présumés des violences.
Dans un communiqué, les leaders de ce mouvement, sans réagir à ces assignations, ont argué que "les exactions commises (...) n'étaient pas nécessaires", mais étaient "l'expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien".
Les principaux partis politiques du territoire et les autorités avaient appelé au calme mercredi, face à cette vague de violence, la plus grave depuis les années 1980. Ces violences ont fait trois morts, deux hommes de 20 et 36 ans, ainsi qu'une adolescente de 17 ans, ont détaillé les autorités jeudi. Un gendarme d'une vingtaine d'années touché à la tête par un tir a également succombé à ses blessures.
Vos réactions
Le président veut faire la guerre en Ukraine mais n'est pas capable d'envoyer l'armée pour protéger les Français en nouvelle Calédonie a ce qui ressemble le plus en plus à une guerre civil. Les habitants sont obligés de faire des milices pour protéger leurs familles !
Flagrant délit d'incompétence encore demontré. Réveillez-vous.
Le président veut faire la guerre en Ukraine mais n'est pas capable d'envoyer l'armée pour protéger les Français en nouvelle Calédonie a ce qui ressemble le plus en plus à une guerre civil. Les habitants sont obligés de faire des milices pour protéger leurs familles !
Et encore un exemple supplémentaire d'incompétence, d'incapacité qu'a notre gouvernement macron - attal et autres subalternes, pour anticiper et agir vite et fort. Ces politiques sont nettement meilleurs pour organiser des réunions de crise afin de discuter de la marche à suivre, pour faire des déclarations avec beaucoup de promesses qu'ils ne tiendront pas. Ils ne sont pas capables d'assurer la sécurité du peuple français ni de rétablir l'ordre de manière pérenne, que ce soit en métropole ou ailleurs. Je note aussi qu'ils vont envoyer 1000 types en supplément pour maîtriser je ne sais combien de milliers d'émeutiers qui tuent, pillent, incendient, alors qu'ils mobilisent plusieurs centaines de flics pour chasser 4 minables crapules qui viennent de tuer lâchement deux agents pénitentiaires.
Je pense aussi que, si la flamme olympique avait traversé le territoire de Nouvelle-Calédonie, je n'ai aucun doute sur le fait que des moyens considérables auraient été déployés pour assurer sa protection, parce que ça c'est important pour l'image de la France. Par contre, les citoyens lambdas, eux, doivent se débrouiller du mieux qu'ils peuvent pour essayer de se défendre.
On a un gouvernement qui est tellement dans le déni, Marine Le Pen avait prévenu Darmanin que ça va s'enflammer en Nouvelle Calédonie mais comme d'habitude il on rien écouter car Macron monsieur Jupiter est toujours moi moi moi je. Et voilà le résultat comme en France avec le décès de Nahel. Je suis triste pour les gendarmes tués, pour leur famille Pauvre France vive 2027
Condoléances aux familles de ces 2 gendarmes
Et certains vont encore parler d'accident du travail! Une pensée émue pour ces gendarmes.
Rapport ?
Euh, le tir accidentel est le pire qu'il puisse se produire hein, tué par son propre camp.
Une arme ne fait pas feu toute seule, il y a toujours une action humaine derrière.
Et elle n'explose pas toute seule non seule non plus, la aussi, action humaine avec un mauvais entretient ou une mauvaise manipulation.
Et certains vont encore parler d'accident du travail! Une pensée émue pour ces gendarmes.
Réagissez
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