
15h44: Emmanuel Macron s'exprime sur l'interdiction du port de l'abaya depuis Orange (Vaucluse) où il est en déplacement. Il a d'abord a souhaité rappeler que l'école française est "laïque". Un terme qu'il a plusieurs fois répété, lors de sa courte prise de parole : "c'est la condition même qui rend possible notre liberté", a-t-il commenté. Et de déclarer: "Les signes religieux n'ont pas lieu d'y avoir une place". Avant d'ajouter au sujet de la laïcité: "Nous n'avons jamais eu quelques complaisances que ce soit. Il y a des atteintes à la laïcité."
"Les enseignants ne doivent jamais être laissés seuls face aux pressions", a-t-il poursuivi. Et d'évoquer "la mise en place de "personnels spécifiques détachés dans les lycées, les collèges aux côtés des personnels d'établissements et enseignants".
"On sait qu'il y aura des cas (...) par négligence peut-être, mais beaucoup pour essayer de défier le système républicain. On ne laissera rien passer! Nous devons être intraitables", a-t-il affirmé.
15h20: Emmanuel Macron a estimé vendredi que la situation des lycées professionnels était "inacceptable", mais qu'il n'y avait "aucune fatalité" à "garder le même nombre de décrocheurs", lors d'une visite dans un lycée professionnel d'Orange (Vaucluse) pour la pré-rentrée des enseignants.
"La situation est inacceptable, parce que c'est celle au fond de l'assignation à résidence que je dénonçais il y a six ans, de beaucoup d'injustice et de déterminismes familiaux", a affirmé le chef de l'Etat.
"On sait bien qu'on a beaucoup de nos jeunes qui sont orientés en lycée pro, pas toujours par choix, mais parce qu'ils n'ont en fait pas réussi au collège et que ce sont les fruits d'un décrochage qui a commencé avant", a-t-il ajouté, devant des enseignants du lycée de l'Argensol et des chefs d'entreprises locales qui embauchent des jeunes issus de ce lycée.
"On n'avait pas touché depuis des décennies à cette filière. Et je pense que d'ailleurs si elle touchait beaucoup plus d'enfants de responsables politiques, médiatiques ou autres, on l'aurait fait bien plus tôt", a-t-il lancé.
Le président avait présenté en mai la réforme du lycée professionnel à Saintes (Charente-Maritime), l'une de ses promesses de campagne en 2022. L'objectif est de renforcer l'attrait pour ces filières, en donnant accès à des formations plus qualifiantes, d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et de lutter contre le décrochage scolaire.
Elle prévoit notamment la création de nouveaux dispositifs contre le décrochage et pour l'insertion des jeunes, la création de "bureaux des entreprises" dans les lycées ou la rémunération des lycéens pendant leur stages.
Soulignant qu'"on a encore beaucoup de nos filières qui soit ne mènent pas à un diplôme, soit ne mènent pas un emploi", avec en moyenne "40% de nos jeunes qui auront un emploi dans les six mois qui suivront leur diplôme" de niveau bac, le chef de l'Etat a affirmé qu'en cette rentrée, "il y a un engagement inédit de la nation pour les filières, les élèves que vous servez".
"Il n'y aucune fatalité à se dire qu'en lycée professionnel, on devrait garder le même nombre de décrocheurs", a-t-il poursuivi.
Un tiers des lycéens, soit environ 621.000 élèves, sont scolarisés en lycée professionnel.
10h01: Emmanuel Macron fait sa rentrée scolaire sur le thème du lycée professionnel à l'occasion d'un déplacement, vendredi, à Orange dans le Vaucluse. Le chef de l'Etat, toujours très présent sur les sujets d'éducation, va faire le point sur le lancement de la réforme des lycées pro qu'il avait lui-même présentée en mai à Saintes (Charente-Maritime).
Cette réforme vise à transformer des établissements souvent synonymes d'échec scolaire et d'inégalités en "filière d'excellence" à travers une meilleure mise en valeur des formations et une revalorisation de la rémunération des enseignants. Le président est attendu à 11H30 au lycée de l'Argensol, à Orange, en compagnie du nouveau ministre de l'Education Gabriel Attal et de la ministre déléguée à l'Enseignement professionnel, Carole Grandjean.
La CGT, rejointe notamment par la FSU (syndicats enseignants), a appelé à manifester à la même heure à la gare d'Orange, à un kilomètre de là, pour protester contre la politique d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat va rencontrer l'équipe éducative de l'Argensol à l'occasion de la journée de pré-rentrée des enseignants, ainsi que des chefs d'entreprises locales qui embauchent des jeunes issus de ce lycée.
La rentrée des élèves aura lieu lundi et devrait donner lieu à un autre déplacement présidentiel la semaine prochaine. Le président s'adressera également à l'ensemble des chefs d'établissements de lycées pro lors d'un webinaire en début d'après-midi. Un tiers des lycéens français, soit environ 621.000 élèves, sont scolarisés en lycée professionnel.
Le lycée de l'Argensol, situé dans le cinquième département le plus pauvre de France, est représentatif de la filière avec des élèves souvent en difficulté scolaire et sociale.
Vos réactions
Et pourquoi avoir nommé Ndiaye l'an dernier s'il ne faut effectivement rien laisser passer et être intraitable, gros malin ! Un an de perdu...
Vivement votre 3ème mandat monsieur le Président ♥️
@Je suis pour le gloubi-boulga
Et pourquoi pas président à vie ? C’est sûr, depuis que Macron est au pouvoir, la France va bien, va mieux … franchement il y a des moments où je préférerais ne pas savoir lire
Tiens, le dictateur laboure sur les terres du RN.
Ça devrait être le problème de tout les Français et Françaises et même celui des étrangers vivants en France ,ce fléau de l'islamisation de notre pays et pas uniquement celui du R.N. !
Que la France ne devienne pas le nouveau Liban !
pfffffff les contre-feux ça ne marche plus
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