16/03/2023 21:55

49.3 : La situation dégénère dans plusieurs quartiers de Paris, Place de la Concorde, Rivoli, Place Vendôme... - L'intersyndicale appelle à une manif le jeudi 23 mars - Elisabeth Borne sur TF1 : "Le compte n'y était pas !"

21h51: Les incidents se poursuivent dans plusieurs quartiers de la capitale avec des dizaines de policiers qui restent mobilisés dans les rues autour de la Place de la Concorde jusqu'à la Place de la Madeleine et sur les grands boulevards

 

 

20h49: La situation dégénère dans plusieurs quartiers de Paris, Place de la Concorde, Rivoli et Place Vendôme

 

20h28: Des mortiers d'artifice sont tirés contre les policiers et des barricades constituées Place de la Concorde

 

 

20h12: Elisabeth Borne intervient sur TF1 : "Eric Ciotti voulait voter cette réformes, mais certains dans le groupe ont voulu jouer une carte personnelle. On a constaté avec le Président que le compte n'y était pas. Ce texte était la meilleure proposition que l'on pouvait faire. Les éboueurs continueront, par exemple, à partir plus tôt que les autres Français. Ce texte est le fruit d'un compromis qui a été approuvé hier par les députés et les sénateurs. 

J'ai été très choqué par ce qui s'est passé cet après-midi à l'Assemblée par le comportement des Insoumis et du RN qui ne respecte pas les institutions. Je pense que le chaos et le désordre ce sont les Français les plus modestes qui en payent les frais.

Je veux apporter des solutions pour mon pays. Il y a une guerre en Ukraine, il faut apporter les bonnes réponses aux Français et c'est mon seul souhait. Nous avons bougé dans la concertation, dans la discussion avec les syndicats, les députés et les sénateurs. Je suis consciente que je demande un effort aux Français de travailler deux ans de plus. On ne peut pas tout payer par la dette. On a vraiment fait attention à tous les Français et en particuliers aux petits revenus mais aussi aux femmes. 

Le 49.3 est un processus démocratique, il faut le dire aux Français. 

20h08: La situation est tendue Place de la Concorde, à quelques centaines de mètres de l'Elysée et de l'Assemblée Nationale

 

 

20h01: La police utilise les canons à eau et charge les manifestants, Place de la Concorde à Paris

 

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19h45: Premiers incidents ce soir Place de la Concorde avec des jets de projectiles sur les forces de l'ordre

 

19h42: L'intersyndicale appelle à une journée de manifestation le jeudi 23 mars

19h10 : Des manifestations spontanées se déroulent ce soir dans plusieurs villes de France. Regardez les images ci-dessous

 

 

 

 

 

 

19h04: Désormais plus de 6.000 personnes sont rassemblées Place de la Concorde à Paris, annonce la Police

18h25: Dans un communiqué, le groupe MoDem à l'Assemblée souligne avoir plaidé « jusqu'au bout en faveur d'un vote ». Il « assure néanmoins » l'exécutif de « son soutien » après la « décision difficile » du recours à l'arme constitutionnelle. Celle-ci est « seule à même de garantir l'adoption d'un texte majeur et essentiel pour la sauvegarde de notre système de retraites par répartition ». Le 49.3, « c'est un gâchis » et un « aveu de faiblesse », estime aussi Richard Ramos (MoDem), le seul qui était susceptible de s'abstenir dans son groupe.

18h07 : Un incendie est allumé Place de la Concorde par les manifestants avec des planches et des barricades

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17h37: Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a rapidement annoncé «de nouvelles mobilisations» à travers toute la France. «Évidemment qu'il y aura de nouvelles mobilisations, parce que la contestation est extrêmement forte, on a déjà énormément de réactions de la part des équipes syndicales. On décidera ensemble dans une intersyndicale», qui se tiendra jeudi soir au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a-t-il dit.

