
Le mouvement des Soulèvements de la terre a présenté hier la « première étape » de sa « bataille juridique » contre leur dissolution: un recours en référé devant le Conseil d’Etat qualifié de « capital » par leurs représentants présents sur le plateau du Larzac pour un grand rassemblement écologiste.
La décision de dissolution, prise par décret le 21 juin, est « liberticide car attentatoire à la liberté d’expression, à la liberté d’association et c’est donc légitimement que l’on a engagé une bataille juridique pour la faire tomber », a expliqué lors d’un point de presse Basile Dutertre qui se présente comme « une des voix des Soulèvements de la terre » et est nommément visé dans le décret de dissolution comme l’un des dirigeants du mouvement.
« Cette bataille juridique, on va en vivre la première étape mardi 8 août au Conseil d’Etat, ce sera l’examen d’un référé-suspension, une procédure d’urgence qui demande à ce que la mise en application du décret soit immédiatement suspendue », a-t-il expliqué, depuis l’Aveyron, où se déroulent les Résistantes, un rassemblement organisé du 3 au 6 août sur le plateau du Larzac.
En plus du recours présenté par le mouvement, plusieurs associations et partis (parmi lesquels La France insoumise, EELV, Agir pour l’environnement, etc.), se sont associés pour présenter un recours parallèle demandant également la suspension du décret.
A l’appel du mouvement, plusieurs milliers de recours en suspension ont également été adressés au Conseil d’Etat, a-t-il expliqué, « une avalanche emblématique du caractère massif, composite et divers de notre mouvement qui en elle-même est déjà une première réfutation de l’argumentaire du ministère de l’Intérieur ».
« Les Soulèvements de la terre sont loin d’être un groupuscule dirigé dans l’ombre par l’ultragauche mais bien un mouvement populaire de masse comme ont pu le démontrer les différentes mobilisations qu’on a organisées cette année », a insisté M. Dutertre, précisant que ces manifestations allaient se poursuivre.
A cet égard, a complété Benoît Feuillu, une des autres « voix » des Soulèvements, « il paraît de plus en plus surréaliste d’imaginer que ce mouvement s’arrête ».
Vos réactions
Destruction des sols, destruction de la vie, où sont tous les insectes ?
Cette stratégie de destruction du vivant a pour but de nous mettre tous au pied du mur et de nous imposer des solutions d'entreprises privées à des problèmes créés de toute pièce.
Ce qui ne correspond à rien d'autre qu'une immense arnaque et une extorsion généralisée de grande envergure. Doublé d'un crime contre la vie. Avec la complicité des politiques corrompus.
Même technique que la malbouffe et la pollution qui vous rendent malade... pour mieux vous rendre abonnés à Big pharma et que vos maladies chroniques soient remboursées par la sécurité sociale... à vie... et donc extorquer la collectivité.
Esclavage 2.0
C'est ce système pervers qui nécessiterait une dissolution.
Rassure moi, tu ne vies pas dans du béton ?
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