mtv france Ce matin le quotidien Libération expliquait que BFM TV, dépassé pour la première de son histoire, pendant toute une semaine par CNews, tentait de récupérer des téléspectateurs en se mettant dans les pas de CNews et en allant piocher plusieurs invités réguliers de la chaîne du Groupe Canal Plus.
Une stratégie qui ne semble pas avoir d'effets à en croire les chiffres d'audience de la semaine dernière où CNews est une nouvelle fois arrivée à plusieurs reprises, première chaine info de France sur toute la journée et sur l'ensemble du public.
Mais cette recherche d'audience de BFM TV a également des conséquences plus surprenantes, car BFM TV va depuis quelques jours, également chercher des invités qui provoquent la colère de la rédaction.
Ainsi, phénomène, surréaliste, la CGT de BFM TV a saisi l'ARCOM pour signaler une invitée de... BFM. Le syndicat a même publié un communiqué pour dénoncer le changement de ligne éditoriale de BFM TV: "C'est une course à l'audience qui ne fera que des perdants" explique le syndicat en rappellant que "BFM TV est responsable de tout ce qui se dit sur son antenne"
En cause l'invitation d'une jeune femme, Thaïs d'Escufon, lundi soir, dans "BFM Story" sur BFMTV, avec Olivier Truchot et Alain Marschall. Une invitée qui explique même avoir été agressée verbalement à la sortie du plateau par un programmateur de BFM TV.
Sur le plateau, les deux journalistes avaient réuni Violaine de Filippis, avocate et porte-parole d’Osez le Féminisme, et Thaïs d’Escufon, l'ancienne porte-parole de Génération identitaire qui a été victime d'une agression sexuelle.
Après sa participation au direct, Thaïs d'Escufon a posté une vidéo sur ses réseaux sociaux pour révéler le traitement que lui a réservée la chaîne info : "J'avais été invitée pour débattre du drame qui est arrivée avec la jeune Claire.
Le débat se passe très bien, je remercie les présentateurs et je retourne en loge. Et, alors que je sors du plateau, quelqu'un - le programmateur j'imagine - sort de la régie, se jette sur moi devant tout le monde sans me dire bonjour", se souvient la jeune femme. Et d'ajouter "Il me dit à quel point il est scandalisé :
'Comment vous pouvez dire de telles choses en direct ? Comment vous pouvez affirmer que les hommes immigrés sont la première menace pour les femmes française ? C'est un scandale, c'est une honte sur un plateau sérieux comme le nôtre. Comment vous pouvez venir et parler de ressenti ? Si j'avais su, je ne vous aurais jamais invité. Vous ne reviendrez jamais'. Il est ensuite reparti en régie sans me laisser finir ma phrase devant tous les autres invités". Thaïs d’Escufon a qualifié ce "traitement humiliant et indigne envers une personne qu'ils ont décidé d'inviter".
"Il fallait se renseigner sur ma ligne. Je n'ai jamais caché de tenir les opinions qui sont les miennes. Je trouve ça assez cocasse qu'un homme de gauche vienne me dire à moi, qui suis une femme de droite, que mon ressenti n'est pas valide. J'ai moi-même été victime d'une tentative de viol il y a deux ans à Lyon par un migrant tunisien".
Nous rendons publique notre alerte transmise à l'@Arcom_fr. Nous sommes conscients de l'inertie de notre régulateur mais nous ne pouvons rester passifs face au racisme. pic.twitter.com/ZFAdRahbr1
— La CGT Altice Media BFM-RMC (@CGT_AlticeMedia) December 19, 2023

Vos réactions
La collecte de statistiques ethniques étant interdite en France, on est bien obligé de se faire notre idée avec "le sentiment d'insécurité "..... libérons les stats et on verra qui à raison...mais la vérité fait peur au gaucho
Le dialogue ave la cgt est toujours vous avez tord nous avez raison et cela vol toujours tres bas on les subit malheuresement dans les entreprises
Ce serait plus crédible si ils citaient les fameuses "contre vérités" qu'elle aurait dites.
On peut relever que leur "qualité du débat"serait donc entre gens qui sont d'accord, et bien évidemment, tous d'accord pour plus d'immigration, plus d'agressions, plus de viols, plus de terrorisme, plus d'attaques au couteau et de décapitations.
Ces gens-là ne risquent pas d'être choqués quand la discrimination vise les Français, vise les blancs, ces racismes n'existent même pas pour eux.
Là vous ne les entendrez pas réclamer de la vigilance, de l'état de droit, de la bienveillance pour les victimes. Non, ils ont choisi leurs anges puis se plaindront du populisme, des valeurs familiales traditionnelles, de la montée des "extrêmes", de l'auto-défense, ces valeurs qui restent les derniers refuges aux Français pour se protéger et s'émanciper.
Si je lis leur communiqué, ils ne disent pas que c'est faux mais que c'est stigmatisant.
Mais alors quel est le travail d'un journaliste ?
Est ce que c'est comprendre et d'expliquer ce qu'il se passe ?
Est ce que de ne heurter aucune sensibilité, de ne pas donner une information pour ne pas stigmatiser ?
Est ce de décrire le monde tel qu'il est ou tel qu'on le souhaite comme avait dit la responsable de France TV ?
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