
14h55: Nicolas Sarkozy va se pourvoir en cassation après sa condamnation en appel dans l'affaire Bygmalion, annonce son avocat Vincent Desry. Quelques minutes plus tôt, la cour d’appel de Paris avait condamné Nicolas Sarkozy en appel à un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis dans l’affaire « Bygmalion » sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.
La partie ferme de la peine infligée de l’ancien président (2007-2012) sera aménagée, a précisé la présidente de la cour en lisant sa décision, ajoutant que la cour était « revenue au quantum requis en première instance par le ministère public ».
13h54: La cour d’appel de Paris a condamné mercredi Nicolas Sarkozy en appel à un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis dans l’affaire « Bygmalion » sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012. La partie ferme de la peine infligée de l’ancien président (2007-2012) sera aménagée, a précisé la présidente de la cour en lisant sa décision, ajoutant que la cour était « revenue au quantum requis en première instance par le ministère public ».
En septembre 2021, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu M. Sarkozy coupable d’avoir largement dépassé le plafond légal des dépenses et l’avait condamné à un an de prison ferme pour financement illégal de campagne. Le tribunal avait toutefois demandé que cette peine soit directement aménagée, à domicile sous surveillance électronique.
Treize autres personnes avaient aussi été condamnées à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison, dont une partie avec sursis. Nicolas Sarkozy et neuf autres personnes ont fait appel et ont été rejugées du 8 novembre au 7 décembre dernier.
Dans ce dossier, les investigations ont révélé que pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne - près de 43 millions d’euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions - un système de double facturation avait été mis en place imputant à l’UMP, sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.
Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’Etat n’est pas mis en cause pour ce système de fausses factures. Nicolas Sarkozy a, comme lors du premier procès, contesté « vigoureusement toute responsabilité pénale », dénonçant « fables » et « mensonges ».
Son avocat, Me Vincent Desry, a plaidé sa relaxe, assurant que l’ex-chef de l’Etat n’avait « jamais eu connaissance d’un dépassement » du plafond légal des dépenses électorales et « jamais engagé de dépenses ». Il a estimé qu’il avait été « impossible » au ministère public de « démontrer l’élément intentionnel » ni « l’élément matériel » de l’infraction reprochée.
Vos réactions
Tout cela au bout de douze ans de procédure .... et on continue ....pour blanchir plus blanc que blanc.
sarko a pris du ferme !! ferme !! ferme !! si a 50 ans t as pas pris du ferme t as raté ta vie !!
Haha elle aura marqué, cette phrase de Séguélà ! Marrant que vous la ressortiez dans le « contexte Sarko » qui a en effet un côté bling-bling
12 ans après les faits et c’est reparti pour un tour
Et bim : cassation !
Ce type est une rente pour ses avocats.
Ce type voulait une fois encore gérer la France. Etonnant, quand on sait qu'il n'a pas été foutu de maîtriser un budget de 22 millions d'Euros. Et entre autres de ses promesses non tenues, on n'a plus jamais entendu parler de son fameux karcher, qu'il a probablement revendu tout neuf, puisque jamais utilisé, sur LeBonCoin
Plusieurs procès, puis appel, et maintenant Cour de cassation. La prochaine étape, c'est le Pape, voire plus haut ?
Les puissants sont protégés on le sait !!!!
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