14/02/2023 12:02

Le bilan du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février dernier a dépassé les 35.000 morts - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit pour discuter de la situation humanitaire en Syrie

Le bilan du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février a dépassé les 35.000 morts, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit d'urgence à huis clos à New York pour discuter de la situation humanitaire en Syrie. Lueur d'espoir une semaine après le désastre, des victimes continuaient d'être retrouvées vivantes dans les décombres en Turquie.

Mais le bilan du tremblement de terre de magnitude 7,8 ne cesse de s'alourdir et pourrait même "doubler" selon l'ONU: il s'élève lundi à 35.224 morts - 31.643 morts dans le sud de la Turquie, selon l'Afad, organisme public turc de gestion des catastrophes, tandis que les autorités ont dénombré 3.581 morts en Syrie.

"72.663 personnes pourraient perdre leur vie tandis que 193.399 personnes pourraient être blessés", selon un rapport de l'association patronale Turkonfed publié lundi par les médias turcs. Pour cette même association patronale, le coût économique du séisme pourrait atteindre "84,1 milliards de dollars", "en comparant ce séisme à celui qui a frappé la région de Marmara (nord-ouest) en 1999".

L'association considère que les dégâts les plus élevés seront en terme de logement (70,75 milliards de dollars), de perte de produit intérieur brut (10.4 milliard de dollar) et de perte de jour ouvrés (2,91 milliards de dollars). Lors de la réunion à huis clos du Conseil de Sécurité, demandée par la Suisse et le Brésil chargés de ce dossier, le chef humanitaire de l'agence de l'ONU Martin Griffiths, qui s'est rendu sur le terrain en Turquie et en Syrie ce week-end, doit présenter une évaluation de la situation aux membres du Conseil.

Mais avant même cette réunion, son message était clair.

"Nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie", a-t-il reconnu sur Twitter. "Ils se sentent à juste titre abandonnés" en voyant que l'aide humanitaire n'arrive pas, et il faut "corriger cet échec au plus vite". "Nous devons ouvrir plus de points de passage et apporter de l'aide plus vite", a-t-il ajouté.

 

Ailleurs sur le web

Vos réactions