21/05/2022 13:02

La France a enregistré une surmortalité de 95.000 décès, durant la pandémie entre mars 2020 et décembre 2021, selon une étude de l'Insee

La France a enregistré une surmortalité de 95.000 décès, durant la pandémie entre mars 2020 et décembre 2021, un chiffre cependant inférieur au bilan estimé du Covid-19 car certaines "personnes fragiles seraient décédées même sans l'épidémie", selon une étude de l'Insee. Pour arriver à ce résultat, les experts de l'institut public déterminent le nombre de décès "attendu en l'absence d'épidémie" - compte tenu de l'augmentation et du vieillissement de la population, et de la tendance à la baisse des risques de décès à chaque âge. Puis, ils le comparent au nombre de décès réellement constaté, toutes causes confondues.

Au total, cette surmortalité calculée a atteint +55.600 de mars à décembre 2020, puis +39.100 en 2021, soit presque +95.000 décès en tout.

Sur la même période, le bilan humain de l'épidémie de Covid-19 a pourtant été nettement plus lourd: de 130.000 à 146.000 personnes auraient été emportées par le virus, selon différentes estimations.

Cette différence s'explique par le fait que certaines victimes du Covid sont des personnes "fragiles" dont les démographes considèrent que, même sans l'épidémie, elles seraient décédées d'une autre cause (diabète, maladie cardiovasculaire...). C'est ce que les spécialistes appellent "l'effet moisson".

Par ailleurs, l'épidémie a également réduit d'autres causes de décès, comme les accidents de la route, moins nombreux pendant les confinements.

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Vos réactions

Portrait de bertrand85
21/mai/2022 - 14h56

L'INSEE est devenu un relais du gouvernement depuis quelques années dû à un changement de direction. L'INSEE minimise, relativise les effets des décisions et de la politique macronienne. Et cela commence à se voir sérieusement.