L'usage du 49.3 montre «qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale pour voter cette réforme injuste (...), en cela la représentation nationale est conforme à ce que pensent les citoyens», a jugé Laurent Berger. Le 12 mars dernier, le secrétaire général de la CFDT avait jugé «dangereux» le recours au 49.3. «Que la fin de l'histoire soit un 49.3, ça me paraît incroyable et dangereux», avait-il prévenu.

16h50 : Eric Ciotti annonce que "Les Républicains ne s'associeront pas et ne voteront pas de motion de censure contre le gouvernement"

 

16h35 : Des centaines de personnes se sont réunies de façon spontanées Place de la Concorde à Paris

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16h28: "Nous avons de bonnes chances d'avoir le dernier mot", estime Jean-Luc Mélenchon, qui continue de s'exprimer place de la Concorde et pour qui l'Elysée "ne peut pas imaginer passer à ce point par la force". "La minorité présidentielle s'est écroulée sous nos yeux", estime l'ancien candidat de LFI à l'élection présidentielle.

15h51: Elisabeth Borne va prendre la parole ce soir dans le 20h de TF1

 

15h34: Marine Le Pen est très claire : "Maintenant, il faut qu'Elisabeth Borne parte, elle ne peut plus rester !"

15h23: Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a de son côté dénoncé "le coup de force permanent. Le peuple est contre eux. Dégageons-les", a-t-il plaidé.

15h20: Dans une bronca indescriptible, Elisabeth Borne annonce engager sa responsabilité : "Ce sont des avancées pour celles et ceux qui ont commencé à travailler, tôt, pour revaloriser les pensions des femmes, ou encore pour augmenter les petites pensions. L 'incertitude plane à quelques voix près. On ne peut pas prendre le risque de voir s'effondrer les heures de débats, de voir le compromis bâti par les deux Assemblées écarté. Cette réforme est nécessaire !

Parce que je suis attachée à notre modèle social et que je crois dans la démocratie parlementaire, c'est sur votre réforme, pour le texte du Parlement fruit d'un compromis entre les deux assemblées, que je suis prête à engager ma responsabilité".

15h14: Elisabeth Borne prend la parole sous les huées, les cris et les chants provoquant une énorme pagaille dans l'hémicycle !  La Première Ministre lit tout de même son discours face à la bronca !

15h09 : Chaos à l'Assemblée pour la prise de parole de la Première Ministre  puisque les Insoumis se lèvent et chantent la Marseillaise avec des pancartes "64 ans c'est non !". La séance est suspendue.

15h05: "La séance est ouverte et elle est immédiatement suspendue", annonce la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet sous les huées de l'opposition. La présidente de l'Assemblée a suspendu la séance en expliquant que le gouvernement n'est pas représenté au banc.

15h00: La Première ministre Elisabeth Borne a quitté l'Elysée pour se rendre à l'Assemblée nationale

14h52 : Le gouvernement va utiliser l’article 49 alinéa 3 permettant de faire adopter un texte sans vote. Privé de majorité absolue au Palais-Bourbon, le gouvernement ne prendra pas de risque. Après avoir multiplié les concessions à la droite, l’exécutif ne sera pas parvenu à s’assurer d’un soutien sûr du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée. Une vingtaine de députés LR ont exprimé leur refus de voter le texte, quand une dizaine sont encore indécis à quelques heures du verdict. Trop incertain, ont donc jugé Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, en optant pour le 49.3.

14h44: Le choix a été fait par le Président de la République. Emmanuel Macron a décidé d'utiliser le 49.3 à l'Assemblée nationale cet après-midi, selon BFMTV

14h18: Le point sur ce que l'on sait

Vote ? 49.3 ? L'incertitude régnait toujours jeudi en début d'après-midi à l'issue d'une nouvelle réunion à l'Elysée sur la réforme des retraites, une heure avant une séquence décisive à l'Assemblée nationale. La deuxième réunion de la journée des caciques de la majorité relative d'Emmanuel Macron, après celle convoquée en début de matinée, a duré environ une heure.

