02/03/2023 08:11

Maël, 10 ans, harcelé à l'école : Après la mobilisation médiatique d'hier, l'affaire a été réglée en 24h ! L'élève harceleur va changer d'établissement dès la semaine prochaine...

Mise à jour 18h44: Maël, l'enfant de 10 ans harcelé dans on établissement scolaire,  va pouvoir retourner à l'école annonce l'académie de Dijon  après le témoignage de son papa ce matin : "Une proposition supplémentaire a été faite aux parents de l'élève mis en cause d'être scolarisé dans une autre école. La famille a accepté cette proposition en attendant les résultats de l'enquête. Le rectorat de l'académie de Dijon et l'ensemble de ses personnels très mobilisés dans la lutte contre le harcèlement scolaire souhaitent que l'école des Bizots puisse retrouver un climat serein et que les deux élèves concernés puissent poursuivre leur scolarité dans des conditions apaisées."

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Mickael Gauthier, le père de Maël, un garçon âgé de 10 ans victime de harcèlement scolaire, était l'invité de Pascal Praud sur CNews. Depuis trois mois, le jeune garçon - qui a affirmé en pleine classe vouloir mourir pour que ça s’arrête - fait l'école à la maison. "Ca fait plus de trois ans qu'il est harcelé, mais en l'a appris en décembre 2021. On a fait toutes les démarches nécessaires : mail à l'école, appel au numéro de SOS harcèlement, on est allé voir la gendarmerie, prévenu le maire...", a-t-il déclaré.

Et d'ajouter : "Mon fils a été victime d'insultes, de moqueries, de coups jusqu'en pleine classe. Je ne peux pas le supporter... C'est une honte depuis le début cette histoire. Il y a toujours des enfants qui se font harceler dans cette école. J'ai reçu un mail d'une autre maman qui m'a dit que ses enfants avaient reçu des coups".

"Mon fils n'est pas allé à l'école depuis le 1er décembre. On nous a proposés l'école à la maison deux heures par semaine. ll y a quinze jours, ils ont tout arrêté : notre fils est à la maison et n'a plus du tout de scolarité. Des paroles en l'air. J'aimerais que le ministre de l'Education m'appelle pour ça. C'est une honte : mon fils est victime et il n'a plus droit à une seule heure de cours à la maison", a poursuivi le père de famille qui précise "on lui fait un programme de révisions".

"Je sollicite un rendez-vous avec Madame Brigitte Macron qui a fait du harcèlement scolaire une cause nationale. Je souhaite lui parler du cas de mon fils et des difficultés qu'on a eu. Toutes les portes sont fermées. La seule porte qui s'ouvre c'est celle des médias", a-t-il conclu.

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Vos réactions

Portrait de christ59200
2/mars/2023 - 14h32

Eleves harceleurs... délinquants... Les parents qui ne prennent pas des mesures... Suppression des allocations familiales. Vous verrez ils vont vite recadrer leur rejeton...

Portrait de MICMAH458
2/mars/2023 - 08h35

C'est bien la preuve que la personne, en tant qu'individualité, on s'en fout un peu, mais quand on fait du ramdam dans les médias et que cela commence à porter atteinte à la "renommée" de l'Education Nationale, alors là on commence à trouver des solutions.  Que de temps perdu avant que l'école ou tout autre décisionnaire, ne réagisse pour foutre le harceleur dehors, ce qui était d'une telle évidence depuis la première minute où ce cas a été avéré.

Portrait de Blondissime
2/mars/2023 - 08h19

C'est comme les femmes battues qui, elles, doivent quitter le domicile. On marche sur la tête et le lexisme des chefs d'établissement est une honte. 

Portrait de djelloul
1/mars/2023 - 18h58

donc , si le pere ne voit pas les medias l enfant ne va pas a l ecole