18/02/2023 12:02

Voici la liste des 26 magasins Galeries Lafayette qui vont être placés en redressement judiciaire par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon - Vidéo

L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon va placer en redressement judiciaire les 26 magasins Galeries Lafayette qu’il contrôle en France « pour les protéger de toute attaque », a-t-il annoncé dans une interview au journal Sud Ouest. « Leur situation est saine », a ajouté l’entrepreneur dont l’empire commercial est en pleine tourmente, avec la liquidation de l’enseigne Camaieu et le placement en redressement judiciaire du groupe Go Sport.

La liste des magasins Galeries Lafayette concernés: Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes, Toulon, Tours, Pau, Rosny et l’Outlet de Coquelles.

Mardi, des débrayages avaient été observés par des salariés parmi la vingtaine de grands magasins Galeries Lafayette, qui emploient environ 750 personnes. Cette semaine, le tribunal de commerce de Bordeaux a déjà placé en redressement judiciaire, à sa demande, la principale holding de Michel Ohayon, la Financière immobilière bordelaise (FIB), société avec laquelle il a bâti un vaste empire commercial et hôtelier actuellement en difficulté.

Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la crise qui lui vaut de nombreuses critiques, Michel Ohayon a pris sa propre défense dans les colonnes du journal. « Depuis l’échec (de sa reprise de Camaieu en 2018, NDLR), j’ai tout entendu sur moi mais non, je ne suis pas un chacal des tribunaux de commerce ! », déclare l’homme d’affaires, assurant avoir injecté « 2,5 fois plus » d’argent dans l’entreprise que promis, et « tout tenté pour sauver l’emploi » - plus de 2.000 salariés sont restés sur le carreau au final.

Le placement en redressement judiciaire de la FIB doit permettre « de poursuivre l’activité » et « préparer les meilleures conditions de remboursement des créanciers et entreprises », a poursuivi Ohayon, dont la stratégie vise à « réduire le périmètre de la société », en cédant des actifs, pour permettre « un très fort désendettement ».

« FIB est solide, on dispose d’actifs qui font partie des plus beaux de France », a-t-il assuré. Interrogé sur l’avenir de Go Sport, Michel Ohayon s’est en revanche montré pessimiste sur l’issue de la procédure de redressement judiciaire ouverte par le tribunal de commerce de Grenoble, estimant que l’enseigne serait « vendue avant ».

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