"Pas de décision à ce stade", a glissé à la sortie une source dans l'entourage d'un participant. Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont ensuite eu une entrevue en tête à tête d'environ vingt minutes. Selon l'Elysée, le président doit revoir sa Première ministre une dernière fois avant la séance de l'Assemblée, à 15h00.

La cheffe du gouvernement penche de plus en plus vers le 49.3, selon deux sources macronistes. Emmanuel Macron doit trancher entre la possibilité d'aller à un vote sur son projet phare ou la nécessité de recourir à ce fameux article de la Constitution, qui permet une adoption du projet sans vote, sauf motion de censure adoptée contre le gouvernement. Le Sénat, de son côté, a sans surprise confirmé jeudi matin son vote en faveur de la réforme par 193 voix contre 114.

Les principaux responsables syndicaux, réunis à proximité de l'Assemblée nationale, ont quant à eux réitéré leur appel à "voter contre" un texte selon eux "injuste" et "brutal". Depuis des jours, les stratèges macronistes s'affairent pour savoir s'ils disposent d'une majorité de députés, tous les comptages montrant une marge de manoeuvre extrêmement faible.

"On est à deux, trois voix d'écart" en faveur du texte, selon une source au sein de l'exécutif. "On n'a pas les voix", jugeait pour sa part un hiérarque de la majorité, tandis que pour un responsable d'opposition, "soit il y a 49.3, soit tous les votes seront à risque", y compris la motion de rejet préalable qui sera étudiée à partir de 15h00.

14h10: Elisabeth Borne vient d'arriver à l'Elysée pour une nouvelle réunion de crise avec Emmanuel Macron. Il s'agit de la quatrième réunion en moins de 24 heures. Selon deux sources macronistes, Elisabeth Borne penche, faute de majorité assurée, de plus en plus vers l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet contesté sans vote.

13h51: Le Président Emmanuel Macron reverra une dernière fois la Première ministre Elisabeth Borne avant la séance prévue cet après-midi à l'Assemblée nationale.

13h29: Les syndicats engagés dans la bataille contre la réforme des retraites ont réitéré leur appel aux députés à « voter contre » le texte « injuste » et « brutal », aux abords de l’Assemblée nationale, à quelque heures de l’épilogue parlementaire (revoir leur déclaration en cliquant ICI).

« L’intersyndicale vous demande avec force, au nom de l’immense mouvement social et populaire opposé au recul de l’âge légal de départ en retraite, de voter contre le projet de réforme », a déclaré François Hommeril (CFE-CGC) au nom des organisations syndicales.

« L’Assemblée nationale et le vote de ce jour ont un rôle crucial pour stopper cette réforme fondamentalement injuste et déconnectée de la réalité du travail », a-t-il également affirmé. « Nous sommes venus interpeller les députés pour qu’ils soient en phase avec les citoyens et votent contre ce projet de loi », a poursuivi dans la foulée le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.

Pour la CGT, « évidemment la mobilisation continuera », « pas question de laisser tomber à l’issue d’un vote favorable ou d’un 49-3 », a-t-il prévenu, alors que l’intersyndicale doit à nouveau se réunir à l’issue de la phase parlementaire. « Le vote d’aujourd’hui ne fera pas taire le mouvement social », a déclaré de son côté le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.

« Finir tout ce processus là par un 49.3 ce sera un vrai vice démocratique et ça provoquera un vrai malaise », a-t-il également mis en garde, alors que le suspense reste entier sur un possible recours à cette arme constitutionnelle permettant l’adoption d’un texte sans vote sauf motion de censure.

13h20: La réunion autour d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne à l'Elysée vient de se terminer, plus d'une heure après avoir débuté à la mi-journée

12h44: Les leaders syndicaux sont présents devant l'Assemblée nationale, quelques heures avant le vote du texte de la réforme des retraites. "L'intersyndicale vous demande (...) de voter contre le projet de réforme", ont-ils déclaré dans une déclaration commune en demandant "au gouvernement de retirer son projet". "Votez contre ce projet brutal et injuste", ont-ils lancé aux députés.

