Prêt à porter : La marque IKKS, fondée en 1987 et qui compte plus de 1.000 salariés en France va être reprise, mais la moitié des emplois seront supprimés.

Le tribunal des activités économiques de Paris, qui s’est prononcé aujourd'hui sur la reprise du groupe de prêt-à-porter IKKS, placé en redressement judiciaire, a tranché en faveur de l’offre de reprise déposée par le co-fondateur de Veepee (ex-vente-privee.com), Michaël Benabou, et par l’actuel président de la holding HoldIKKS, Santiago Cucci. Les deux entrepreneurs avaient en face d’eux une dizaine de repreneurs potentiels, dont le groupe industriel français Verdoso, qui a racheté l’an dernier The Kooples, et le groupe Amoniss, propriétaire de Pimkie. «Nous sommes ravis de reprendre cette marque française iconique», confie Santiago Cucci au Figaro.

Pour les deux entrepreneurs, ce projet est celui de deux hommes ayant «une amitié forte», désireux de construire «depuis des années une aventure commune», avec des «personnalités complémentaires».

Santiago Cucci, 56 ans, a occupé des postes à haute responsabilité dans la mode, notamment en tant que PDG de Dockers, une marque appartenant au groupe Levi’s.

Il dirigera l’entreprise, en tant que PDG, tandis Michaël Benabou en sera l’actionnaire majoritaire. Le groupe comptait fin août 473 points de vente en France et dans 11 autres pays, et employait 1287 salariés dans le monde, dont 1094 en France, selon les administrateurs judiciaires auprès de l’AFP. Santiago Cucci et Michaël Benabou s’engagent à maintenir dans l’Hexagone quelque 220 points de vente et à conserver quelque 500 des 1.000 salariés.