26/12/2022 18:08

Fusillade à Paris: Le tireur, William M. placé en détention provisoire et mis en examen pour assassinats et tentative d'assassinats en raison de l'appartenance des victimes à une prétendue race, une ethnie...

18h11: Le principal suspect a été mis en examen ce lundi après l'ouverture d'une enquête pour assassinats et tentative d'assassinats en raison de l'appartenance, vraie ou supposée, des victimes à une prétendue race, une ethnie, une nation ou une religion déterminée, ainsi que pour détention illégale d'armes à feu. William M. est accusé d'avoir tué trois personnes à proximité d'un centre culturel kurde situé dans le 10e arrondissement de Paris.

18h09: Le tireur, William M., mis en examen et placé en détention provisoire

13h42 : La manifestation qui a réuni plusieurs centaines de personnes semble prendre fin dans le calme.

 

12h53: Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon réclame une saisine du parquet antiterroriste:  «Nous ne croyons pas que l'assassin se soit rendu par hasard au lieu et à l'heure d'une réunion des femmes kurdes pour préparer la commémoration de l'assassinat il y a dix ans des trois dirigeantes kurdes», écrit-il, pointant que ces meurtres n'ont toujours pas été résolus et restent selon lui sous le sceau du «secret-défense».

12h20: Le parquet de Paris demande le placement en détention provisoire du suspect après son déferrement. Le suspect est présenté actuellement à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. 

12h04: Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) a appelé à une marche ce midi reliant la rue d'Enghien à la rue La Fayette, où avaient été retrouvés les corps des trois militantes du PKK.

.

.

.

11h45: La garde à vue de l'homme de 69 ans soupçonné d'avoir tué trois Kurdes à Paris vendredi a été levée lundi matin et il va être présenté à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen, a indiqué le parquet de Paris.

10h52: Dès son interpellation, le suspect avait indiqué avoir agi parce qu'il était "raciste", a précisé une source proche du dossier. Placé en garde à vue vendredi peu après les faits, il a été conduit samedi en fin de journée à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police pour des raisons de santé.

Sa garde à vue a finalement pu reprendre dimanche à 16h25, a rapporté le parquet. L'homme doit être présenté lundi à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen pour assassinats, tentatives d'assassinat, violences volontaires avec armes à caractère raciste et infraction à la législation sur les armes.

Dans une autre affaire, le tireur présumé a été mis en examen, notamment pour violences avec arme à caractère raciste, soupçonné d'avoir blessé à l'arme blanche des migrants dans un campement parisien, le 8 décembre 2021. Placé en détention provisoire pendant un an, durée maximale prévue par la loi pour ce type de faits, il a été remis en liberté le 12 décembre. Les éléments saisis lors de la perquisition du domicile parental n'ont pas révélé "un quelconque lien avec une idéologie extrémiste", a précisé Mme Beccuau. Il n'est pas connu non plus des services de renseignements, ni fiché comme militant d'ultradroite, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

L'attaque de vendredi a bouleversé la communauté kurde, qui a dénoncé un acte "terroriste" et mis en cause la Turquie. Des manifestations en hommage aux victimes, parfois émaillées de violences et de dégradations, ont été organisées samedi à Paris, Marseille et Bordeaux. Pour de nombreux Kurdes, ce triple assassinat fait écho à celui, jamais élucidé, de trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) le 9 janvier 2013 à Paris. Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) a appelé à une marche lundi à midi reliant la rue d'Enghien à la rue La Fayette, où avaient été retrouvés les corps des trois militantes du PKK.

09h30: Le point sur ce que l'on sait ce matin

L'homme de 69 ans soupçonné d'avoir assassiné trois Kurdes et blessé trois autres personnes vendredi à Paris, qui a reconnu en garde à vue avoir voulu tuer des étrangers, doit être présenté lundi à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen. Le mobile raciste des faits se confirme: ce conducteur de train retraité de nationalité française a confié aux enquêteurs ressentir une "haine des étrangers devenue complètement pathologique" depuis le cambriolage de son domicile en 2016, a relaté la procureure de Paris Laure Beccuau.

