
Trois femmes accusent le psychanalyste et réalisateur Gérard Miller d'agressions sexuelles et d'un viol, notamment lors de séances d'hypnose dont certaines très anciennes, dans une enquête publiée mercredi sur le site du magazine Elle, ce que conteste l'intéressé.
Gérard Miller, 75 ans, assure dans Elle "n'avoir jamais abusé sexuellement de quiconque, et ce en aucune circonstance".
Il avait anticipé cette publication, en indiquant sur X (ex-Twitter) vendredi avoir été informé par les deux auteures de la publication d'un article le "mettant gravement en cause".
Le magazine rapporte le récit de la journaliste et metteure en scène Muriel Cousin, qui affirme avoir subi des attouchements lors d'une séance d'hypnose en 1990, alors qu'elle avait 23 ans. Il ne lui était alors pas "venu à l'esprit de porter plainte" car "à l'époque, ça ne se faisait pas".
Une autre femme dénonce un viol lors d'une telle séance en 2004, lorsqu'elle était âgée de 19 ans, après avoir assisté à une émission à laquelle participait le célèbre psychanalyste et chroniqueur, aujourd'hui engagé à gauche auprès de La France insoumise. Les faits se sont déroulés selon elle au domicile de Gérard Miller, après un jeu basé sur l'hypnose. "Je ne peux plus bouger. Je suis une poupée qu'on déshabille et à qui l'on peut faire ce que l'on veut", témoigne-t-elle.
Par ailleurs, une jeune femme de 19 ans à l'époque en 1993, qui travaillait comme baby-sitter pour le psychanalyste, rapporte aussi une agression sexuelle alors qu'il la raccompagnait chez elle en voiture.
Selon le magazine Elle, une actrice du film "Terminale" (1998) sur lequel Gérard Miller était scénariste, "aurait subi une agression sexuelle, sous couvert d’une séance d’hypnose au domicile du psychanalyste, sur le divan de son cabinet".
Une interview du cinéaste Benoît Jacquot menée en 2011 par Gérard Miller pour les besoins d'un documentaire est remontée à la surface récemment. Le cinéaste y évoquait ses relations avec de jeunes actrices dont Judith Godrèche alors mineure, devant un Gérard Miller conciliant.
Gérard Miller a dû s'en justifier: "Aujourd’hui, je ne pourrais plus imaginer le même film, parce que nous ne sommes plus dans cet aveuglement collectif, il faut bien mesurer ce qui a changé, sinon on oublie ce qui a été révolutionnaire dans MeToo", a-t-il notamment déclaré à France 5 début janvier.
Vos réactions
Mais tiens donc.... et les agréssions de Bruel et lanzman personne en parle non plus
le petit gauchiste donneur de leçons pris la main dans la culotte .
Fait pas bon d'être célèbre.
ah mon gerard. decidemment malediction sur ce prenom.
en meme temps, du kibboutz a petit marquis paris 8èmè,l'elongation force le respect et automatiquement la suspicion.
ce qui va etre passionnant,c'est le traitement associatif culturel et mediatique des 2 GéGé
Trois seulement !
Bien plus, mais avec l'hypnose, après le viol il dit:" A présent oubliez tout" LOL !
Après le pompier pyromane...le PSY violeur
C’est pas bien … M le donneur de leçons !
Les gauchistes ont tous les droits et c'est à ça qu'on les reconnait!
Je ne pense pas vraiment que les accusatrices de ce personnage public et médiatique visent à le faire condamner vue l’antériorité des faits reprochés. J’ai l’impression qu´il s’agit pour elles de se libérer d’un « poids » et de dire à la personne : « vous avez 75 ans et on va dire les choses avant que vous ne partiez ».
On verra si les médias vont traiter une mauvaise blague de depardieu et des présumés « viols » de Miller de la même façon…
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