
L'impact du changement climatique sur la ressource en eau nécessite de "renforcer" les politiques publiques de préservation, plaide un rapport parlementaire présenté à l'Assemblée nationale.
Le changement climatique et l'élévation du niveau moyen des températures affectent déjà la disponibilité de la ressource en France métropolitaine, laquelle a baissé de 14% entre la période 1990-2001 et la période 2002-2018, "passant de 229 à 197 milliards de m3", souligne ce rapport rédigé par les députés Vincent Descoeur (LR, Cantal) et Yannick Haury (Renaissance, Loire-Atlantique).
Et le phénomène va se poursuivre, souligne le rapport, qui cite l'étude Explore 2070, à laquelle est notamment associé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM): d'ici à 2050, les précipitations devraient baisser de 16 à 23% et le débit moyen annuel des cours d'eau devrait diminuer de 10 à 40%.
Pour parer aux conséquences de sécheresses annoncées comme toujours plus fréquentes et intenses, qui vont se traduire par des baisses des débits d'étiage -débit minimal d'un fleuve - toujours "plus sévères, plus longues et plus précoces", les députés ont dressé une liste de 81 propositions regroupées en quatre thématiques.
Ils prônent notamment de "renforcer les politiques publiques en soutien à la préservation de la ressource", notamment en prenant en compte "les impacts directs et indirects de tout nouveau projet d'aménagement ou d'implantation industrielle sur un territoire, en estimant son +empreinte eau+". Le rapport ne s'exprime toutefois pas sur les infrastructures existantes.
Autre préconisation: "encourager" l'usage de l'eau stockée par les agriculteurs à des fins d'irrigation, notamment en période de crise, pour d'autres fins, notamment "l'alimentation en eau potable, le soutien à l'étiage et éventuellement la recharge artificielle des nappes".
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