12h02: La Première ministre Elisabeth Borne vient d'arriver à l'Elysée pour la nouvelle réunion organisée par Emmanuel Macron. Le président réunit à nouveau les chefs du camp présidentiel pour « refaire un suivi » avant de trancher sur la méthode afin de tenter de faire adopter sa réforme des retraites.

11h58: La Première ministre Elisabeth Borne vient de quitter Matignon pour se rendre à l'Elysée où Emmanuel Macron réunit à nouveau à 12H00 les chefs du camp présidentiel pour « refaire un suivi » avant de trancher sur la méthode afin de tenter de faire adopter sa réforme des retraites.

11h04: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Emmanuel Macron multiplie jeudi les consultations avec les chefs de sa majorité, à quelques heures d'une séquence parlementaire décisive pour sa réforme des retraites, avec un suspense encore entier sur l'issue, voire même la tenue d'un vote à l'Assemblée nationale. Le Sénat, de son côté, a sans surprise confirmé jeudi matin son vote en faveur de la réforme par 193 voix contre 114.

A peine sortis de l’Élysée, où ils avaient été conviés pour une réunion matinale, les responsables du camp présidentiel sont à nouveau attendus à 12h00 au palais présidentiel, à trois heures de la séance publique au Palais-Bourbon. Selon une source proche d'un participant, Emmanuel Macron prendra sa décision en fin de matinée ou en début d'après-midi sur la tenue d'un vote à l'Assemblée ou sur le recours au 49.3, qui permet une adoption du projet sans vote, sauf motion de censure contre le gouvernement.

Selon l'entourage présidentiel, les téléphones continuent de chauffer avec les députés LR et ceux du groupe centriste Liot et la Première ministre Elisabeth Borne fera sa "recommandation" en début d'après-midi, avant la décision finale. "Ma conviction est qu'on doit aller au vote" et "on aura une majorité pour voter cette réforme", assure encore jeudi matin la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé. Mais du côté des députés de droite Les Républicains, dont l'apport est décisif, "on est entre 30 et 35 pour et une vingtaine contre", ce qui rend un vote "très, très, très risqué", juge le chef des sénateurs LR favorable au texte, Bruno Retailleau.

Après des semaines de débats acharnés et de tractations sous haute tension, la réforme des retraites extrêmement impopulaire d'Emmanuel Macron doit en principe connaître jeudi son épilogue parlementaire. Un compromis scellé mercredi entre sept députés et sept sénateurs, après plus de huit heures de débats derrière les portes closes d'une commission mixte paritaire (CMP), a ouvert la voie à un vote dans les deux assemblées pour ce projet reculant à 64 ans l'âge de départ à la retraite.

Tous les projecteurs seront braqués sur le palais Bourbon à partir de 15H00. Sans majorité absolue, le gouvernement est dépendant des députés LR, divisés et beaucoup plus sceptiques sur la réforme que leurs collègues sénateurs.

10h53: "S'il n'y a pas de majorité, il vaut mieux le 49.3 que pas de réforme du tout", a déclaré Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, en précisant que "les chiffres sont très très serrés".

10h41: Le Sénat, à majorité de droite, a adopté jeudi matin, avant la dernière étape très attendue à l’Assemblée nationale, le texte de compromis sur la réforme des retraites qui entérine le recul à 64 ans de l’âge de départ. Dans un hémicycle, qui a retrouvé son calme par rapport à la quinzaine passée, le vote a été acquis par 193 voix contre 114, au terme d’une séance d’une heure trois quarts.

Sans surprise, les groupes LR et centriste ont majoritairement voté en faveur de la réforme, joignant leurs voix aux groupe RDPI à majorité Renaissance et Indépendants. Mais 6 sénateurs LR ont néanmoins voté contre, de même que 7 centristes. 19 sénateurs LR se sont abstenus, ainsi que 13 centristes.

