
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé cet après-midi avoir ouvert une enquête pour «crime de guerre» après la mort du photojournaliste français Antoni Lallican, tué vendredi dans une attaque de drone dans le Donbass, à l’est du pays présidé par Volodymyr Zelensky. Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), a précisé le Pnat, sollicité par l’AFP.
Lors de cette attaque, un journaliste ukrainien, Georguiï Ivantchenko, avait, lui, été blessé. Le Pnat a annoncé avoir ouvert cette enquête «en flagrance».
Pour rappel, le chef de «crime de guerre», qui relève des compétences du Pnat, concerne toute «atteinte volontaire à la vie ou à l’intégrité physique ou psychique d’une personne protégée par le droit international humanitaire».
Il peut également s’agir d’une «attaque délibérée contre la population civile ou contre des personnes ne prenant pas part directement aux hostilités», a rappelé le parquet.
Le président français Emmanuel Macron avait dénoncé sur X une «attaque de drones russes» ayant coûté la vie au journaliste.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga avait de son côté précisé qu’Antoni Lallican avait été «tué par un drone russe près de Droujkivka, malgré l’inscription “PRESSE” sur son gilet», accusant Moscou de «cibler délibérément les journalistes».
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