Agriculteurs - Gérald Darmanin : "15.000 policiers et gendarmes, des blindés et des hélicos mobilisés - Les tracteurs ne doivent pas entrer dans les villes et laisser l'accès à Rungis et aux aéroports"

19h16: Gérald Darmanin prend la parole au Ministère de l'Intérieur : "Nous ne voulons pas que les tracteurs rentrent dans les grandes villes et Paris. Le marché de Rungis doit pouvoir continuer à fonctionner et les aéroports en France. 15.000 policiers et gendarmes sont mobilisés et des blindés et hélicoptères.

J'ai donné des consignes de modération aux forces de l'ordre, ce n'est pas une épreuve de force.

«La circulation sera extrêmement difficile en Île-de-France demain», prévient Gérald Darmanin pic.twitter.com/CejECNai3G

— CNEWS (@CNEWS) January 28, 2024

18h21: Les forces de gendarmerie ont commencé à se déployer aux abords du marché de Rungis (Val-de-Marne) avec l'objectif d'éviter tout blocage du site. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait demandé aux responsables des forces de l'ordre de mettre en place « un dispositif défensif important afin d'empêcher tout blocage » par les agriculteurs du marché de Rungis, des aéroports franciliens et « d'interdire toute entrée dans Paris ».

Plusieurs blindés de la gendarmerie sont mobilisés pour protéger #Rungis des #AgriculteurEnColere @CLPRESSFR pic.twitter.com/y3rb9niW4Q

— Clément Lanot (@ClementLanot) January 28, 2024

17h31: Des blindés de la gendarmerie sont en train d'arriver à Rungis pour sécuriser les lieux 

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16h55 : Action en cours à Clermont-Ferrand

Des #agriculteurs soudent le portail de la DDT à Clermont-Ferrand. #AgriculteursEnColere #AgriculteurEnColere pic.twitter.com/lBN2RGBDip

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) January 28, 2024

16h41: Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin  a donné comme instruction aux services réunis "de déployer un dispositif défensif important afin d’empêcher tout blocage de Rungis, des aéroports d’île de France et prévenir, puis interdire toute entrée dans Paris", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, Frédéric Veaux et Christian Rodriguez, ainsi que le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont assisté à cette réunion.

14h52: Pour l'instant, "sept points de blocage vont avoir lieu autour de Paris, au niveau des routes qui mènent à la capitale", indique sur BFMTV Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs d'Île-de-France.

13h33: Gabriel Attal reconnaît qu'avec les "premières mesures" annoncées vendredi, "on n'a pas répondu encore (...) à ce qui constitue le malaise et le mal-être de nos agriculteurs aujourd'hui". "On aura dans les semaines qui viennent d'autres décisions à prendre", poursuit le Premier ministre. "Il faut "arrêter d'expliquer que nos agriculteurs sont des ennemis de l'environnement", martèle Gabriel Attal. "Le plus souvent, ils protègent l'environnement. Ils permettent de maintenir des terres qui ne sont pas bétonisées. Il faut sortir de normes, de bâtons dans les roues, de procédures qui se sont empilées les unes après les autres ces dernières décennies"

"Ça me rend dingue d'entendre qu'il y a des jeunes agriculteurs qui attendent leur aide à l'installation depuis un an, voire plus", confie Gabriel Attal aux agriculteurs qu'il rencontre lors de sa visite d'une ferme en Indre-et-Loire.

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— franceinfo (@franceinfo) January 28, 2024

12h01 : Le ministre de l'Agriculture estime sur BFMTV que le blocage de Paris, auquel plusieurs syndicats agricoles appellent à partir de demain, "est un acte qui vient pénaliser les Parisiens" alors qu'"en Ile-de-France, il y a des gens qui travaillent, qui les écoutent". Les agriculteurs doivent exprimer leurs revendications", mais "pas au prix d'un blocus" de Paris, selon Marc Fesneau.

10h11: Gabriel Attal vient d'arriver dans une ferme en Touraine. Selon son entourage, le Premier ministre vient faire de la pédagogie, vient expliquer ce qui va changer avec les mesures qu'il a annoncées, notamment pour répondre à la lourdeur administrative, le poids des normes dénoncées par les agriculteurs. Après l'annonce de ces dix mesures de simplication, l'executif doit désormais les décliner de façon concrète, filière par filière. Ces annonces de Gabriel Attal ont été critiquées par les oppositions, notamment par le président des Républicains. Éric Ciotti les a jugées "ridiculement faibles" et plaide, dans un entretien au Journal du Dimanche, pour un revenu minimum net mensuel des agriculteurs de 1.500 euros.

07h21: La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien n’excluent pas, dans un second temps, de se rendre jusqu’au périphérique parisien, comme en novembre 2019. Dans un tel cas de figure, ils mettraient « dix tracteurs à chaque sortie » pour paralyser la capitale. Cette possibilité reste, à ce stade écarté.

Elle constitue « la prochaine étape », selon Frédéric Arnoult. En revanche, la perspective d’un blocage du marché de Rungis (Val-de-Marne), objectif affiché par la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne ce samedi, est exclue, même si l’hypothèse a été évoquée lors d’une réunion, ce samedi.

Le #SIEGEdePARIS risque d'être d'une ampleur inédite dans l'histoire des #luttes #paysannes. https://t.co/0xe0SwStTa

— Guillaume DUMOULIN (@Eco_Citizen_GD) January 27, 2024

06h53: "On va bloquer fermement toutes les autoroutes qui mènent à Paris", annonce  sur franceinfo Cyrille Milard, président de la FDSEA 77 (Seine-et-Marne). Une "initiative régionale soutenue par le national", affirme le syndicaliste. "C'était prévisible", explique Cyrille Milard. "On avait annoncé que si les annonces du Premier ministre n'étaient pas à la hauteur on cranterait beaucoup plus les blocages", poursuit Cyrille Milard en référence aux annonces faites vendredi soir par Gabriel Attal.

Cyrille Milard l'affirme, ces actions sont utiles puisque les agriculteurs sont désormais écoutés par le gouvernement : "Depuis qu'on a bloqué la France on a une écoute attentive du gouvernement" alors que cela faisait "des mois" que les agriculteurs "se plaignaient" et "alertaient" sur leurs conditions de travail.

Pour arrêter ce gouvernement de tromperie , je suis aussi paysanne.
Soutenez-vous des paysans? pic.twitter.com/w8G66jkDJj

— Et La Fille (@Lidbdemocra_d) January 21, 2024

06h11: Des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du grand bassin parisien entameront lundi un "siège de la capitale", ont annoncé samedi soir les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national. "Dès lundi 29 janvier à 14 h les agriculteurs des départements de l'Aisne, l'Aube, l'Eure, l'Eure & Loir, l'lle-de-France, la Marne, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais, la Seine et Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée", écrivent-ils dans un communiqué.

"Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs", ajoutent-ils dans le bref texte.

Les agriculteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, l'un des points chauds de la mobilisation en France, avaient un peu plus tôt annoncé leur intention de "monter à Paris" à partir de lundi pour aller bloquer le marché d'intérêt national de Rungis (Val-de-Marne).

Un administrateur national des JA, Maxime Buizard, avait un peu plus tôt annoncé sur BFMTV avoir "décidé de changer de méthode et d'organiser le blocus de Paris et de la petite couronne". "Pour l'heure, ce n'est pas tranché", temporisait Pierrick Horel. "Il y a des discussions, il y en a qui tempèrent, il y en a qui décident de tout bloquer", explique David Sève, de la FDSEA du Gard.