En première lecture, samedi, le Sénat avait adopté le texte avec deux voix de plus. Les regards sont désormais tournés vers le Palais Bourbon qui détient la clé de l’adoption définitive du texte. Son sort va se jouer à partir de 15H00.

« A l’issue de la CMP (commission mixte paritaire) et à travers un nouveau transfert de taux entre la branche AT-MP et la branche vieillesse, l’équilibre de notre système de retraites en 2030 est garanti », a assuré le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.

« Cette réforme des retraites c’est aussi celle du Sénat et des sénateurs », a-t-il déclaré, saluant « le fruit d’un compromis politique construit patiemment ».

« Avec 74 heures de discussion à l’Assemblée et 102 heures au Sénat, le débat a eu lieu », a de son côté estimé le ministre du Travail Olivier Dussopt pour qui le texte « a été profondément enrichi jour après jour et au fil de la discussion ». « Nous sommes conscients que ce texte marque une étape et doit s’accompagner de changements profonds dans la prise en compte des salariés les plus âgés », a affirmé la présidente de la commission des Affaires sociales Catherine Deroche (LR).

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10h39: Le vote du texte au Sénat vient de débuter, annonce Gérard Larcher. Le résultat devrait être annoncé dans les prochaines minutes.

10h11: Emmanuel Macron réunira à nouveau jeudi à 12H00 à l’Elysée, pour la deuxième fois de la journée, les chefs du camp présidentiel pour « refaire un suivi » avant de trancher sur la méthode afin de tenter de faire adopter sa réforme des retraites, selon des sources concordantes.

« Nouvelle réunion au même format à midi », a dit à l’AFP la présidence, après un petit-déjeuner de crise qui a réuni jeudi matin, autour du chef de l’Etat, la Première ministre Elisabeth Borne, les ministres du Travail et des Relations avec le Parlement Olivier Dussopt et Franck Riester, les chefs des partis du camp présidentiel et de leurs groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, ainsi que la présidente de la chambre basse Yaël Braun-Pivet.

Le Président multiplie les réunions, après avoir déjà reçu mercredi soir la cheffe du gouvernement avec MM. Dussopt et Riester. Au cours de cette rencontre, il a de nouveau évoqué la possibilité d’une dissolution en cas de rejet du texte, a confirmé à l’AFP une source de l’exécutif.

Selon un responsable de la majorité, M. Macron prendra sa « décision en fin de matinée » sur la possibilité d’aller à un vote à l’Assemblée nationale ou la nécessité de recourir au 49.3 qui permet une adoption du projet sans vote, alors que les stratèges macronistes s’affairent pour savoir s’ils disposent d’une majorité de députés.

En l’absence de majorité absolue, l’exécutif dépend des voix des députés Les Républicains, mais le parti de droite est extrêmement divisé. De derniers pointages donneraient une majorité de six voix à la réforme, mais le nombres d’abstentions continuent d’évoluer, affirme-t-on de source parlementaire dans le camp macroniste.

« On continue à compter, appeler les LR », a-t-on expliqué dans l’entourage d’Emmanuel Macron. « À midi, le Président refera un point avec les chefs de la majorite et entre midi et 14H00 la Première ministre fera sa recommandation et ils vont trancher », a-t-on ajouté.

En cas de recours au 49.3, une délibération préalable est nécessaire lors d’un Conseil des ministres extraordinaire qui pourrait alors être convoqué à la dernière minute. Mais tous les ministres n’ont pas besoin d’être là et certains peuvent participer en distanciel, selon une source au sein de l’exécutif.

