
Tex, qui a été évincé des "Z'amours" en 2017 après 17 ans aux commandes du programme de France 2, estimait avoir été victime d’un licenciement abusif. Ainsi, il demandait 670.000 euros ainsi que des indemnités s’élevant à un total de 1,2 million d’euros à la société de production Sony Pictures Television.
Mais dans un communiqué, la Cour de cassation estime que le licenciement de l’animateur était "une sanction proportionnée qui ne porte pas une atteinte excessive à la liberté d’expression garantie à un salarié".
Rappelons que tout a démarré lorsque sur C8, Tex avait fait une plaisanterie sur les violences conjugales qui était très mal passée. Un signalement avait alors été fait au CSA, notamment par Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, choquée par les propos tenus par l'humoriste. Quelques jours après, l'animateur avait surenchéri sur le tournage des "Z'amours", avant d'être licencié pour faute grave.
La Cour de cassation estime dans son jugement que "le contrat de travail de l’animateur l’engageait à respecter la charte de la chaîne de télévision en charge de diffuser le programme : cette charte lui imposait de ne pas tenir de propos de haine ou de mépris à raison du sexe et de ne pas valoriser les violences sexistes, quels que soient les médias dans lesquels il apparaîtrait".
Et d'ajouter dans son communiqué de presse: "Par cette décision, la Cour de cassation ne juge pas qu’un humoriste n’a pas le droit de faire une telle “blague” à la télévision".
Vos réactions
Voila ce qui arrive, quand on ne prend pas sa carte de chez « En marche».
Donc la Cour de Cassation en fait pas de différence entre humour et propos sérieux. OK, vive la régression.
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