06/01/2023 13:10

Une enquête ouverte pour diffusion d'images pédopornographiques visant l'auteur de BD Bastien Vivès et deux maisons d'édition

Une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques a été ouverte cette semaine à l’encontre de l’auteur de bandes dessinées Bastien Vivès et de deux maisons d’édition ayant publié certains de ses ouvrages, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP.

Cette enquête préliminaire, confiée à la Brigade de protection des mineurs, vise l’auteur de 38 ans, figure du 9e art, ainsi que les maisons d’édition Glénat et Les Requins Marteaux qui ont publié trois de ses ouvrages en 2011 et 2018, ont précisé le parquet de Nanterre et une source proche du dossier. Contactées, les éditions Glénat n’étaient pas joignables dans l’immédiat.

L’enquête a été ouverte après le dépôt d’une plainte fin décembre de l’association Fondation pour l’enfance auprès du parquet de Nanterre. Cette plainte, dont des éléments avaient été révélés par France Info, vise trois BD qui « livrent des représentations de mineurs, dans des situations sexuellement explicites, présentant indubitablement un caractère pornographique ».

Ces trois BD s’intitulent « Petit Paul » (Glénat, 2018), « La décharge mentale » (Les Requins Marteaux, 2018) et « Les melons de la colère » (Les Requins marteaux, 2011). Dans « Les melons de la colère », « Bastien Vivès met en scène Magalie, jeune fille mineure qui subit des agressions sexuelles et viols à répétition », décrit La Fondation pour l’enfance, citée par France Info. « Des relations incestueuses sont également mises en scène entre Magalie et son frère, Petit Paul », dont « l’absence de consentement » est « présentée comme évidente », poursuit l’association.

Une autre association, Innocence en danger, a également déposé plainte auprès du parquet de Paris fin décembre contre M. Vivès et les mêmes maisons d’édition, estimant que ces trois bandes dessinées relevaient de la diffusion d’images pédopornographiques mais aussi d’incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs et de diffusion à un mineur de messages violents. Si l’enquête à Nanterre a été ouverte pour diffusion d’images pédopornographiques, les enquêteurs ne sont pas tenus de se limiter à cette seule infraction au cours de leurs investigations.

 

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Vos réactions

Portrait de Bob28
7/janvier/2023 - 09h54

Un jour, dans une BD, j'ai vu un personnage tuer un autre personnage de manière atroce.

J'espère que l'auteur ira en prison...

Portrait de Tempura
6/janvier/2023 - 17h02

C'est peut être parce que je suis habituée à la culture japonaise qui laisse une liberté totale là dessus, mais je trouve ça choquant qu'on poursuive un mec pour des dessins, aussi atroces soient-ils.

Chaque auteur devrait avoir le droit d'écrire ou illustrer ce qu'il veut, même le pire.

Portrait de endimion34
6/janvier/2023 - 14h19

non mais c'est une blague ou j'ai mal lu ?????

« Des relations incestueuses sont également mises en scène entre Magalie et son frère, Petit Paul », dont « l’absence de consentement » est « présentée comme évidente », poursuit l’association.

 

on va donner des droits à un personnage de fiction ????????????????

donc maintenant dans les livres, films and co, on ne pourra plus décrire le viol, l'inceste ou autre sujet

on est en france putain, c'est quoi ces censeurs ??????

j'étais déjà horrifié que le journal d'anne franck soit interdit dans certains établissement scolaire aux usa

mais là on y va droit dedans

comment peut on traiter de la violence faire aux enfants à travers la fiction (livre, bd, série, ciné...) si on ne peut plus la décrire

il faut à un moment donner arrêter la connerie humaine