09h23: Le Sénat a entamé à 9h les explications de vote sur le texte de compromis sur la réforme des retraites. Les sénateurs voteront ensuite une ultime fois avant l'étape très attendue dans l'après-midi de l'Assemblée, qui détient la clé de l'adoption définitive

08h15: Emmanuel Macron réunit ce matin les chefs de la majorité à l'aube d'une journée décisive au Parlement. Le chef de l'État reçoit à l'Élysée les présidents des groupes parlementaires, les chefs des partis de la majorité et Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale

.07h24: Selon les informations de CNews, le président Emmanuel Macron va recevoir ce matin à 8h15 à l'Elysée les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis de la majorité. La Première ministre Elisabeth Borne sera également présente.

06h13 : Après des semaines de débats acharnés et de tractations sous haute tension, la réforme des retraites extrêmement impopulaire d'Emmanuel Macron devrait connaître aujourd'hui son épilogue parlementaire, avec un suspense encore entier sur l'issue du vote prévu dans l'après-midi à l'Assemblée nationale.

Tard hier soir, après de nouvelles consultations ministérielles, le chef de l'Etat a fait savoir qu'il souhaitait bien un vote sur cette réforme, plutôt que d'utiliser la procédure de l'article 49.3, souvent comparée à un passage en force. Mais "rien n'est tranché", a indiqué une source au sein de l'exécutif.

Dans la journée, un compromis scellé entre sept députés et sept sénateurs, après plus de huit heures de débats derrière les portes closes d'une commission mixte paritaire (CMP), avait ouvert la voie à un vote devant les deux assemblées pour ce projet reculant à 64 ans l'âge de départ à la retraite.

Le texte ficelé en petit comité sera examiné à partir de 9H00 au Sénat, dominé par la droite, où l'issue favorable du vote ne fait guère de doutes. Mais c'est surtout vers le Palais Bourbon que seront braqués tous les projecteurs à partir de 15H00, tant l'issue du scrutin y est encore incertaine.

Le gouvernement est dépendant des députés de droite du parti Les Républicains, divisés et beaucoup plus sceptiques sur la réforme que leurs collègues sénateurs. Au point que l'ombre plane toujours d'un recours à l'arme constitutionnelle du 49.3, qui permet qu'un texte passe sans vote à moins que soit adoptée une motion de censure.

Le président de la République "veut s'assurer que les conditions sont bien réunies" pour aller à un vote, a indiqué l'Elysée, alors que les décomptes des uns et des autres arrivent toujours à la même conclusion: l'issue se jouera à quelques voix près.

Les consultations vont se poursuivre jeudi, a-t-on précisé dans son entourage.

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Vos réactions

Portrait de Swisstask
17/mars/2023 - 06h22

"Le 49.3 est un processus démocratique, il faut le dire aux Français." Dixit BORNE.

 

Je crois qu'elle n'a pas la même définition du mot DEMOCRATIQUE la mère.

Et elle mentionne qu'au parlement, l'hémicycle est fait pour DEBATTRE... ah oui, c'est sûre, le 49.3 est un article qui amène un sacré débat. 

Portrait de Angelussauron
17/mars/2023 - 05h32
iceman a écrit :

On attend toujours les alternatives crédibles de ceux qui critiquent... C'est toujours facile de dire "moi je veux pas ça" comme un enfant de 4 ans. Ca me rappelle tellement la contestation contre la constitution européenne avec le néant pour proposition d'alternative...

 

Quand tu as une équipe d'incompétents, il faut mieux rien faire qu'aggraver les finances de la France en faisant une réforme non maitrisé. Il est impossible de faire une réforme des retraites seulement en modifiant l'age de départ et cotisations... Sinon il se passera l'effet inverse de ce qui est prévu , c'est à dire qu'on va faire grandir la dette aussi bien des retraites, mais de l'assurance maladie et du chômage....

Bref cette réforme va détruire et non sauver notre système.

Au moins Hollande l'avait compris son équipe était incompétent (comme lui) il a préféré rien faire.

 

Je pense donc qu'il faut réformer le travail (et forcément de manière intelligente pas comme actuellement) avant les retraites.

