10/02/2024 12:46

Un hommage national sera rendu mercredi prochain à midi à l’ex-garde des Sceaux Robert Badinter, au ministère de la Justice, annonce l’Elysée.

Un hommage national sera rendu mercredi prochain à midi  à l’ex-garde des Sceaux Robert Badinter au ministère de la Justice, annonce l’Elysée. La disparition de Robert Badinter, qui a aussi présidé le Conseil constitutionnel, annoncée à l'AFP par sa collaboratrice Aude Napoli, a suscité de nombreux hommages. Saluant sur X "une figure du siècle, une conscience républicaine, l'esprit français", Emmanuel Macron a annoncé, en marge d'un déplacement à Bordeaux, qu'un "hommage national" lui serait rendu.

Son lointain successeur, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, ancien avocat, a évoqué un "garde des Sceaux visionnaire" qui "laisse un vide à la hauteur de son héritage: incommensurable". A son initiative, il a ouvert vendredi soir, jusqu'à dimanche, les portes de la Chancellerie aux anonymes qui souhaitaient rendre hommage à Robert Badinter en leur ouvrant un recueil de condoléances.

"C'est grâce à lui que la justice ne tue plus en France", a rappelé l'une de ces visiteurs du soir, Axelle Tessandier, autrice. "C'est un repère, une de ces figures rares qui, comme Simone Veil, ont marqué l'histoire du siècle".

Ministre de la Justice du président socialiste François Mitterrand (1981-1986), Robert Badinter porta la loi du 9 octobre 1981 qui abolit la peine de mort dans une France alors majoritairement en faveur de ce châtiment suprême. Il s'investit par la suite, jusqu'à son "dernier souffle de vie", pour l'abolition universelle de la peine capitale.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions