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Cadavres dans la Seine: Un nouveau corps découvert à quelques kilomètres de Choisy-le-Roi - A ce stade, aucun lien ne peut être établi avec l'affaire du quadruple meurtre

Le corps d’un homme qui ne « présente pas à première vue de lésions évocatrices de violences » a été découvert mardi à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), a indiqué mercredi le parquet de Créteil, sollicité par l’AFP.

Cette découverte survient deux semaines après que quatre corps ont été retrouvés le 13 août dans la Seine à Choisy-le-Roi, autre commune du Val-de-Marne, située quelques kilomètres en amont.

A ce stade, aucun lien n’a été établi entre la nouvelle découverte et cette macabre affaire. « Le corps sans vie d’un individu de sexe masculin » a été découvert mardi « vers 13h00 » par les policiers de la brigade fluviale « alors qu’il dérivait sur la Seine au niveau du quai de Charenton à Charenton-le-Pont », a détaillé le parquet.

« Une enquête en recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat de police de Charenton-le-Pont, avec des réquisitions d’autopsie et d’analyses toxicologiques », selon la même source.

Selon un journaliste de l’AFP sur place, une piste cyclable peu fréquentée passe sous le pont où a été repéré le corps, en contrebas de l’autoroute A4 qui longe le fleuve.

Contacté par l’AFP, le maire de la commune Hervé Gicquel (LR) déplore une « issue tout à fait malheureuse pour la victime » mais indique n’avoir « aucune information » sur cette découverte. « Il n’y a eu aucun signalement sur ma commune de personne disparue ou recherchée », a-t-il ajouté.

Une source policière a précisé qu’aucune pièce d’identité n’avait été retrouvée sur le corps, en état de décomposition avancée.

Dans l’affaire de Choisy-le-Roi, un jeune homme sans-abri âgé d’une vingtaine d’années a été mis en examen pour quatre meurtres et placé en détention provisoire dimanche.

L’association Stop homophobie a lancé un appel à témoins et s’est constituée partie civile dans ce dossier, évoquant une « possible motivation homophobe derrière cette série de crimes ».

La première victime identifiée, un Français de 48 ans, « pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles (la plupart du temps masculines, ndlr) éphémères », selon le parquet.

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Vos réactions

Portrait de Etienne44
27/août/2025 - 18h53 - depuis l'application mobile

Si avec tout ça les parisiens ont encore envie de se baigner dans la Seine !

Portrait de Orwell2025
27/août/2025 - 14h50

Vu que le tueur est arrivé en France il y a trois ans ,il doit y avoir beaucoup ,beaucoup ,plus de cadavres dans la seine,(bonne baignade) ! 

Portrait de Touché01
27/août/2025 - 14h29

Tous ces cadavres en décomposition dans la seine ce n'est pas top pour la qualité des eaux de baignades à Paris ...