Et le pire passer ce genre de réforme par 49.3... Avec la phrase le gouvernement engage sa responsabilité. Démission du coup vu qu'ils sont responsables de cet échec...

Portrait de HWEBER
17/mars/2023 - 00h17
Palmade au trou a écrit :

Bravo à Éric Ciotti qui, en une seule déclaration, propulse son parti à 2% aux prochaines élections.

Tu es optimiste.smiley

Portrait de lg22
16/mars/2023 - 18h07

Comment un député LR qui ne souhaitait pas voter la reforme des retraites ne va pas voter la motion de censure ; 

ce serait incomprehensible

 

on sera vite fixé si tous les députés LR votent contre la motion de censure , cela prouvera que se sont des girouettes qui ont juste voulu sauver leur poste;

ils devront donc etre sanctionnés en consequences aux prochaines elections

Portrait de HWEBER
16/mars/2023 - 18h03
Harriet a écrit :

Et surtout , ils n'ont aucun intérêt à ce qu'il y ait une dissolution , vu leurs scores récents : pas certains de retrouver leurs sièges ...  smiley

oui. Mais si la motion de censure passe, il y aura une dissolution de l'assemblée. Et il y aura de la casse chez les Larem, mais également chez les LR. Leurs adhérents ne les supportent plus. Ils en ont mare d'etre les cocus de leurs querelles internes.

Portrait de tomy
16/mars/2023 - 16h33

Après cela, ils pourront plus se draper dans la démocratie et dire Nous c'est la démocratie et les autres les antidémocrates. 

 

Portrait de bergil
16/mars/2023 - 16h08
El Padron a écrit :

Voyez vous, j’ai voté lors de l’élection présidentielle, peu importe pour qui, et ce que je constate, à mon grand désespoir, c’est que le gouvernement élu est incapable d’écouter les français et donc d’écouter la France qui gronde. Il continue en vers et contre tout et s’obstine. Aucun dialogue n’a été possible, aucun compromis, rien. Au lieu d’écouter, de comprendre, de trouver une solution de consensus, d’entendre la détresse du peuple, non non il fonce dans le mur. Ce 49.3 est la dictature de ce gouvernement, c’est l’arme du caprice. Cette France si belle, cette démocratie tant voulue, ce dialogue, cette écoute dont notre pays a toujours été précurseur devient une démocratie de potache et de magouilleurs, qui, quand ils n’arrivent plus a magouiller, imposent les choses au peuple. Quelle déception, je n’ai pas de mots.

Vous votez " pour n'importe qui " et vous êtes déçu , très drôle !

Portrait de CAMPA
16/mars/2023 - 15h54

On ressentait un peu ...ce qui a pu se  passer en 1789 .

Portrait de Térisa
16/mars/2023 - 14h58
MS54840 a écrit :

Aucune réforme pour les sénateurs, députés, ministres, président ? elle est belle la vie pour eux de s'en prendrent sur le peuple (une sorte oligarchie ?).

Le problème c'est que leur régime n'est pas déficitaire et c'est le cas aussi des médecins, pharmaciens et avocats entre autres. Le déficit vient du régime général et de celui de la fonction public et territoriale.

Portrait de Cfoutoutca
16/mars/2023 - 14h57

Bravo la democratie !

Une honte ce president !

De nouvelles elections je demande.

Portrait de Jarpy
16/mars/2023 - 10h49

Sécession

Portrait de MS54840
16/mars/2023 - 09h28

Aucune réforme pour les sénateurs, députés, ministres, président ? elle est belle la vie pour eux de s'en prendrent sur le peuple (une sorte oligarchie ?).

Portrait de MS54840
16/mars/2023 - 09h27

LREM vont faire semblant de parler avec les opposants et voilà ! on l'aura encore dans le derrière et on aime cela, 2 ans de travail de plus avec un travail dur, il va y avoir des arrêts de travail pour maladie....