
Le journaliste indépendant cubain Henry Constantin Ferreiro, arrêté vendredi au premier jour du sommet du G77+Chine qui se tenait à La Havane, a été libéré hier soir, a annoncé l'intéressé. "Je suis libre (...) ou à moitié libre, à dire vrai, parce que je veux rester à Cuba et faire du journalisme", a écrit mardi le journaliste sur sa page Facebook.
"La Hora de Cuba", un petit média indépendant de la province de Camagüey (est), publié sur Facebook, a avait indiqué samedi sur sa page que son directeur avait été arrêté la veille à La Havane. Selon le média, la Sécurité de l'Etat avait indiqué à Henry Constantin Ferreiro qu'il était détenu "car il se trouvait illégalement à La Havane et qu'il serait renvoyé à Camagüey" dans un délai de quinze jours.
Il a finalement été libéré mardi dans la capitale "sans charge, ni rien, sans explications", a-t-il expliqué. Sa libération "immédiate" avait été exigée la veille par la Société interamericaine de presse (SIP), dont le siège est à Miami, et par l'antenne pour le Mexique et l'Amérique centrale de l'ONG de défense de la liberté d'expression Article 19.
Cette ONG avait également dit avoir eu "connaissance de divers abus contre neuf journalistes" cubains ayant subi "coupures d'internet, surveillance, assignation à domicile, interrogatoire et arrestation arbitraire" pendant le sommet qui s'est tenu les 15 et 16 septembre.
Une centaine de pays étaient représentés à ce sommet du G77+Chine dont Cuba occupe en 2023 la présidente tournante. La réunion a été inaugurée par le président cubain Miguel Diaz-Canel et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
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