
Le coût des dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort d'un adolescent tué par la police lors d'un contrôle routier a été réévalué à 730 millions d'euros, contre 650 millions précédemment, selon un communiqué de France Assureurs.
Les dommages aux biens professionnels et aux collectivités locales représentent plus de 90% du coût total (respectivement 65% et 27%), selon la fédération des assureurs.
Au total, 15.600 sinistres liés aux violences qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d'un contrôle routier à Nanterre, ont été déclarés.
"Cette réévaluation des dommages liés aux violences urbaines de fin juin confirme le lourd tribut payé par les collectivités locales et leurs assureurs à ces émeutes", a déclaré Florence Lustman, présidente de France Assureurs, citée dans le communiqué.
Dès le 1er juillet, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs de prolonger les délais de déclaration, de réduire les franchises et d'indemniser rapidement les professionnels victimes des émeutes, envers qui les banques étaient également appelées à faire preuve de compréhension.
La fédération professionnelle avait invité trois jours plus tard ses membres à "réduire" les franchises pour les "petits commerçants indépendants les plus durement touchés" par les violences urbaines.
Vos réactions
Si encore ça restait sans suite.
Le système a trouvé le moyen pour que les pauvres soient montés les uns contre les autres et qu'ils financent eux-mêmes cette manœuvre.
Une société divisée entre pauvres d'extrême droite et pauvres d'extrême gauche pendant que les riches font perpétuellement les poches à la classe moyenne extorquée et terrorisée.
La société vous fait agir contre vos propres intérêts, ce n'est rien d'autre que de l'esclavage.
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