
Figure du nouveau cinéma français, l’acteur et réalisateur Samuel Theis, est accusé de viol par un jeune technicien, lors d'une soirée organisée par la production pendant tournage de son dernier film. Samuel Theis a obtenu la Caméra d’or à Cannes pour Party Girl , co-réalisé avec Claire Burger et Marie Amachoukeli. Acteur, on l’a vu dans La Princesse de Montpensier ou Anatomie d’une chute , dernière palme d’or au Festival de Cannes.
L’ambiance sur le tournage de son dernier film aurait basculé lors d’une soirée très arrosée dans un appartement loué par l’équipe du film. Un jeune technicien affirme alors avoir été violé par Samuel Theis, le réalisateur, alors qu’il était ivre.
Depuis, selon Télérama, il a porté plainte et a quitté son emploi de façon prématurée. Le cinéaste mis en cause, lui, parle de relation consentie.
Selon Libération, le jeune technicien s’est vu régler la totalité de ses cachets et proposer une aide juridique. Les producteurs ont également chargé en urgence une structure spécialisée dans le droit des salariés d’enquêter en interne. Mais dans un timing extrêmement serré avec des engagements financiers énormes, comment continuer, alors que le volet judiciaire ne pourra être traité que bien plus tard ?
Après de nombreuses discussion avec l’ensemble de l’équipe du film, un compromis a été trouvé : isoler Samuel Theis, pour préserver les équipes sans entamer la présomption d’innocence.
Le reste du tournage s’est donc déroulé selon un protocole strict : absent du plateau la plupart du temps, le cinéaste devait prévenir l’équipe lorsqu’il souhaitait intervenir, afin que les personnes qui refusaient de se retrouver en sa présence puissent s’organiser.
Toutes les personnes qui souhaitaient le voir pouvaient à l’inverse aller lui rendre visite librement dans l’espace qui lui était alloué, à l’écart.
Selon Libération, Samuel Theis, qui réfute les accusations portées contre lui, se serait plié à ce protocole afin de pouvoir terminer son film.
Vos réactions
La description faite dans l’article ici montre que la production du film a pris « la mesure du problème », comme tout »employeur » devrait le faire. Bonne réaction professionnelle a souligner !
Mais c'est pas possible tous ces viols dans le cinéma. Même les techniciens ne sont pas à l'abris. C'est vraiment un milieu de fous.
Pour l'instant rien ne prouve que la relation était consentie ou qu'il s'agissait d'un viol...
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