
Le rappeur Kaaris a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel d'Evry de faits de violences conjugales dont l'accusait son ex-compagne. En relaxant Kaaris, Okou Gnakouri de son vrai nom, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet.
"On se félicite de cette décision qui permettra à notre client de passer à autre chose", ont réagi auprès de l'AFP Mes Yassine Maharsi et Yassine Yakouti, les avocats de l'artiste. "La cause des violences faites aux femmes est bien trop noble pour être instrumentalisée de la sorte", ont ajouté les conseils.
Kaaris a assuré devant le juge unique du tribunal qu'il n'avait jamais été violent envers les femmes, un tel comportement étant contraire à ses valeurs de père de famille. Le rappeur de 43 ans comparaissait pour violences sur conjoint avec incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, en récidive légale.
Son ex-compagne et mère de sa fille, Linda P., l'accusait de l'avoir violentée le 19 janvier 2021 dans le garage du domicile de l'artiste à Linas (Essonne), en lui assénant des coups de pied et de poing tout en lui arrachant les ongles. Dans sa plainte, elle affirmait avoir eu besoin de "béquilles et d'une botte de maintien pendant deux semaines".
Kaaris contestait ces accusations et affirmait pour sa part que son ex-compagne était entrée chez lui illégalement en escaladant un mur. Le rappeur a toutefois décidé de ne pas se constituer partie civile sur ce volet du dossier que le parquet souhaitait poursuivre.
En revanche, le tribunal a condamné Linda P., absente à l'audience, à 2 mois d'emprisonnement avec sursis pour dégradations légères sur le véhicule de la conjointe actuelle de Kaaris, Marion P. Cette dernière a également demandé un euro symbolique de dommages et intérêts.
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Pourtant, il n'avait même pas l'excuse de dire que les violences conjugales étaient en fait son entraînement en vue du combat de MMA contre booba, mais cette rencontre a été annulée par kaaris lui-même. Mais là, c'était un peu plus dur et risqué que de taper sur sa femme...
Ouais bon...Non lieu ou rappel à la loi et il va en plus s'en servir pour sortir un nouvel album homophobe, raciste et anti-flics destiné aux ado et encore se faire un max de pognon sur leur dos. Rien ne change.
Et voilà...comme prévu! Et en plus ils condamne l'idiote qui a un jour pensé qu'elle serait heureuse avec ce genre de spécimen. La justice française...
Ouais bon...Non lieu ou rappel à la loi et il va en plus s'en servir pour sortir un nouvel album homophobe, raciste et anti-flics destiné aux ado et encore se faire un max de pognon sur leur dos. Rien ne change.
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