29/08/2022 17:31

La France progresse sur l’installation de caméras dans les abattoirs, mais est "moins en avance" que l’Espagne, reconnait le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau

La France progresse sur l’installation de caméras dans les abattoirs, mais est « moins en avance » que l’Espagne, qui vient cette semaine de généraliser la vidéosurveillance, a reconnu le ministre français de l’Agriculture, en visite à Madrid pour rencontrer son homologue espagnol.

« Parfois, on est moins en avance ou moins avancés... On avance sur ces sujets, il faut le faire avec le souci du bien être animal et le respect des salariés », a déclaré lors d’une conférence de presse Marc Fesneau, concédant que « les Espagnols ont franchi une étape un peu plus avancée ».

« On a besoin de contrôler - ce qu’on fait au ministère de l’Agriculture et dans les services - et contrôler toujours plus, de moderniser les outils (...) et d’avancer sur ces questions de vidéo dans les abattoirs », a-t-il poursuivi, évoquant même « une demande qui monte de la part des salariés ».

Selon lui, certains d’entre eux « n’osent même plus dire qu’ils travaillent dans des abattoirs ». Mais le ministre a mis en garde: « ce n’est pas de la vidéo surveillance, au sens où on ne vient pas surveiller les gens », car « personne n’accepterait dans son travail d’être surveillé ». « Dès lors que c’est le produit d’un dialogue, moi j’y suis favorable », a-t-il conclu.

S’il a indiqué que « chaque Etat membre de l’Union européenne (était) libre » de faire comme il veut, son homologue espagnol, Luis Planas, qui était à ses côtés, a, pour sa part, précisé qu’en Espagne, la mesure avait obtenu « le soutien total du secteur » et qu’elle constituait « une reconnaissance des standards très élevés de qualité et de traçabilité de l’ensemble de la production agroalimentaire et du secteur de la viande en Espagne ».

 

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