
18h22: Selon les informations de Florian Tardif, journaliste politique à CNews, "Gabriel Attal a annoncé durant sa visite à Sciences Po que le gouvernement allait faire un signalement au procureur de la République, « pour déterminer ce qu’il s’est passé »."
«Sciences Po a toujours été et restera, je le souhaite, un lieu du débat, un lieu de confrontation des points de vue, un lieu de mobilisation (...) Mais ces débats et ces mobilisations ne peuvent pas aller à l'encontre de nos principes républicains», a-t-il tout d'abord estimé.
Évoquant les enquêtes en cours sur les dérives antisémites de la mobilisation de mardi, Gabriel Attal a déclaré que «les premiers éléments dont nous disposons sont particulièrement inquiétants et préoccupants», avant d'ajouter, «je réaffirme notre détermination à ce que des sanctions extrêmement fermes soient prises.»
Info @CNEWS
— Florian Tardif (@Florian_Tardif) March 13, 2024
Gabriel Attal a annoncé durant sa visite à Sciences Po que le gouvernement allait faire un signalement au procureur de la République, « pour déterminer ce qu’il s’est passé ».
17h54: Le premier ministre, Gabriel Attal, se rend à Sciences Po Paris, a appris CNEWS. L'école est au cœur d'une polémique depuis l'organisation d'une mobilisation propalestinienne dans ses murs.
Vidéo de son arrivée (filmée par ses équipes)
— Florian Tardif (@Florian_Tardif) March 13, 2024
Il était accompagné de la ministre Sylvie Retailleau (enseignement superieur) https://t.co/0xAQ9EXKEL pic.twitter.com/M1YddClVR9
12h26: Emmanuel Macron a dénoncé mercredi lors du Conseil des ministres des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation pro-palestinienne la veille à Sciences-Po Paris.
Le chef de l’Etat « a rappelé avec clarté et fermeté sa position: oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.
Mardi matin, une centaine d’étudiants ont occupé l’amphithéâtre principal de la prestigieuse école de sciences politiques, creuset des élites françaises, dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ».
Une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a alors « été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre » où se tenait l’action, et « des propos accusatoires ont été prononcés (à la tribune, NDLR) à l’encontre » de l’association étudiante, a dénoncé Sciences Po sur le réseau social X.
« Des témoins ont été entendus » par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau qui s’est rendue sur place mardi, selon Mme Thevenot qui a invité « la jeune étudiante qui a été victime de ces propos (...) à se présenter devant la justice. »
La direction de Sciences-Po a annoncé saisir « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables », considérant auprès de l’AFP « que plusieurs lignes rouges ont été franchies ».
Selon une étudiante présente dans l’amphithéâtre interrogée par l’AFP, la jeune femme membre de l’UEJF a été empêchée d’entrer « pour des raisons de sécurité, parce qu’elle avait auparavant intimidé des étudiants pro-Palestiniens ». « Elle est la seule à n’avoir pu entrer. D’autres membres de l’UEJF ont assisté aux débats », a-t-elle affirmé, sous couvert d’anonymat.
« Limite franchie à Sc Po (...). Les étudiants de l’UEJF y sont pris à partie comme juifs et sionistes », a dénoncé l’association étudiante sur X, tandis que le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a déploré un « antisémitisme d’atmosphère ».
Le député LFI Aymeric Caron a adressé mercredi sur X un « bravo aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide en cours à Gaza », tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan qui a apporté mardi sur X son « soutien à tous les étudiants-es et à toutes les facultés qui se mobilisent contre le génocide en cours. »
« Ce qui s’est passé a un nom: l’antisémitisme », écrit pour sa part Aurore Bergé, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, également sur X.
Vos réactions
Sciences Po a été une grande école prestigieuse. Mais cela, c'était avant. Maintenant que son accès n'est plus soumis à des règles strictes et que pour ainsi dire n'importe qui peut y aller (où peut s'en faut), on constate les dégâts. L'ultra-gauche, bien sur pro-palestinienne, et pire encore pro-islamiste et donc antisémite, y a trouvé un lieu d'influence. Même si ce n'est qu'une minorité qui agit, les dégâts sont considérables. Il y a lieu de prendre des mesures d'une fermeté exemplaire et de virer tous ceux tous ceux dont le comportement délictueux aura été retenu.
Hé oui c'est inqualifiable, et oui c'est intolérable. Mais une fois que ce constat est établi et qu'il a fait son petit speech outré, indigné et révolté comme il se doit, que fait macron, comment agit-il, quelles mesures prend-il, quelles suites donne-t-il à cet acte ? Rien, nada, comme d'habitude. Lui, son graal, sa mission ultime, c'est d'aider son ami zelensky, le reste il s'en fout royalement parce que ça se passe en France, et qu'il a d'autres ambitions internationales.
"inqualifiables et parfaitement intolérables" - Wouah ! Les islamo-gauchistes doivent trembler !
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