Six mineurs mis en cause dans l'assassinat du professeur Samuel Paty seront jugés du 27 novembre au 8 décembre par le tribunal des enfants à Paris, a indiqué une source judiciaire.
L'audience se tiendra à huis clos.
Cinq d'entre eux comparaîtront pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées. Ils sont accusés d'avoir surveillé les abords du collège et désigné l'enseignant à l'assaillant, contre rémunération.
Une sixième adolescente, qui était âgée de 13 ans au moment des faits, sera pour sa part jugée pour dénonciation calomnieuse, après avoir reconnu un mensonge quant à la teneur d'un cours de Samuel Paty auquel elle n'avait en réalité pas assisté.
Elle avait raconté que lors de ce cours, l'enseignant avait demandé aux élèves musulmans de se signaler et de sortir avant de montrer des caricatures du prophète Mahomet.
Ce mensonge a été à l'origine de la violente campagne alimentée sur les réseaux sociaux par le père de cette collégienne, Brahim Chnina, et le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, dont l'assaillant, Abdoullakh Anzorov, avait pris connaissance.
MM. Chnina et Sefrioui seront de leur côté jugés plus tard pour association de malfaiteurs terroriste criminelle devant les assises.
Le 16 octobre 2020, l'enseignant en histoire-géographie de 47 ans avait été poignardé puis décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par Abdoullakh Anzorov, un réfugié russe d'origine tchétchène.
Cet islamiste radicalisé avait été abattu dans la foulée par la police.
Dans un message audio en russe, il avait revendiqué son geste en se félicitant d'avoir "vengé le Prophète".
Dans cette affaire qui avait suscité un immense émoi en France et à l'étranger, six autres personnes seront aussi jugées devant les assises: deux amis de l'assaillant le seront pour complicité d'assassinat terroriste et quatre autres pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Vos réactions
Le meurtre de S. PATY est la preuve évidente de la montée d’un Islam radical dans notre pays qui cherche à tout prix à s’imposer dans tous les domaines de la société (éducatif, sportif et judiciaire par ex) quitte à verser dans la barbarie.
Que tout ceux qui cherchent à défendre l’abaya dans les écoles comprennent qu’ils ne sont que des moutons qui participent au forcing de cette idéologie néfaste. Tellement néfaste qu’ils sont incapables de s’en passer ne serait-ce que pour quelques heures de cours pour respecter un principe fondamental de notre République: la laïcité.
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Le procès n'a toujours pas eu lieu, bravo !
6 mois avec sursis pour tout le monde ! (c-à-d : RIEN) C'est la tournée du syndicat de la magistrature...
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