
Pour la première fois de son histoire, la rédaction de Télérama a désavoué les évolutions éditoriales et la « brutalité » de certaines méthodes de management de sa directrice, Valérie Hurier. Une motion de défiance a été adoptée par 68 % des journalistes contre la directrice de la rédaction, Valérie Hurier selon les révélations du quotidien Les Echos.
Un vote qui traduit un profond malaise au sein du journal.
Au cœur de la contestation une « absence de cap éditorial », la « prise de décisions unilatérales » et une « insécurité grandissante au travail » ainsi la décision de supprimer le service des reportages, annoncée il y a trois mois.
Cette réorganisation est perçue comme un coup porté à l’ADN de Télérama, connu pour ses enquêtes de terrain et ses analyses culturelles fouillées. Les rédacteurs estiment que cette suppression affaiblit la capacité du magazine à produire des enquêtes de fond et à maintenir son identité éditoriale.
Dans un communiqué interne, ils dénoncent un virage éditorial « inquiétant » et regrettent un manque de dialogue avec la direction. Valérie Hurier, arrivée à la tête de la rédaction il y a deux ans, défend de son côté une adaptation nécessaire face aux contraintes économiques et à l’évolution des pratiques de lecture. Elle affirme vouloir moderniser le titre sans en renier les valeurs. Malgré cette crise interne, Télérama reste dans une situation économique stable. Un argument souvent avancé par la direction pour justifier des réorganisations destinées à anticiper les mutations du secteur.
Cette motion de défiance n’a toutefois pas de portée juridique contraignante : elle ne provoque pas automatiquement le départ de la directrice. Elle représente en revanche un signal fort de rupture de confiance entre la rédaction et sa direction. Le groupe Le Monde, propriétaire de Télérama, suit de près l’évolution de la situation.
Des discussions devraient être engagées dans les prochains jours pour tenter de rétablir le dialogue et apaiser le climat.
Cette crise illustre les tensions croissantes dans la presse culturelle française, partagée entre nécessité économique et préservation d’une ligne éditoriale exigeante. Elle rappelle aussi la fragilité des équilibres internes dans des rédactions historiques confrontées aux défis du numérique.
L’issue de ce bras de fer sera déterminante pour l’avenir de Télérama. Beaucoup de journalistes redoutent que l’abandon des reportages ne transforme le magazine en un simple guide culturel, loin de son ambition journalistique originelle.
Vos réactions
Voir des gauchiasses se bouffer le nez entre eux me met toujours en joie.
Telerama, "connu pour ses enquêtes de terrain et ses analyses culturelles fouillées" : mort de rire. Un immonde gruyère à gauchiasses, oui !
À la flotte, tout ça !
Les "évolutions éditoriales" n'ont pas assez évolué vers la gauche ? C'est pour ça qu'ils râlent ? Hahaha
Telerama, "connu pour ses enquêtes de terrain et ses analyses culturelles fouillées" : mort de rire. Un immonde gruyère à gauchiasses, oui !
À la flotte, tout ça !
Télérama, c'est aussi une ligne éditoriale pointue et des articles de fond comme celui-ci :
Dans "La meilleure cuisine régionale, c'est chez moi !", les chefs Norbert Tarayre et Yoann Conte sillonnent nos terroirs et leurs restaurants pétris de "tradition". Un périple aux saveurs passéistes et au fumet nationaliste.
Oui, ce sont des militants exemplaires de la Gauchie.
S'il ne parait plus, on respirera un air plus sain !!
Télérama, c'est aussi une ligne éditoriale pointue et des articles de fond comme celui-ci :
Dans "La meilleure cuisine régionale, c'est chez moi !", les chefs Norbert Tarayre et Yoann Conte sillonnent nos terroirs et leurs restaurants pétris de "tradition". Un périple aux saveurs passéistes et au fumet nationaliste.
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