Le gouvernement grec a reconnu des "faiblesses chroniques" jeudi après la catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 47 morts mardi soir, près de Larissa en Grèce centrale, dont le chef de gare a avoué une "erreur" devant la justice.
"Les retards (pris dans la modernisation des chemins de fer) trouvent leur origine dans les pathologies chroniques du secteur public grec, dans des décennies de faiblesse", a admis jeudi le porte-parole du gouvernement Yannis Oikonomou lors d'un point presse. Les défaillances du secteur public ferroviaire grec sont pointées du doigt après la collition frontale de deux trains qui se trouvaient sur la même voie depuis plusieurs kilomètres.
L'accident a provoqué quelques manifestations d'usagers dans plusieurs villes de Grèce. Le chef de gare âgé de 59 ans a été arrêté mercredi et poursuivi pour "homicides par négligence" et pour avoir provoqué des "blessures corporelles". Il devait expliquer comment un train transportant 342 passagers et dix employés des chemins de fer, reliant Athènes à Thessalonique dans le nord du pays, a pu être autorisé à emprunter la même voie qu'un convoi de marchandises.
M. Oikonomou a assuré jeudi que "l'erreur a été avouée par le chef de gare lui-même" et son avocat a confirmé qu'il "reconnaît ce qu'il a fait". Parallèlement, le nouveau ministre des Transports, Giorgos Gerapetritis, a présenté ses excuses aux familles des victimes, tout en faisant "une autocritique complète du système politique et de l'Etat". L'ancien ministre, Kostas Karamanlis, avait présenté sa démission mercredi.
L'accident a fait 47 morts, selon un porte-parole des pompiers grecs. Et les opérations de recherche avec 72 pompiers déployés, se sont poursuivies toute la nuit.
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