
Ce matin, Nathan était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. Le jeune homme a témoigné du harcèlement qu'il a subi quand il était à l'école. "Ça a commencé à mon entrée en 6e. J'ai eu des insultes, après c'est passé sur des violences physiques et un événement marquant où je me suis fait agressé sexuellement", a-t-il débuté.
Et d'ajouter : "D'abord, on en parle pas parce qu'on en a honte. J'ai eu des insultes homophobes. Mon frère, qui était dans le même collège, a pu me défendre à son petit niveau. J'étais seul face à tout le monde. C'était de plus en plus compliqué de retourner à l'école".
"On m'a frappé. C'était des coups. Quotidiennement des menaces et des intimidations. Je suis allé porter plainte au commissariat à 11 ans. Il n'y a pas eu de suite judiciaire", se souvient-il.
"Mes parents sont allés voir la direction du collège, qui ne faisait rien, comme le corps enseignant. C'était moi le problème aux yeux des professeurs, aux yeux de la direction. Les harceleurs ont été renvoyés chez eux deux/trois jours. Ils revenaient et étaient encore plus énervés. Je n'étais jamais tranquille", poursuit Nathan.
"On me reprochait d'être moi, d'être le petit jeune de 11 ans qui dansait, chantait, qui vivait. Ca les gênait parce que j'étais différent. Le harcèlement a continué durant toute mon année de 6e. Après je suis parti parce que je n'en pouvais plus. Je ne pouvais plus revenir dans ce collège pour la 5e", indique le jeune homme qui révèle avoir "pensé au suicide".
"Je ne me voyais pas mettre fin à mes jours alors que mon frère et mon père se battaient. C'est la seule raison pour laquelle je ne me suis pas suicidé (...) Je dois tout à mon frère et à mon père. Aujourd'hui, c'est la raison pour laquelle je suis encore là", confie-t-il. Nathan estime que "les professeurs ne sont pas assez formés au harcèlement scolaire".
A la question de savoir s'il a recroisé les jeunes qui l'ont harcelé, le jeune homme répond : "Je les ai recroisés il y a un an. Je leur ai parlé quelques instants. Ils sont venus, se sont excusés, mais c'est trop tard ! Aujourd'hui, je continue à penser à ce que j'ai vécu".
Vos réactions
Il explique qu’il faisait de la dance et du chant et que c’était un garçon joyeux.
Vous êtes allé à l’école il y a longtemps visiblement, j’y suis allé plus tard que vous et je peux vous dire que ce genre de personnalité etait déjà une cible très fréquente au début des années 2000 juste avant qu’internet n’explose.
Mettez vous a la place de ce garçon qui, à 11ans, pense au suicide, au lieu de déballer votre avis indigne.
Vous avez eu la chance d’être niais à vos 11ans, les enfants d’aujourd’hui en savent plus que vous à vos 16-18 ans sur bien des sujets.
Mdr !
Figurez vous que je côtois des jeunes de 11-14 ans et peux vous dire que c'est des incultes sans noms comparé aux enfants de mon époque.
A 11 ans ?
A 11 ans, moi et mes camarades, avaient d'autres préoccupations que la sexualité, même naissante.
Faudrait arrêter avec les délires des uns et des autres. Il s'est fait harceler ? Je le nie pas. Mais qu'il nous sorte pas la raison de sa sexualité. Il y avait certainement d'autres comportements en cause.
l'EN qui ne fait rien, comme d'habitude, dire que c'est avec nos impôts...
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