Il s'est décrit comme "dépressif" et "suicidaire" et, selon Mme Beccuau, a ajouté: "mais avant de me suicider, j'ai toujours eu envie d'assassiner des migrants, des étrangers" depuis ce cambriolage. Vendredi au petit matin, il s'est rendu armé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) "pour commettre des meurtres sur des personnes étrangères", a poursuivi la procureure. Mais, faute de monde et ne pouvant recharger facilement son arme "en raison de sa tenue vestimentaire", il a renoncé à son projet.

Après être repassé au domicile parisien de ses parents, où il vivait, il s'est rendu à pied rue d'Enghien (Xe arrondissement) vers le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, dont il connaissait la localisation. Le sexagénaire a alors ouvert le feu avec une arme de poing, tuant deux hommes, Mir Perwer, un chanteur kurde réfugié politique, et Abdurrahman Kizil, ainsi que la responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, Emine Kara.

Trois autres hommes ont été blessés. Cinq des six victimes sont de nationalité turque, la dernière de nationalité française. L'homme a expliqué "s'en être pris à des victimes qu'il ne connaissait pas", précisant en vouloir "à tous les migrants" et "aux Kurdes pour avoir +constitué des prisonniers lors de leur combat contre Daesh (l'organisation Etat islamique, ndlr) au lieu de les tuer+", a détaillé Mme Beccuau.

Son intention était "d'utiliser toutes les munitions et de se suicider avec la dernière balle", selon la procureure. Ont été retrouvés lors de son arrestation son arme, un Colt 45, quatre chargeurs contenant au total 14 munitions et une boîte de 25 munitions.

06h45: Le Conseil démocratique kurde en France appelle à une nouvelle marche ce midi en hommage aux victimes tuées vendredi rue d'Enghien, dans le 10ème arrondissement de Paris. Le rendez-vous est donné sur les lieux du drame, à midi. Le cortège s'élancera ensuite vers le 147, rue Lafayette, où trois militantes kurdes ont été assassinées dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013. Une manifestation avait eu lieu ce samedi sur la place de la République, où des milliers de personnes, membres de la communauté kurde et soutiens, étaient venus honorer la mémoire des victimes et dénoncer le drame. Des échauffourées avaient par ailleurs éclaté en marge du rassemblement, sur le boulevard du Temple.

06h11: La garde à vue de William M., soupçonné d’avoir tué trois Kurdes vendredi à Paris, a pu reprendre ce dimanche, à 16h25. Il sera présenté aujourd'hui à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen, a indiqué dans un communiqué le parquet de Paris.

Le tireur présumé a expliqué en garde à vue s’être rendu armé tôt le matin à Saint-Denis avant de renoncer à son funeste projet faute de monde sur place. Il a ensuite pris la direction d’Enghien où il est passé à l’acte. La fusillade a fait trois morts et trois blessés, vendredi, dans un centre culturel kurde de la capitale.

William M. a indiqué en vouloir “à tous les migrants” et expliqué, selon la procureure de la République Laure Beccuau, s’en être pris à des victimes qu’il ne connaissait pas, précisant en vouloir aux Kurdes pour avoir “constitué des prisonniers lors de leur combat contre Daesh au lieu de les tuer”.

Le parquet ajoute que le suspect affirme ne pas avoir fixé à l’avance le nombre de victimes mais avoir eu l’intention d’utiliser toutes les munitions qu'il avait en sa possession et de se suicider avec la dernière balle.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Greenday2013
27/décembre/2022 - 14h43

C'est curieux cette manie de cacher le nom de famille du tueur.

Portrait de KEYZER
27/décembre/2022 - 12h03
Vitemadosed a écrit :

Les "gentils" ?

Quel âge as-tu mon petit ?

T'as vu les dégats d'une matrixsation ? Le gars, il ne s'en rend même pas compte , pourvu qu'il répète tel un perroquet  ce qu'on lui a mis dans la tête