
Franck Elong Abé, son meurtrier présumé, était a priori un détenu sans histoires. Corinne Puglierini, ex-directrice de la prison d'Arles, avait même indiqué que l'homme de 36 ans « donnait entière satisfaction » dans son emploi d'« auxiliaire » chargé du ménage des salles de sport, qu'il occupait depuis septembre 2021.
Pourtant, Le Monde révèle, que le parcours en détention du trentenaire n'a pas été aussi calme que l'administration pénitentiaire l'a laissé entendre.
Avant son arrivée dans la prison d'Arles, pas moins de 29 faits étaient déjà notifiés dans son dossier de détention, rapporte Le Monde.
En 2015, alors pris en charge dans l'unité hospitalière de la prison de Seclin, il avait séquestré et menacé une infirmière.
Le 17 juillet 2020, deux mois et demi après sa sortie de l'isolement, Franck Elong Abé, alors en formation pour l'entretien des espaces verts, donne un coup de tête à un codétenu après « une mauvaise compréhension de l'utilisation d'un tuyau d'arrosage».
Quelques mois après, le 10 décembre, il détruit projecteurs, néons et cabine téléphonique de l'espace de promenade.
Au sein de la prison d'Arles, le personnel constate également les premiers signes d'une radicalisation et de prosélytisme. En mars 2020, il s'est notamment battu avec deux détenus musulmans au sujet de l'islam.
Le personnel de la prison d'Arles a par la suite, notamment au cours de l'année 2021, était menacé et même violenté physiquement.
Tous ces éléments qui avaient jusque là étaient cachés lors des conférences de presse sont inscrits dans le dossier consulté par Le Monde.
Vos réactions
Ce n'est pas l'ancienne Directrice de cette prison qu'il faut incriminer mais bien le "tueur". Ne pas chercher de bouc émissaire mais plutôt apporter des réponses à une question primordiale. Que faire de ce type d'individu irrécupérable pour la Société même si de pseudos "biens pensants" pourraient dire le contraire.
Mettre la poussière sous le tapis n'enlèvera pas le fond du problème.
Entièrement d'accord avec vous sur tout ce qui concerne l'assassin (qui, je le rappelle, allait probablement être libéré l'année prochaine pour "bonne conduite").Mais appeler à ce que cette femme, qui a la responsabilité de la bonne marche de son établissement, prenne ses responsabilités et reconnaisse ses graves erreurs (ou elle n'est pas au courant et elle est incompétente, ou elle savait et c'est une menteuse), je n'appelle pas ça mettre de la poussière sous le tapis, et c'est d'ailleurs tout le contraire : : ce qui serait intolérable, c'est finalement déclarer "fin de l'enquête administrative, personne n'est responsable, circulez y'a rien voir". Pouvons-nous nous accorder sur ce sujet ?
C'est tout simple : démission de cette femme, s'il lui reste une once de déontologie professionnelle.
Encore un scandale.
La Macronie, ce château de cartes...
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