13/02/2023 15:00

Après un numéro du magazine "Complément d'enquête" sur l'industrie du porno sur France 2, Marc Dorcel attaque en justice la chaîne et le présentateur Tristan Waleckx - VIDEO

Hier midi, France 5 diffusait un nouveau numéro de "C Médiatique" qui s'intéressait notamment à l'industrie pornographique. Pour en parler, Mélanie Taravant a reçu Rola Tarsissi, journaliste qui a réalisé une enquête pour "Complément d'enquête" sur France 2 intitulée "Porno : une industrie hors de contrôle" et diffusé en septembre dernier. 

Sur le plateau, elle a révélé avoir "trois procédures en cours en ce moment de la maison Dorcel". "Nous avons deux procédures en référé en droit de réponse et une procédure en diffamation", a-t-elle précisé.

"Pour le droit de réponse, j'ai dû solliciter une dizaine de fois le groupe Dorcel par texto, par mail. On leur a téléphoné, on a essayé de les rencontrer. On a même essayé d'inviter Grégory Dorcel [Directeur général des productions Marc Dorcel, ndlr] en plateau, mais il a refusé", a expliqué la journaliste.

Et d'ajouter : "Il y a une troisième procédure pour diffamation. Pour le coup, on est très surpris parce que l'enquête est rigoureuse. Nous avons recoupé nos témoignages. Nous sommes assez sûrs de nous. Ce n'est jamais très drôle d'avoir trois procédures".

Hier, sur son compte Twitter, Tristan Waleckx, le présentateur de "Complément d'enquête", a apporté quelques précisions. "Dorcel attaque en diffamation le Complément d’enquête sur l’industrie du porno, qui démontrait précisément ses liens avec Pascal OP, mis en examen pour proxénétisme et traite d’êtres humains. Durant son audition au Sénat, Gregory Dorcel avait tenté de prendre ses distances avec Pascal OP, assurant, «pour des raisons éditoriales», que ses vidéos ne correspondaient «pas au type de de pornographie qu’il diffuse». Nous avions prouvé l’inverse", écrit-il sur son compte Twitter.

Et de poursuivre : "Fait notable : l’assignation a été délivrée par huissier à nos adresses persos (pourtant sur liste rouge) et non à France TV, comme le veut l’usage. Une technique inhabituelle (et légèrement intrusive) qui permet à Dorcel de bénéficier d’une procédure accélérée (citation directe)".

"Vu le nombre de preuves en notre possession, Dorcel ira-t-il au procès ou va-t-il retirer sa plainte juste avant, comme c’est souvent le cas en matière de diffamation ? Réponse le 16 mars", conclut le journaliste de France 2.

.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions