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Les députés débattent à partir d’aujourd’hui de la hausse sensible du budget des armées, opposition et camp présidentiel comptant sur l'examen parlementaire pour attaquer ou défendre les chiffres de l'exécutif - VIDEO

Les députés débattent à partir de lundi de la hausse sensible du budget des armées, opposition et camp présidentiel comptant sur l'examen parlementaire pour attaquer ou défendre les chiffres promis par l'exécutif, et marquer leurs divergences de doctrines militaires.

Avec 413 milliards sur sept ans (2024-2030), l'enveloppe mise sur la table par le gouvernement pour cette nouvelle loi de programmation militaire (LPM) est en nette hausse par rapport à celle adoptée sous le précédent quinquennat (295 milliards pour 2019-2025). "Il n'y a rien de trop", considère le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui défendra dès lundi 16H00 et pendant deux semaines, la copie de l'exécutif.

L'objectif affiché est de moderniser l'armée, notamment sa dissuasion nucléaire, d'améliorer le traitement des troupes, de renouveler du matériel mais aussi d'investir dans le cyber, le spatial et la maîtrise des fonds marins. Une trentaine de milliards d'euros doivent aussi servir à couvrir l'inflation. Les oppositions entendent, elles, pointer des "effets d'annonce".

Pour Anna Pic (PS), cette LPM est davantage une "continuité" qu'un effort historique, et "100 milliards" d'euros découlent déjà de la précédente. Les socialistes comptent également démontrer que l'objectif des 2% de PIB consacrés à la défense, engagement de la France en tant que membre de l'Otan, ne sera pas atteint.

En commission, Sébastien Lecornu a relativisé cet objectif, mais également affirmé qu'il était prévu de l'atteindre avant "la fin du quinquennat" en 2027, alors que le texte initial prévoyait une date butoir en 2025. Les oppositions pointent également une incertitude autour de 13,3 milliards d'euros, qui doivent être financés par des ressources extrabudgétaires, malgré l'insistance du ministre sur le fait qu'ils n'étaient pas menacés.

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Vos réactions

Portrait de Electro
22/mai/2023 - 17h28
Queen a écrit :

On ne donne rien "gratuitement". Quand il faudra reconstruire le pays, on sera là et crois-moi, on gagnera des milliards -) Depuis toujours ça se passe comme ça. CQFD -)

Plaisir d'offrir, joie de recevoir.

C'est beau de rêver !

Portrait de bergil
22/mai/2023 - 15h56

C'est sur il va falloir remplacer au frais du contribuable tout ce que l'on donne gratuitement à Zelenski !

Portrait de christ59200
22/mai/2023 - 15h36
Le Gai Justin a écrit :

Face à l'armée russe, on se ferait surtout piler en 3 jours.

C'est ce qu'il croyait faire avec l'Ukraine... MDR

Portrait de christ59200
22/mai/2023 - 15h34
Soulejack a écrit :

que la France ne perde surtout pas les numéros de téléphone des anglais et des américains,car en cas de conflit,elle les appelera à la rescousse comme dab.

Les américains et les anglais n'ont pas beaucoup de frontières terrestres avec les autres pays susceptibles d'être dans la mire de ce fou de poutine...  Les boches étaient passé par la Belgique... Allez savoir par où ce dingue passerait ?

Portrait de christ59200
22/mai/2023 - 15h27

Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »). Il ne faut surtout pas relâcher l'effort de modernisation et d'efficacité de notre armée. La guerre que l'on croyait éloigner de l'Europe est à moins de 2500 km de chez nous. Notre armée a une certaine "indépendance" par rapport aux Etats Unis, il nous faut la garder même si en cas de conflit, il sera inévitable de faire appel à eux. Donc pour ma part ce sont des dépenses nescessaires.